Open sarah48 opened 7 years ago
→ [109] Développer le mécénat populaire par la création d’une plate-forme numérique dédiée.
→ [110] Bâtir une loi de programmation du patrimoine pour permettre un meilleur soutien à l’entretien et à la préservation du patrimoine. Augmenter le budget alloué de 25 %.
→ [112] Lancer un grand plan national de création de filières (lycées, universités) des métiers d’art dans nos territoires et implanter un réseau de pépinières d’artistes sur tout le territoire. Restaurer une véritable éducation musicale généraliste dans les établissements scolaires.
→ [113] Réformer le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel avec la création de trois collèges : l’un composé des représentants de l’État, le deuxième de professionnels, le troisième de représentants de la société civile (associations de consommateurs, de téléspectateurs, etc.).
→ [114] Remettre en ordre le statut d’intermittent du spectacle par la création d’une carte professionnelle afin de préserver ce régime tout en opérant un meilleur contrôle des structures qui en abusent.
Encore une fois, le FN réinvente la roue ! De nombreux sites de crowfounding participent déjà au financement des productions culturelles. Vanté par Fleur Pellerin en 2014, le mécénat cache en réalité le désengagement de l'Etat envers la jeune création contemporaine, car si le budget alloué reste relativement constant, peu en bénéficient.
Le mécénat privé, c'est la loi des grands patrons ! L'artiste reconnu trouvera des mécènes fortunés à qui il devra plaire. Souvent dépendant du goût des financeurs, ce financement ne permet pas l'innovation et la prise de risque. Il ne pousse ni l'artiste à garder son esprit critique ni le spectateur à se remettre en question ou à aller vers des territoires inconnus. Sans parler des avantages fiscaux consentis par l'Etat au privé sans contrepartie sur une politique culturelle accessible à tous.
Depuis des années, le régime des intermittents est en crise.. Pour contrôler les artistes, rien de mieux que de s'en prendre à leur indemnisation. Le récent accord sur ce régime est considéré comme "équilibré" par les organisations. Le FN dénonce le coût de ce régime en utilisant le chiffre exagéré de 1,263 milliard d’euros, mais il faut tenir compte du fait que sans ce régime, ses bénéficiaires seraient indemnisés comme les autres salariés. En réalité, le coût de ce régime serait donc d'un peu plus de 300 millions. Que le FN veuille "remettre en ordre" et "opérer un meilleur contrôle des structures" pour reconnaître "les authentiques acteurs du spectacle" n'augure rien de bon pour les artistes et pour la création artistique. Le risque serait que le FN en profite pour couper le financement des artistes qui ne leur plairaient pas.
Enfin, la réforme du CSA est à prendre avec prudence : qui nomme ? sur quels critères ? Rien ne garanti qu'avec cette réforme, le CSA soit plus indépendant du pouvoir politique qu'il ne l'est actuellement, alors qu'un véritable contre-pouvoir citoyen garantissant le pluralisme des opinions et des supports est nécessaire.
Conclusion : Dangereux
Pour la France Insoumise, l'art et la culture sont indissociables de la vie. Ils doivent être partagés entre tous, pas seulement entre ceux qui en ont les moyens. Les affaires de l'esprit doivent être libérés de l'esprit des affaires grâce à un Etat qui assume son rôle de financeur de contenus avec l'objectif d'en favoriser la diversité et la pluralité. Il faut défendre et reconnaître tous les professionnels de la culture, y compris dans les médias dont il faut reconstruire l'indépendance et garantir le pluralisme démocratique.
Abroger les niches fiscales à l’avantage des mécènes et les autres règles sur-mesure faites au profit des fondations privées telles que la fondation Pinault à la Bourse du commerce ou la fondation Louis Vuitton au bois de Boulogne. Interdire le sponsoring privé dans les services publics et les événements culturels et atteindre une part de 10 % de budgets participatifs dans les crédits locaux consacrés à la culture. Porter le budget consacré à l'art, à la culture et à la création à 1 % du PIB chaque année pour : Pérenniser le régime des intermittent·e·s du spectacle sur la base de l’accord du 28 avril 2016; Et soutenir la création, le spectacle vivant, et l'appropriation par tous des œuvres et pratiques culturelles, et ce par le renouveau de l'éducation artistique à l'école et dans les conservatoires, de l'éducation populaire et de la culture en entreprise. Titulariser les précaires et les intermittent·e·s du service public de la culture et de l’audiovisuel. Lutter contre la concentration verticale pour un même type de média, en interdisant les situations de monopole (ou quasi-monopole) national ou régional dans la presse, l’audiovisuel et l’édition et en abaissant la part de marché qui peut être détenu par un seul éditeur. Renforcer et pérenniser le financement de l’audiovisuel public, y compris l’audiovisuel extérieur pour atteindre un niveau comparable à celui de nos grands voisins européens Renforcer les sanctions (suspension, retrait d’autorisation d’émettre) lorsque les médias audiovisuels diffuseront des programmes sexistes, racistes, xénophobes, LGBTIphobes ou portant atteinte à la dignité des personnes en situation de handicap.
Le 1er paragraphe, je me dit que ça irait mieux dans l'intro génrale du thème progrès humain Pour la mesure 97, elle n'est pas prévue dans cette partie, j'aivais prévu quelques lignes dessus qui devraient aller aussi dans l'introduction du thème général progrès humain. Tu ne parles pas de la réforme du CSA. Peut etre ce n'est pas pertinent d'en parler? Je pense que ça pourrait etre bien de développer un peu plus la partie sur les intermittents Pour le dernier paragraphe, je me dis qu'il vaut mieux se servir de la partie propositions de la FI pour exposer le point de vue de la FI Dans les propositions de laec, il faut mettre des liens, soit vers les mesures précises sur le site laec.fr (tu as le lien en cliquant sur "partager la mesure"), soit vers les livrets
Pour le Front National, progrès humain rime avec préservation de l'identité nationale. La logique de repli sur un "peuple français" qui plonge ses racines dans une histoire gauloise chrétienne le conduit à proposer des mesures discriminatoires et inégalitaires.
Toujours tourné vers un libéralisme grandissant pour financer les services publiques, le FN met en place un contrôle et un encadrement des soins, de l'éducation, de la culture, sous prétexte de répondre à des attentes légitimes d'élargissement des droits. Mais il s'agit bien d'asservir ces domaines du progrès humain à l'idéologie d'enfermement sur soi et de rejet des autres cultures, des autres civilisations qui font pourtant la richesse humaine.
J'ai modifié et essayé d'améliorer un peu le texte directement, j'essaye d'améliorer la partie sur les propositions de la FI bientot, et de faire l'intro, j'avait prévu un petit paragraphe pour aussi. Voila j'ai amélioré un peu les propositions FI
(Fait par @amelie)
Mesures FN:
109 Développer le mécénat populaire par la création d’une plate-forme numérique dédiée.
110 Bâtir une loi de programmation du patrimoine pour permettre un meilleur soutien à l’entretien et à la préservation du patrimoine. Augmenter le budget alloué de 25 %.
112 Lancer un grand plan national de création de filières (lycées, universités) des métiers d’art dans nos territoires et implanter un réseau de pépinières d’artistes sur tout le territoire. Restaurer une véritable éducation musicale généraliste dans les établissements scolaires.
113 Réformer le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel avec la création de trois collèges : l’un composé des représentants de l’État, le deuxième de professionnels, le troisième de représentants de la société civile (associations de consommateurs, de téléspectateurs, etc.).
114 « Remettre en ordre le statut d’intermittent du spectacle par la création d’une carte professionnelle afin de préserver ce régime tout en opérant un meilleur contrôle des structures qui en abusent. »
Analyse:
(sur mécénat populaire) Ou comment le FN veut faire du neuf avec du vieux... ce mode de financement existe déjà à travers les nombreux sites de crowfounding (http://financeparticipative.org/observatoire-des-crowdfunders/). Ce mode de financement participatif déjà vanté par F. Pellerin sous Sarkozy (http://www.lefigaro.fr/culture/2014/12/10/03004-20141210ARTFIG00214-fleur-pellerin-encourage-le-crowdfunding-culturel.php) cache en réalité le désengagement de l'Etat en faveur de la jeune création contemporaine, car si le budget alloué reste relativement constant peu sont ceux qui en bénéficient. L'artiste reconnu trouvera des mécènes fortunés et bénéficiera aussi de l'aide publique. Ce type de financement de la création artistique, selon le goût des gens, ne permet pas l'innovation et la prise de risque, peut amener à une création uniforme facilement accessible qui ne pousse pas le spectateur à se remettre en question ou à aller vers des territoires inconnus. De plus, ce mode de financement incertain accentue la précarité des artistes qui seront alors poussés à créer pour plaire au plus grand nombre. Il faut aussi noter que ce type de plateforme numérique est un secteur dominé par les plateforme de prêt (http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20140724trib000841466/le-crowdfunding-se-democratise-en-france.html) - Ce qui a amené la ministre de l'époque à assouplir les règles fiscales (http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20140214trib000815504/crowdfunding-le-projet-de-reglementation-assoupli-en-faveur-des-acteurs.html) si pour les acteurs (en majorité des PME et autres structures commerciales) du secteur il s'agit d'une avancée, ils a jugent trop timide, n'allant pas assez loin dans la dérégulation qui leur donnerait l'avantage sur l'artiste indépendant (http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20131118trib000796354/crowdfunding-le-projet-de-reglementation-du-secteur-fait-debat.html)
Mesures FI:
Abroger les niches fiscales à l’avantage des mécènes et les autres règles sur mesure faites au profit des fondations privées telles que la fondation Pinault à la Bourse du commerce ou la fondation Louis Vuitton au bois de Boulogne. • Intégrer les oeuvres d’art dans l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), et intégrer les revenus tirés de leur vente au barème usuel de l’impôt sur le revenu. • Interdire le sponsoring privé dans les services publics et les événements culturels et atteindre une part de 10 % de budgets participatifs dans les crédits locaux consacrés à la culture.