Open Tiriel opened 7 years ago
Encore une fois, derrière les demi-mesures floues proposées par le Front National se cache une absence de proposition concrète viable, et surtout en l'occurrence une absence réelle de lutter contre la finance et les dérives du néo-libéralisme.
Le plan de réindustrialisation proposé ici, ainsi que l'association proposée de l'industrie avec "l'Etat-stratège" masque son manque de réalisme derrière un concept largement dépassé. L'Etat-stratège ici évoqué serait comme un chef d'orchestre qui tenterait de donner des priorité à une industrie qui en a de moins en moins cure, sans pour autant proposer de réels investissements nécessaires à une relance de l'économie.
La mesure prônant un contrôle "des investissements" et la création d'un fond de protection sera elle aussi inefficace si elle ne s'accompagne pas non-plus d'un contrôle accru sur les transactions financières ou sur les banques d'investissement de manière générale. Si le programme du Front National propose d'appliquer des pansements de dernière minute pour contrer les opérations d'achats, elle ne propose pas pour autant de légiférer pour empêcher a priori la cannibalisation de notre économie.
Ce qui saute aux yeux c'est donc le peu de mesures proposées, l'absence de proposition concrète hormis le fameux fond souverain, et le silence assourdissant du Front National sur des sujets d'importance, comme la séparation des banques de détail et des banques d'investissement, pourtant unanimement souhaitée par l'ensemble de la classe politique sauf à droite, ou l'encadrement des versements de dividendes, qui impacte pourtant pourtant fortement l'économie réelle en étant en hausse constante au détriment de l'investissement.
Quelques mesures de l'Avenir En Commun:
Mise en commentaire de la section Sécurité Sociale non pertinente ici, mais gardée au cas où.
Les baisses d’impôts sont annoncées sans logique d’ensemble de répartition de l’effort. En particulier les impôts des plus riches n’augmenteront pas, et même baisseront puisque ceux-ci pourront transmettre du capital au sein de la famille, ou vendre des parts d’entreprises sans contribuer à l’effort collectif. L’idée d’une taxe contre l’évasion fiscale a quelque chose de risible, si l’on était pas certain que le Front National ne l’avançait que pour l’annonce, sans aucune intention de lutter contre la fraude fiscale, dont ses membres son coutumiers [sourcer].
FI L’impôt universel lutte de manière concrète contre l’évasion fiscale : vivre à l’étranger n’empêche pas de payer la différence entre les impôts du pays d’accueil et celui qui aurait été payé en France. Le lissage de l’effort fiscal sur 14 tranches permet de mieux répartir l’effort, avec des tranches hautes à 90 %.
Le rétablissement d'une monnaie nationale, fantasme de longue date du nationalisme, aurait selon toute vraisemblance des conséquences désastreuses. La France ayant un fort déficit commercial (les importations sont plus conséquentes que les exportations, de presque 50 milliards d'euros en 2016), la valeur de la nouvelle monnaie française chuterait drastiquement. Cette dévaluation serait donc accompagnée d'une inflation qui impacterait fatalement le porte-feuille des français dans leur ensemble, sans parler des répercussions dans les entreprises.
Concernant les normes, une norme n'est jamais imposée, elle est d'application volontaire. Les réglementations, elles, sont imposées, et tous les produits commercialisés en France doivent les respecter.
Au sujet de la taxe à l'embauche des travailleurs étrangers (même européens), ainsi que le favoritisme aux entreprises françaises pour l'accès aux marchés publics et la taxe sur les importations, ces mesures à elles seules ne suffiront pas à préserver la France et ses intérêts. En effet, on peut supposer sans trop se tromper que si la France venait à taxer les travailleurs étrangers ou à discriminer les entreprises étrangères, les français établis hors de France subiraient à leur tour des lois équivalentes en guise de mesure de rétorsion. Il faut donc s'attacher à modifier les règles de manière globale au sein de l'UE, et chercher à améliorer les conditions de travail partout, afin de tuer à la source la concurrence déloyale. .
Du côté de la France Insoumise, nous pensons que les problèmes ne se régleront pas en nous repliant sur nous même. Lorsque le système dans lequel nous sommes est fautif, en sortir est illusoire. Il est bien plus intéressant d'essayer de le changer au profit de tous. Ainsi, les éventuelles mesures de rétorsions doivent être prises vis à vis des pays où les conditions sont moins bonnes que chez nous, afin de les inciter à changer.
Pour la partie protectionnisme, comme je te disais, j'imaginais plus parler de l'absence de lutte contre la finance et la spéculation. Ce qui implique aussi de parler des mesures de la FI contre ça (taxation des transactions financières et pas mal d'autres). Aussi, si on parle du protectionnisme du FN, il faut parler du protectionnisme solidaire de la FI. Au pire je reprendrais ça plus tard.
Et aussi, il faut penser à mettre des liens dans les textes, pour appuyer ses arguments, donner des sources, améliorer le référencement de pages intéréssantes, etc...
Oui au temps pour moi, les liens sont restés dans mes fav, je les ajoute tout à l'heure. Je vais ajouter un paragraphe sur l'absence de mesure contre la finance sauvage aussi
Quelques liens qui pourraient t'aider :
J'ai oublié autre chose, dslée si je te surcharge. C'est très important de dire aussi que le FN ne prévoit pas du tout de relance de l'investissement, contrairement à la FI. Il ne comptent que sur des recettes libérales en fait: baisse d'impots, baisses de charges...En fait ils comptent juste poursuivre la politique d'austérité. Tu peux vérifier sur leur document de chiffrage: https://www.marine2017.fr/wp-content/uploads/2017/02/texte-chiffrage-version-finale-.pdf Ca permettrait de mettre en valeur le plan de relance de l'investissement de la FI.
Quelques liens pour t'aider la dessus:
Je remets ici la section Sécurité Sociale, au cas où elle serait utile à quelqu'un.
Mesures emblématiques :
Loin de la volonté affichée de pérenniser la Sécurité Sociale, le Front National se livre encore une fois à des annonces de mesures qui s'annoncent contradictoires. Alors que le programme dans son ensemble est axé sur des baisses d'impôts, ils proposent aussi de baisser les charges sociales sur les TPE/PME par la transformation du CICE en allègement de charges dans leur cas. Concrètement, les TPE et PME qui représentent 49 % de l'emploi salarié en France verraient donc leurs cotisations sociales baisser, alors que les 51 % d'entreprises restantes non.
Cette baisse de contribution n'étant pas compensée par une hausse d'impôt devra donc soit être rattrapée sur les cotisations des autres entreprises, créant donc des inégalités entre les salariés de différents types d'entreprises, ou bien en reportant un autre revenu d'Etat spécifiquement pour financer la Sécurité Sociale, ou bien en effectuant des coupes dans les remboursements.
Car il ne faut pas s'y tromper, si la mesure suivante propose de garantir "le remboursement de l'ensemble des risques", elle ne garanti pas leur remboursement à taux plein. De plus, si elle propose de pérenniser le financement de la Sécurité Sociale en simplifiant son administration, cela veut donc dire une diminution du nombre de fonctionnaires qui lui sont affectés, et donc probablement une augmentation du délai de remboursement, ainsi qu'une baisse dans la qualité d'écoute, d'accueil, et de traitements des cas inhabituels ou problématiques.
FI
Sur le protectionnisme, c'est un peu trop long (390 mots) et à mon avis ça pourrait etre pas mal réduit. Rien que le 2ème paragraphe pourrait etre réduit de moitié à mon avis, en disant en gros que c'est déja le cas. En général je pense qu'il vaut mieux aller droit au but, éviter les phrases trop générales, comme par exemple " Lorsque le système dans lequel nous sommes est fautif, en sortir est illusoire". La phrase "Il convient de plus de noter que le Front National ne propose aucune mesure pour lutter contre les dérives des marchés, le capitalisme sauvage et les conséquences des crises financières." me semble pas utile, c'est l'objet de la partie finance. Et par exemple, pour donner un exemple "d'économie de mots", dans cette phrase, on peut tres bien supprimer "Il convient de plus de noter que ". Sur l'idée de mesures de rétorsions suite à des mesures protectionnistes, c'est pas faux, mais à mon avis l'argument se retourne aussi contre la FI: C'est pas parce que notre protectionnisme est "solidaire" qu'on ne subira pas la meme chose. Une différence c'est que les prévisions d'inflations de la FI sont plus réalistes que celles du FN, j'en parle dans la partie "économie générale" Je pense qu'il vaut mieux insister sur ce qui différencie le protectionnisme solidaire (lutte contre la concurrence déloyale due aux conditions de travail indigne, destruction de la nature...) du protectionnisme
Pour finance, l'idée d'Etat-stratège me dérange pas trop en fait, je pense que ça va plutot dans le bon sens. En fait c'est bidon cette mesure, elle est pas prévue dans le budget, c'est ce que je dis dans la partie économie générale ou je dis qu'il n'y a pas d'investissements prévus. Et y'a rien de concret pour augmenter les pouvoirs de l'Etat pour qu'il redevienne "stratège". Pour le fond souverain, j'en parle dans "économie générale" aussi, en fait ça existe déja à travers la BPI, et en plus ce qui est prévu c'est que ce seront les chefs d'entreprises qui vont le gérer.
Du coup, je trouve que ton 2ème paragraphe n'est pas très utile
Le reste pourrait etre réduit à mon avis. Je trouve qu'il manque l'idée que le protectionnisme, ou le "patriotisme économique" ou son plan de "réindustrialisation", c'est pas de la lutte contre la finance, c'est juste relancer un capitalisme national, une finance nationale, mais que c'est largement insuffisant pour lutter contre la finance, qui va juste d'adapter à ces nouvelles conditions. Aussi, comme en fait y'a rien de concret dans le programme contre la finance, tu pourrais rajouter les mesures qui parlent de fraude et d'évasion fiscale, ce sont je crois les seules mesures directement contre la finance, et elles sont floues et pas du tout concrètes. Après, j'avais une idée assez précise sur cette partie, donc essaies de faire ce que tu peux, mais ce sera peut etre plus simple que je la reprenne quand j'aurais le temps
Finance :
Mesures FN:
34 Mettre en place un plan de ré-industrialisation dans le cadre d’une coopération associant l’industrie et l’État-stratège pour privilégier l’économie réelle face à la finance spéculative.
39 Assurer la protection des secteurs stratégiques et porteurs par un contrôle des investissements étrangers qui portent atteinte aux intérêts nationaux grâce à une Autorité de Sûreté Économique. Créer sous la tutelle de la Caisse des Dépôts et Consignations un fonds souverain avec la double mission de protéger les entreprises des fonds vautour ou des OPA hostiles et de prendre des participations dans des secteurs porteurs.
43 Remettre de l’ordre dans nos finances publiques par la fin des mauvaises dépenses publiques (notamment celles liées à l’immigration et à l’Union européenne) et par la lutte contre la fraude sociale et fiscale. Sortir de la dépendance aux marchés financiers en autorisant à nouveau le financement direct du Trésor par la Banque de France.
78 Lutter efficacement contre l’évasion fiscale pour préserver notre modèle social en s’attaquant aux paradis fiscaux et en créant une taxe sur l’activité réalisée en France par les grands groupes et les profits qui auraient été détournés.
Analyse:
Le contrôle des investissements semble être une bonne chose, ainsi que la création d'un fonds souverain, mais ce fond existe déjà à travers la BPI. Il est prévu qu'il soit géré par les chefs d'entreprises directement, et rien ne garantit que ces sommes ne finiront pas par grossir les profits et les dividendes des entreprises. Les investissements pour la ré-industrialisation sont nécessaires pour une relance de l'économie, mais ne sont pas prévus dans le budget. Le FN propose en quelques sortes d'appliquer des pansements de dernière minute contre les opérations d'achats, mais ne propose pas pour autant de légiférer, ni un contrôle accru sur les transactions financières ou les banques d'investissement, et le risque est de dépenser toujours plus pour sauver l'industrie française et compenser les méfaits de la finance, qui pousse à la désindustrialisation.
Pour sortir de la dépendance aux marchés financiers, il faudrait développer d'autres formes de financements, ce que le FN ne fait pas vraiment. Remettre en cause la légitimité de la dette de l'Etat, et augmenter les recettes fiscales en imposant les plus riches, avoir aussi un budget équilibré. Taxer aussi la spéculation et la finance, qui appauvrit l'économie réelle. Les versements de dividendes ont été multipliés par 7 en 20 ans, ils augmentent continuellement, même quand les profits baissent. En 2012 ils représentaient 85% des profits, et 2,6 fois le montant total des investissements. Il est aussi indispensable de lutter réellement contre la fraude, l'évasion et de l'optimisation fiscale, alors que les mesures du FN dans ce domaine n'ont rien de concret, et ne parlent du problème des niches fiscales. S'attaquer à tous ces problèmes pourrait augmenter considérablement les recettes de l'Etat, et réduire sa dépendance aux marchés financiers, sans imposer de cure d'austérité.
Conclusion : Mensonger
Quelques mesures de l'Avenir En Commun:
Réindustrialiser le pays par l'investissement, le rétablissement de plans de filières, la création de pôles publics et la défense des industries stratégiques.
Séparer les banques d'affaires et de détail, et créer un pôle public bancaire ; Accorder une licence bancaire à la Banque publique d'investissement (BPI).
Audit citoyen de la dette publique; S'exonérer du pacte de stabilité et des règles européennes encadrant les déficits.
Contrôler les mouvements de capitaux.
Instaurer une taxe réelle sur les transactions financières.
Mettre fin à la cotation continue des entreprises en Bourse.
Interdire aux entreprises de distribuer un montant de dividendes supérieur à leurs bénéfices et donc d'emprunter pour distribuer des dividendes.
Mettre fin au dumping à l'intérieur de l'UE par une politique volontariste et rapide d'harmonisation sociale et fiscale par le haut dans toute l'UE avec inscription d'une clause de non-régression des droits sociaux (plan A pour l'Union Européenne).
Mettre fin à l'indépendance de la Banque centrale européenne, autoriser le rachat de la dette publique directement aux États, interdire à la BCE de couper les liquidités à un État membre (plan A): Réquisitionner la Banque de France (plan B).
Rendre effectif le droit de réquisition des entreprises d'intérêt général par l'État.
Protectionnisme :
Mesures FN :
35 Soutenir les entreprises françaises face à la concurrence internationale déloyale par la mise en place d’un protectionnisme intelligent et le rétablissement d’une monnaie nationale adaptée à notre économie, levier de notre compétitivité.
36 Afin d’assurer la protection des consommateurs et la concurrence loyale, interdire l’importation et la vente de produits provenant de l’étranger qui ne respectent pas les normes imposées aux producteurs français. Parallèlement, soutenir le « Fabriqué en France » par un étiquetage obligatoire, clair et loyal sur l’origine des produits et denrées commercialisés en France.
37 Instaurer un vrai patriotisme économique en se libérant des contraintes européennes et en réservant la commande publique aux entreprises françaises si l’écart de prix est raisonnable. Réserver une partie de la commande publique aux PME.
38 Supprimer sur notre territoire la directive « détachement des travailleurs » qui y crée une concurrence déloyale inadmissible. Mettre en place une taxe additionnelle sur l’embauche de salariés étrangers afin d’assurer effectivement la priorité nationale à l’emploi des Français.
59 Instaurer une Prime de Pouvoir d’Achat (PPA) à destination des bas revenus et des petites retraites (pour les revenus jusqu’à 1500 euros par mois), financée par une Contribution Sociale sur les Importations de 3 %.
Analyse:
Le rétablissement d'une monnaie nationale aurait vraisemblablement des conséquences désastreuses. La France ayant un fort déficit commercial (les importations dépassent les exportations de presque 50 milliards d'euros en 2016), la valeur de la nouvelle monnaie française chuterait drastiquement. Cette dévaluation serait donc accompagnée d'une inflation qui impacterait fatalement le porte-feuille des français dans leur ensemble, et des entreprises.
Les mesures protectionnistes du FN à elles seules ne suffiront pas à préserver la France et ses intérêts. On peut penser que si la France taxe les travailleurs étrangers ou les entreprises étrangères, des mesures de rétorsion seraient prises, qui pourraient faire monter les prix d'une manière plus importante que ce que prévoit le FN (une accélération progressive jusqu'à 2,5% en 2020).
Pour cela, il faut tenir compte des conditions de production, qu'il s'agisse de l'exploitation des travailleurs et des dégâts écologiques. Les produits qui ne respectent pas les normes imposées aux producteurs français sont déjà interdits, et tous les produits commercialisés en France doivent les respecter. On ne voit donc pas ce que cette mesure apportera de plus. Il faut surtout chercher à améliorer et harmoniser les conditions de travail partout, et arrêter la concurrence déloyale. Au niveau de l'Union Européenne, il ne suffit pas de supprimer la directive sur le travail détaché, mais il faut aussi agir pour en finir avec le dumping fiscal et social. Et en faire de même au niveau mondial, car le repli sur nos frontière nationales ne nous mettra pas à l'abri pour autant de la concurrence déloyale.
Conclusion : Dangereux
Mesures FI :
Adopter des mesures anti-dumping d'urgence sur les industries stratégiques (acier, photovoltaïque…), augmenter immédiatement les droits de douane pour les pays aux droits sociaux limités (travail des enfants, absence de droits syndicaux), prendre des mesures de rétorsion commerciales contre les paradis fiscaux.
Instaurer une taxation sociale aux frontières sur la base du droit social du pays exportateur (salaire minimum, droit à la retraite, etc.) en cas d’absence d’accord bilatéral comportant des exigences sociales ; Mettre en place une taxation des importations sur les entreprises ayant délocalisé, taxation qui alimenterait un « Fonds solidaire d’aide à la relocalisation et de lutte contre les délocalisations ».
Imposer une taxation écologique aux frontières : Introduire une contribution carbone sur le transport de marchandises et une taxe kilométrique suivant la distance parcourue; Créer un crime international d'écocide (atteinte grave à l'environnement) jugé par un tribunal international de justice écologique ou dans le cadre de la Cour pénale internationale.
Mettre fin au dumping à l'intérieur de l'UE par une politique volontariste et rapide d'harmonisation sociale et fiscale par le haut dans toute l'UE avec inscription d'une clause de non-régression des droits sociaux.
Cesser d'appliquer unilatéralement la directive sur le détachement de travailleurs en France : la législation nationale doit s'appliquer totalement, y compris concernant les cotisations sociales patronales et salariales.
Sortir de l'Organisation mondiale du commerce et renforcer la Cnuced comme organe légitime pour organiser le commerce mondial en fonction de l'intérêt général des peuples, à la place des G20, G7, FMI et OMC.
Construire une autre politique internationale des échanges commerciaux, basée sur la coopération; En finir avec la Françafrique : respecter l'indépendance des États africains et la souveraineté des peuples.
Prévisions d'inflation de 4,2%/an.
Introduction
Sur l’économie et les finances publiques, Le FN veut présenter un visage « social » mais son programme nous dit le contraire. Exonération de cotisations et exemptions fiscales, « patriotisme économique » qui défend le capital français mais pas les travailleurs, ni l’écologie : autant d’exemples qui trahissent son pseudo-virage social.