JulienNigon / SpellcasterUniversity-Bug-Report

Repository only used as a bug tracker for Spellcaster University
https://sneakyyakstudio.com/
6 stars 4 forks source link

Réflexion sur le gameplay (ou équilibrage?): la gestion de l'or #773

Open Salvador1312 opened 4 years ago

Salvador1312 commented 4 years ago

Bon là je vais être un peu plus long car je vais relater ma première campagne et du coup ma première surprise au niveau du gameplay: l'aspect finances m'avait posé question.

Pour expliquer, j'ai direct entamé le jeu en voulant faire mon anarcho-gauchiste primaire, donc jme suis dit que l'argent c'était caca: pas de frais d'inscription, pas de pré-sélection, repas gratis (bio pourquoi pas mais j'avais peur que ça redevienne payant, il serait bon de préciser ce point dans l'info-bulle), dortoir auto-géré, je refuse tous les racistes, j'accepte tout le monde sans distinction de richesse, au diable le roi, les marchands et l'Eglise, vivent les paysans, les aventuriers et les orcs! Invariablement je refusait la quête des marchands et jme retrouvais donc avec la mission "la magie pour tous", ok.

Ce genre d'auto-limitation a aussi pour but de vérifier la viabilité d'un certain style de jeu ainsi que les challenges que ça peut imposer.

Mais alors que je serrais les dents et le fessier en voyant poindre le zéro thunes et l'impossibilité d'assumer les frais en me demandant ce que ça allait induire, je vois que bizarrement ça passe et que personne ne me demande de comptes. J'avoue que c'est assez contrintuitif pour un joueur de jeux de gestion. Je m'attendais à une ptite fessée type "la gratuité c'est bien gentil, mais il faut être réaliste gnagnagna!" et même pas.

Du coup jme suis dit que le pire, c'est qu'en promettant un salaire mensonger de 10po par tête, j'allais pouvoir profiter du bonus de besoins en prime... Ya ptet un soucis à ce niveau-là. Mais comme jsuis réglo, j'ai fait toute la campagne avec salaire minimum histoire de ressentir mon manque de flouze; seulement avec une impression de manque de résistance du jeu. Là où j'ai un peu moins respecté mon truc, c'est que dès que j'avais un peu sous, je claquais tout dans le deck principal avant que les charges n'arrivent, comme mamie devant télé-achat.

La difficulté principale était donc de n'avoir quasiment pas accès à ce deck (donc au-revoir réfectoires, dortoirs et foyers sup), et donc de ne baser mon école que sur un ptit nombre d'étudiants que je pouvais assumer (donc autant dire que "magie pour tous", je l'avais bien profond dans le fondement). De plus, niveau diplo ça posait pas mal de soucis avec tous ces taxeurs du royaume et de l'inquisition (les orcs au moins ils comprennent le langage de la bouffe!). Ce n'est qu'arrivé à la 5e partie dans les marais avec les baisses de santé et santé mentale que je pensais insurmontables avec mon économie de pauvre que j'ai pris le paris inverse: masse étudiants et profs dans une file infernale d'aller-retours foyer/école (en parlant de pauvre, mon ordi tout pourri n'a pas apprécié la blague). Bon là, j'ai vu la puissance du nombre en terme de mana et j'ai pu enfin valider "magie pour tous". Dernière mission, idem: masse monde. Là où jme suis enfin retrouvé bloqué, c'est dans les missions sur base de thunes. Pas loupé, j'ai paumé (mais notamment à cause du point soulevé par d'autres: je pensais à genre trois ou quatre objectifs là où il y en avait sept) avec tout de même six objectifs remplis. Bon désolé c'est un peu long, mais ça fait un ptit retour sur expérience d'une game de pauvre en prime.

Maintenant, pour en venir au vif du sujet: le manque de résistance du jeu dans la gestion des pépettes. Comme je disais, faut pas oublier que quelqu'un habitué à jouer à des jeux de gestion s'attend à de sérieux ennuis en cas de mauvaise économies, mais là ça va ça passe. Alors, bien entendu, RIEN n'empêche de sortir des sentiers battus hein, respectez votre projet et votre vision (et pis vu l'importance du sujet, aussi votre edt et vos propres ressources justement (déjà, franchement chapeau!)). C'est juste que j'ai trouvé ça dommage de sentir qu'on pouvait plus ou moins se passer d'argent, même si ça amène un certain challenge d'un autre côté.

A noter que j'ai croisé l'info hier qu'il y a avait un malus d'enseignement en cas de paie non tenue si j'ai bien compris, mais je n'avais pas capté in-game. J'irai voir ça, mais il faudrait ptet l'annoncer d'une manière ou d'une autre dans le jeu, ou en augmenter l'effet pour le rendre plus saillant.

Mais si l'envie vous en dit et que les moyens vous le permettent, une suggestions pour ajouter un peu de piquant à cet aspect. Une chose toute bête (dans l'idée, je sais): la possibilité de tomber dans le négatif et que trop creusé, un déficit pourrait devenir dangereux. D'une, ça aurait évité que je réussisse à me payer quelques cartes avec des rentrées ponctuelles d'argent. De deux, cela pourrait faire un indicateur pour des malus divers: baisse de prestige, grèves de profs, baisse de génération de mana, déclenchements d'accidents (type incendies à cause du manque d'entretien), etc. Ce genre d'évènements pourrait survenir sur la base de seuils du déficits ou sur sa durée (pas de retour dans le vert pendant une période donnée). A part ça, j'avais croisé une idée, que je reprends donc, de prêteurs (marchand ou académie?) qui pourraient vous rappeler à l'ordre de manière brutale. C'est une idée aussi.

Voili voilou désolé pour le pavé, mais c'était en fait la première chose qui m'avait interpellé en débutant dans le jeu (qui reste un petit bijou, rappelons-le :))

kaori01 commented 4 years ago

superbe analyse qui recoupe mes questions à propos de l'argent :)

Ceci dit, tu pourrais pousser ton concept en ne refusant pas les élèves racistes, mais en les acceptant et en faisant en sorte qu'ils ressortent de ton école en ayant perdu ce trait (les lits de repentance sont là pour ça!... et ils marchent aussi sur les profs si tu as un lit pour eux ;) ).

Neelan22 commented 4 years ago

Très bonnes suggestions, merci pour ton investissement ! Il y a effectivement du rééquilibrage à faire, et on va garder tout ça dans un coin de tête.