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bonjour

j'utilise le flux complet + brief détaillé il manque plusieurs actus du jour dans le flux (nas rackables, vulkan, fb cloud gaming, dtk mac)

voir le flux ```xml Next INpact- Flux Complethttps://www.nextinpact.comL'actualité Hardwarefr-frMon, 26 Oct 2020 18:17:16 +0000 <![CDATA[Itinérance 2G/3G Free et Orange : les arguments de Bouygues et SFR, opposés à une prolongation]]> https://www.nextinpact.com/article/44338/itinerance-2g3g-free-et-orange-arguments-bouygues-et-sfr-opposes-a-prolongation https://www.nextinpact.com/article/44338/itinerance-2g3g-free-et-orange-arguments-bouygues-et-sfr-opposes-a-prolongation Mon, 26 Oct 2020 14:16:50 +0000 Sébastien Gavois, https://www.nextinpact.com/article/44338/itinerance-2g3g-free-et-orange-arguments-bouygues-et-sfr-opposes-a-prolongation#/page/1 L’Arcep vient d’autoriser Free et Orange à prolonger leur contrat d’itinérance de deux ans. Le régulateur publie au passage les retours de Bouygues Telecom et SFR, qui s’y opposaient farouchement. De son côté, Alternative Telecom souhaite des améliorations pour les opérateurs virtuels. Aucun d’entre eux n’a visiblement été entendu. 

Depuis son lancement en France, le quatrième opérateur – Free Mobile – dispose d’un accord d’itinérance sur les réseaux 2G et 3G d’Orange. En 4G, chacun déploie de son côté. Il devait se terminer à la fin de l’année – après une baisse progressive des débits (384 kb/s depuis le début de l’année) – mais le 24 février l’Arcep a reçu un avenant à cet accord.

« Signé le 19 février 2020, cet avenant prolonge la période d’extinction de l’itinérance nationale de Free Mobile sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’au 31 décembre 2022 », expliquait le régulateur. Dans les grandes lignes, il reprend les mêmes modalités techniques et financières.

Les arguments de Free Mobile

Le débit de 384 kb/s maximum est ainsi maintenu avec « l’absence d’augmentation de la capacité des liens d’interconnexion entre le cœur de réseau de Free Mobile et celui d’Orange pour l’écoulement du trafic total en itinérance ». De plus, un nouveau mécanisme financier sera introduit en 2022 afin d’inciter « à la réduction du nombre de clients Free Mobile utilisant le Réseau 2G/3G d’Orange », explique rapidement Free sans donner plus de détails.

Pour justifier sa demande, le dernier arrivé expliquait qu’il était dans l’« impossibilité […] de rattraper le standard de couverture du marché qui a nettement augmenté avec l’accord de mutualisation Crozon et les obligations New Deal » malgré « un déploiement très volontariste ». Il ajoutait aussi « le besoin de bénéficier d’une couverture 2G au même titre que les autres opérateurs de réseaux mobiles ».

Pour rappel, Free Mobile ne dispose pas de licence 2G, contrairement à ses trois concurrents, il doit donc s’appuyer sur un partenaire, Orange en l’occurrence. Free met en avant une « attrition lente » du nombre d’abonnés et l’utilisation de la 2G par ses concurrents comme technologie de repli « dans certaines situations notamment en indoor ou en heures de pointe ». Il souhaite donc lui aussi continuer à en profiter.

Lors de la réception de cette demande, l’Arcep avait informé les acteurs du marché en leur laissant la possibilité de faire des retours. Comme expliqué dans notre LeBrief matinal, le régulateur a donné son aval à cet avenant en précisant les principaux éléments de son raisonnement.

Mais il publie aussi les retours des opérateurs (parfois caviardés sur certains points sensibles). Nous les avons analysés. Sans surprise, ils étaient farouchement opposés à prolonger de deux ans l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange.

Bouygues s‘y « s’oppose vigoureusement », pour la 2G et la 3G

Bouygues Telecom n’y va pas par quatre chemins et « s’oppose vigoureusement à la prolongation de ce contrat dont l’Autorité devrait exiger l’annulation ». Plusieurs points sont mis en avant.

Tout d’abord, l’opérateur rappelle que l’itinérance devait être une « mesure transitoire avec pour seul objectif de permettre au nouvel entrant de compenser son entrée tardive sur le marché […] La nouvelle prolongation envisagée, en étendant à douze ans la durée de l’itinérance » dérogerait dès lors à la règle. A fortiori alors qu'« en Europe, aucun opérateur entrant sur le marché mobile n’a bénéficié d’une itinérance aussi longue, la durée moyenne des contrats se situant entre 4 et 6 ans ».

L’opérateur ne s’arrête pas en si bon chemin et affirme que son concurrent « a d’ailleurs dépassé tous les seuils de couverture au-delà desquels l’Arcep, comme l’Adlc [l'Autorité de la concurrence, ndlr], ont estimé qu’il n’était plus légitime de maintenir l’itinérance ». Aujourd’hui, « il n’existe plus d’asymétrie concurrentielle telle que l’accord d’itinérance devrait être maintenu », affirme-t-il. Bouygues Telecom ajoute que « des partenariats importants » ont été signés par Free Mobile depuis 2016, date de la première prolongation du contrat avec Orange.

Concernant la 2G, il n’y a pas de raison de conserver l’itinérance pour Bouygues Telecom. L’opérateur s’appuie sur l’analyse de son propose réseau où « la proportion de terminaux « 2G only » a fortement décru au cours des dernières années » : « Si ces terminaux représentaient encore [SDA] du parc de terminaux Bouygues Telecom en 2016, leur part n’était plus que de [SDA] au premier trimestre 2020. Il est évident qu’une telle proportion de terminaux 2G ne saurait être qualifiée de significative ». Les chiffres précis sont marqués d’un sceau « SDA » signe d’un caviardage au titre du Secret Des Affaires.

Ce serait même pire pour Bouygues Telecom qui reprend un argument de l’Autorité de la Concurrence à son compte : « si l’Arcep autorisait la prolongation de l’accord 2G alors même qu’il n’est plus justifié au regard de la taille du parc de terminaux, elle risquerait d’inciter Free Mobile à maintenir un réseau sous-dimensionné en lui garantissant "un filet de sécurité voix" ».

Pour Bouygues, Free est un « opérateur majeur » des télécoms

Bref, « Free Mobile est devenu un acteur majeur du marché de la téléphonie et dispose d’un réseau […] comparable à celui de ses concurrents », affirme Bouygues Telecom. Ce dernier ajoute à plusieurs reprises que Free Mobile ne peut ainsi plus être « qualifié de nouvel entrant » sur le marché des télécoms, mais doit être considéré comme un « opérateur majeur ».

Pour Bouygues Telecom, « si l’Arcep validait ce renouvellement, elle prendrait le risque de déstabiliser durablement les marchés de la téléphonie mobile en pénalisant Bouygues Telecom et SFR ». De plus, autoriser une nouvelle fois la prolongation du contrat ne saurait se faire « sans contrevenir gravement à l’ensemble des principes qu’elle a fixés en matière de partage de réseau mobile ».

SFR exhorte l’Arcep à ne pas jouer les prolongations

Même son de cloche chez SFR : « une telle prolongation de cet accord d’itinérance 2G/3G ne doit pas être acceptée par l’Arcep ». Trois points généraux sont mis en avant : elle « serait contraire, d’une part, aux engagements pris devant l’Arcep le 30 juin 2016 et, d’autre part, au principe de prévisibilité juridique », « ne trouve pas de justifications objectives » et enfin « octroie à Free un avantage concurrentiel inacceptable et induit des effets gravement anticoncurrentiels dommageables au marché ».

La marque au carré rouge détaille ses arguments, notamment avec l’aspect financier : « l’objectif affiché de Free Mobile est bien de réduire ses investissements mobiles et bénéficier d’une itinérance peu coûteuse en zone rurale est son moyen d’y parvenir. En zone rurale, où la population est moins importante, elle permet d’éviter la construction de milliers de sites ; que l’on ne s’y trompe pas : l’itinérance coûte moins cher dans ces zones rurales que l’investissement en propre dans un réseau ».

Pour SFR, « Free avait tous les moyens pour déployer son réseau depuis 10 ans mais n’a pas anticipé l’extinction de son itinérance ». La société donne quelques chiffres : « sur la période 2010 à 2016, Free Mobile n’a déployé en propre en moyenne que 1100 sites/an (source ANFR, hors zones blanches sur lesquelles il est accueilli en RAN sharing [partage de réseau, ndlr] par les autres opérateurs) ; ce n’est qu’à l’approche de la fin de son contrat que ses déploiements ont augmenté à 2300 sites/an sur la période 2017/2019 ».

Pour SFR, en ayant investi « plus tôt et plus fort », Free Mobile disposerait maintenant d’un réseau comparable à Crozon ou à Orange. Inutile donc, pour la marque au carré rouge, de prolonger l’accord d’itinérance dans ces conditions.

L’étrange comparaison de SFR sur les déploiements

L’opérateur se livre ensuite à un drôle d’exercice en comparant le total des « sites Free déclarés à l’ANFR "en service" ou en "projet approuvé" (i.e les sites sécurisés par Free qu’il va déployer dans les 6 – 12 prochains mois) » à ceux en service chez ses concurrents, mais sans comptabiliser les « projets approuvés »… ce qui revient un peu à mettre des poires en face d’une salade de fruits.

De cette bien étrange comparaison, il ressort que « Free disposera bientôt d’un nombre de sites inférieur de seulement 3 % » comparé à Bouygues Telecom (avant dernier du classement). Sur les chiffres publiés début avril par l’ANFR on obtient un écart de 9 % en prenant une base comparable, c’est-à-dire avec les sites autorisés.

SFR comparaison 3G

Sur la question de la 2G, SFR propose sa vision de la situation : « Les fréquences sont neutres technologiquement et il ne tient encore une fois qu’à Free Mobile d’investir pour allumer la 2G sur les fréquences dont il dispose déjà (1800 MHz). Free avait d’ailleurs indiqué dans sa réponse à la consultation en 2013 sur le refarming des fréquences 1800 MHz [leur réutilisation pour d’autres usages que ceux prévus initialement, ndlr] vouloir en faire une utilisation en GSM, ce qu’il n’a jamais fait ».

Nous avons demandé confirmation à l’Arcep si, comme l’affirme SFR, « Free Mobile peut allumer des fréquences [dont il est attributaire, ndlr] en 2G s’il le souhaite » alors qu’il ne dispose pas de licence. Nous mettrons à jour cette actualité si besoin.

SFR pointe des avantages financiers pour Orange…

Concernant « l’avantage concurrentiel inacceptable », la marque au carré rouge explique que « la prolongation de cet accord d’itinérance 2G/3G permettra à Free Mobile de proposer la même couverture géographique qu’Orange en 2G /3G et la même qualité de service dans certaines zones du territoire métropolitain ».

Mais SFR y voit aussi un autre avantage important : « le réseau d’Orange reste un filet de sécurité pour ses appels voix ….. filet de sécurité qui permet de réduire les coûts fixes de maintenance et d’exploitation en cas de panne sur son propre réseau ».

Tirant tous azimuts, SFR s’en prend aussi à Orange : « Les loyers perçus par Orange, leader historique, au titre de l’itinérance Free Mobile, représentent un avantage financier significatif ». Ils augmentent le chiffre d’affaires sur le mobile et « peuvent être assimilés à de la marge brute, contribuant à conforter la position financière d’Orange ».

On se souviendra à ce sujet d’une déclaration de Free en 2012 : « La fourniture de l’itinérance 2G au quatrième entrant est pour chaque opérateur historique une obligation acceptée dans le cadre des licences 3G. Free Mobile
s’est d’ailleurs vu proposer avant son lancement des tarifs d’itinérance plus compétitifs par d’autres que le partenaire finalement retenu pour la qualité de son réseau. Ces opérateurs hier désireux de conclure ce contrat avec Free Mobile condamnent aujourd’hui le principe de l’itinérance ». Huit ans plus tard, la situation semble être la même.

…et le risque de « pratiques anticoncurrentielles » sur la 5G

S’adressant à l’Arcep, l’opérateur en profite pour soulever la question des éventuelles « incidences de négociations menées entre Free Mobile et Orange » : « Si un tel comportement ne paraît pas affecter la légalité de la décision de l’Arcep relative à l’examen de l’avenant […] il pourrait, en revanche, caractériser des pratiques anticoncurrentielles, telles qu’une entente, de nature à affecter la légalité des décisions d’attribution de fréquences 5G ».

Pour la marque au carré rouge, les deux partenaires-concurrents « ont certainement échangé des informations sensibles sur leurs réseaux, tout en échafaudant leurs stratégies de déploiements et d’utilisation des fréquences et présentant des candidatures concurrentes à l’attribution de fréquences ».

Les enchères sont pour rappel terminées : Orange récupère 90 MHz, SFR 80 MHz, Bouygues Telecom et Free 70 MHz. Les craintes de SFR ne devraient pas de calmer avec la dernière déclaration de Stéphane Richard : « la voie est libre pour la mutualisation de la 5G entre Orange et Free ».

SFR rejoint ainsi Bouygues Telecom en affirmant que la prolongation de cet accord « serait dommageable au marché mobile » et demande donc à l’Arcep de la retoquer.

« Vives préoccupations » chez Alternative Telecom

Enfin, le troisième et dernier retour était celui de l’association Alternative Telecom qui regroupe des opérateurs comme Afone, Coriolis, Euro Information, La Poste, Prixtel, Transatel… Via leur contribution, les membres ont souhaité faire part de « leurs plus vives préoccupations ». Pas sur la prolongation de l’accord en elle-même, mais sur les conditions et la situation des opérateurs virtuels.

Alternative Telecom commence par rappeler que « la quatrième licence a été accordée à Free Mobile en contrepartie d’engagements ambitieux souscrits auprès de l’Arcep pour animer la concurrence, en particulier l’engagement d’accueillir dans les meilleures conditions les MVNO  [opérateurs virtuels, ndlr] sur son réseau ». Problème pour l’association, ces engagements – qui lui ont valu la très bonne note de 54/60 pour sa contribution à la concurrence – n’ont « pas été respectés ».

Tarif de gros et condition d’accueil des MVNO

Premier point noir : les tarifs de gros pour les Full MNVO qui « se révèlent nettement supérieurs à l’offre de détail, puisque l’abonnement mensuel d’accès revient déjà à 2 euros HT aux MVNO alors que Free Mobile propose au détail un abonnement à 2 euros TTC par mois », comme indiqué à la page 8 de ce document.

Ce positionnement tarifaire « vide de sa substance les engagements pris par Free Mobile lors de sa candidature ». Pour les MVNO Light (ne possédant pas les éléments de réseaux nécessaires au paramétrage des cartes SIM), la facture est de 0,8 euro par SIM et par mois.

De plus, « Free a toujours refusé de faire bénéficier les MVNO de l’itinérance d’Orange, au motif que le contrat le liant à Orange intègre une disposition le lui interdisant. Ceci rend l’offre de gros proposée par Free Mobile (mal classé dans la majorité des observatoires de couverture et de qualité de service en France) tout simplement inexploitable ».

Rebondissant sur la demande de prolongation, Alternative Telecom explique que cela apporte « la démonstration que sans la « revente » aux MVNO de ce complément de couverture, toute offre de gros de Free avec un MVNO serait inefficace ».

L’association demande donc deux choses à l’Arcep : « qu’elle impose à Free Mobile de formuler, à destination de l’ensemble des MVNO, une offre de gros raisonnable » et de faire « retirer toute clause de non-revente de l’itinérance qui figurerait dans l’avenant ».

L’Arcep ne trouve rien à redire

Dans son communiqué, l’Arcep explique que la loi lui permet de demander, si nécessaire, la modification des contrats de partage de réseaux mobiles, et qu’elle a ainsi adopté en mai 2016 des lignes directrices. « Au regard de ces éléments, l'Autorité a examiné l’avenant transmis par les sociétés Free Mobile et Orange et a engagé une phase contradictoire avec Orange et Free Mobile, soumise au secret des affaires ».

Après examen approfondi, la conclusion du gendarme des télécoms est « qu'il n'apparait pas nécessaire de demander à Free Mobile et Orange de modifier leur contrat ». Il détaille rapidement les arguments ayant conduit à cette conclusion, diamétralement opposée au retour de Bouygues Telecom, SFR et Atlernative Telecom.

« L’Autorité constate d'une part une baisse continue, en volume et en proportion, des communications de Free Mobile acheminées en itinérance 2G/3G, d'autre part la poursuite de la dynamique d'investissement de l'opérateur dans son réseau propre 3G/4G/5G ».

Ainsi, le contrat d’itinérance avec l’avenant « n’est pas susceptible de faire obstacle à la réalisation des objectifs de régulation […] relatifs notamment à l’exercice d’une concurrence effective et loyale entre les opérateurs au bénéfice des utilisateurs et au développement de l'investissement, de l'innovation et de la compétitivité dans le secteur des communications électroniques ».

Le régulateur précise néanmoins qu’il restera attentif « à la poursuite des investissements de Free Mobile dans le déploiement de ses réseaux en propre ». C’est donc reparti pour deux ans d’itinérance supplémentaire sur le réseau d’Orange, avec un débit maximum de 384 kb/s.

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<![CDATA[La Quadrature du Net dépose un nouveau recours contre les drones policiers]]> https://www.nextinpact.com/article/44357/la-quadrature-net-depose-nouveau-recours-contre-drones-policiers https://www.nextinpact.com/article/44357/la-quadrature-net-depose-nouveau-recours-contre-drones-policiers Mon, 26 Oct 2020 13:24:43 +0000 Marc Rees, https://www.nextinpact.com/article/44357/la-quadrature-net-depose-nouveau-recours-contre-drones-policiers#/page/1 La Quadrature du Net repart au combat contre les drones utilisés par la Préfecture de police de Paris. Un nouveau missile sol-air a été adressé devant les juridictions administratives. Dans la lignée d’une première ordonnance, elle demande à ce que ces yeux électroniques soient suspendus, faute d’encadrement spécifique.

Dans un précédent référé, le Conseil d’État avait accueilli favorablement la demande de LQDN et de la Ligue des Droits de l’Homme. Ce 18 mai 2020, en plein confinement, la haute juridiction administrative estimait que l’usage de ces appareils par la Préfecture de Police de Paris, conformément à une note des services du 14 mai, « n’est pas de nature à porter, par lui-même, une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales invoquées ».

Toutefois, relevait-il dans sa décision, « les appareils en cause qui sont dotés d’un zoom optique et qui peuvent voler à une distance inférieure à celle fixée par la note du 14 mai 2020 sont susceptibles de collecter des données identifiantes ».

Le Conseil d’État relevait dans la foulée que les drones policiers ne disposaient ainsi d’« aucun dispositif technique de nature à éviter, dans tous les cas, que les informations collectées puissent conduire, au bénéfice d’un autre usage que celui actuellement pratiqué, à rendre les personnes auxquelles elles se rapportent identifiables ».

En tenant compte du fait que les images sont enregistrées mais également transmises au centre de contrôle, il y a bien traitement (1) de données personnelles (2).

Problème épinglé dans l’ordonnance de mai 2020, si l’article 31 de la CNIL autorise « les traitements de données à caractère personnel mis en œuvre pour le compte de l'État et (…) qui ont pour objet la prévention, la recherche, la constatation ou la poursuite des infractions pénales ou l'exécution des condamnations pénales ou des mesures de sûreté », c’est seulement si un texte vient encadrer ces opérations. Texte faisant alors cruellement défaut.

La décision enjoignait ainsi les autorités à soit brider les appareils pour éviter le risque de traitement de données personnelles, soit à prendre un texte spécifique après avis de la CNIL.

Cinq mois plus tard, la Quadrature a décidé une nouvelle fois d’attaquer ces flottes policières devant le tribunal administratif de Paris. Si les drones ont été priés de rester au sol, la décision était calibrée pour ne viser que la période d’état d’urgence, pas au delà : « Conformément aux motifs de la présente ordonnance, il est enjoint à l’Etat de cesser, sans délai, de procéder aux mesures de surveillance par drone, du respect, à Paris, des règles de sécurité sanitaire applicables à la période de déconfinement ».

Le déconfinement étant depuis en vigueur, les flottes de drones sont ainsi reparties à l’assaut du ciel de Paris, conduisant à un nouveau recours annoncé ce jour par l’association.

Une lecture très restrictive de la première ordonnance

Alors que l’ordonnance de mai « aurait dû mettre fin à l’utilisation, par la préfecture de police de Paris, de drones à des fins de police administrative, des témoignages, clichés photographiques et vidéos diffusés par la presse et par des particuliers sur les réseaux sociaux, montrent que la police utilise toujours des drones à des fins de police administrative, notamment lors de manifestations sur la voie publique » écrit l’association.

Elle dénonce une « lecture particulièrement restrictive de la lettre du dispositif de l’ordonnance du 18 mai 2020, faisant radicalement fie de ses motifs et de son esprit général ».

En appui de sa procédure, elle cite plusieurs cas mis à l’index sur les réseaux sociaux. Ainsi, « le 19 juin 2020, un utilisateur du réseau social Twitter y a diffusé une image datée du 9 juin 2020, jour d’une manifestation à Paris, où une équipe de police « Moyens aériens » s’apprête à faire décoller un drone ».

Le 4 juillet 2020, « un utilisateur du réseau social Twitter a diffusé une vidéo prise lors de la manifestation pour la "marche des fiertés" à Paris où l’on aperçoit une équipe de police faire décoller un drone au-dessus des rues », etc. La Quadrature elle-même a pu le 17 octobre 2020 « constater lors de la manifestation "en solidarité avec les sans-papiers" à Paris différentes équipes de police faire décoller des drones au-dessus des rues ».

Le recours cible également le « Schéma national de maintien de l’ordre » publiée le 17 septembre 2020 par le ministère de l’Intérieur qui relève que les unités de force mobile « peuvent bénéficier de l’appui de moyens vidéo (SARISE – système autonome de retransmission d’image pour la sécurisation d’événement, CNOEIL – cellule nationale d’observation et d’exploitation de l’imagerie légale, drones, etc.) leur permettant de visualiser leur environnement et d’adapter rapidement leur manoeuvre dans le respect des instructions d’emploi dans le cadre du maintien de l’ordre ».

Pas de décision formelle, mais une urgence

Le recours de la Quadrature du Net a pu purger une première difficulté : l’absence d’acte administratif. « Si, d’une part, les requérants doivent, en principe, identifier formellement la décision qu’ils entendent attaquer et, d’autre part, produire cette dernière avec le recours qu’ils introduisent à son encontre devant le juge administratif, il est acquis qu’en l’espèce cette production est impossible, dès lors que l’acte administratif dont l’annulation est demandée est un acte dont l’existence a été révélée par son exécution » argument-t-elle, dans l’espoir que l’absence de décision formelle ne fera pas échec à cette procédure.

Pour justifier l’urgence de sa procédure, elle met en exergue le caractère massif des traitements mis en œuvre qui concerne en outre des données sensibles lors des manifestations (données biométriques et des données révélant les appartenances syndicales, les opinions politiques, philosophiques, religieuses, etc.). Elle ajoute l’absence de texte d’encadrement face à une application opérationnelle « solidement établie puisqu’il existe déjà des unités spécifiques dédiées au déploiement de drones dans le cadre de la surveillance des manifestations ».

Atteintes à la vie privée, à la liberté de manifester, aux données personnelles...

Faute de marché public, elle considère que les drones utilisés restent les mêmes, à savoir des DJI type Mavic Enterprise « équipés d’un zoom optique X3 ».

Elle réitère donc ses critiques : traitements de données à caractère personnel illicites, de multiples atteintes à la vie privée, à la liberté individuelle ou encore à la liberté d’aller et venir et bien évidemment à la liberté d’expression et de manifester. « En particulier, la surveillance permise par drones est susceptible de dissuader la participation à des manifestations, notamment dans la mesure où leur usage est très fréquent et tend ces derniers temps à devenir systématique ».

Elle épingle également l’absence d’analyse d’impact, pourtant commandée par la directive Police Justice alors qu’on se retrouve face à une « surveillance générale et systématique des personnes, à grande échelle et dans une zone accessible au public » par le biais d’une nouvelle technologie.

Est encore en doute la proportionnalité de cette flotte. Alors que la directive Police Justice autorise ces traitements de données « en cas de nécessité absolue, sous réserve de garanties appropriées pour les droits et libertés de la personne concernée », le ministre de l’Intérieur a reconnu dans son Schéma national de maintien de l’ordre que ces appareils étaient simplement « utiles ».

Suspension de cette flotte en attendant la décision au fond

« Dans l’hypothèse où sa finalité serait d’assurer la surveillance des manifestations dans le cadre d’une mission de police administrative, il faut souligner que la préfecture de police de Paris n’a justifié ni de la nécessité, ni de l’adéquation, ni de la proportionnalité du dispositif par aucune étude, statistique et autre élément matériel. Il est impossible d’évaluer les critères qui déterminent les parcours de chaque drone, leur nombre, leurs caractéristiques techniques précises ou leurs horaires de vol ». On ne sait davantage quel est le sort des données, en particulier la durée d’enregistrement.

Après une pluie d’argumentations, la Quadrature réclame la suspension de ces drones, en attendant la décision au fond. Elle demande qu’il soit enjoint au préfet de police de Paris « de cesser immédiatement, à compter du prononcé de l’ordonnance à intervenir, de capter des images par drones, de les enregistrer, de les transmettre ou de les exploiter, puis de détruire toute image déjà captée dans ce contexte, sous astreinte de 1 024 euros par jour de retard ». Et enfin que l’État soit condamné à 4 096 euros pour couvrir les frais.

Les drones dans la proposition de loi pour la sécurité globale

Selon le dernier décompte, la gendarmerie nationale possède 300 drones (nanodrones et microdrones) et la police, un parc de 262 drones « répartis sur l’ensemble du territoire national (outre-mer inclus) » détaille un récent rapport parlementaire (notre actualité).

Et cette procédure est lancée alors dans la proposition de loi relative à la sécurité globale, déposée par les députés LREM et Agir ensemble, vise justement à apporter l’encadrement de ces drones. Dans le texte dévoilé dans nos colonnes, il est prévu que les drones policiers pourront être déployés pour de larges finalités :

  • La sécurité des rassemblements de personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public, lorsque les circonstances font craindre des troubles graves à l’ordre public, ainsi que l’appui des personnels au sol en vue de maintenir ou de rétablir l’ordre public
  • La prévention d’actes de terrorisme
  • Le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves
  • La protection des bâtiments et installations publics et de leurs abords
  • La sauvegarde des installations utiles à la défense nationale
  • La régulation des flux de transport
  • La surveillance des littoraux et des zones frontalières
  • Le secours aux personnes
  • La formation et la pédagogie des agents

Et la loi en gestation interdit à ces yeux aériens mis en œuvre sur la voie publique, de visualiser « les images de l’intérieur des domiciles ni, de façon spécifique, celles de leurs entrées ». Les enregistrements sont détenus durant 30 jours, sauf procédures utilisant ces images.

Le texte prévoit en outre que l’autorité responsable tienne un registre des traitements « précisant la finalité poursuivie, la durée des enregistrements réalisés ainsi les personnes ayant accès aux images, y compris le cas échéant au moyen d’un dispositif de renvoi en temps réel ».

Autant de garanties inconnues dans le dispositif actuel, si tant est qu’un traitement de données à caractère personnel puisse être encore une fois constaté par la juridiction administrative.

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<![CDATA[Vague d’attaques en défiguration, alerte Cybermalveillance.gouv.fr]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44356/vague-dattaques-en-defiguration-alerte-cybermalveillance-gouv-fr https://www.nextinpact.com/lebrief/44356/vague-dattaques-en-defiguration-alerte-cybermalveillance-gouv-fr Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 Vincent Hermann, https://www.nextinpact.com/lebrief/44356/vague-dattaques-en-defiguration-alerte-cybermalveillance-gouv-fr#/page/1 La plateforme a signalé hier après-midi une série d’attaques menée contre « de nombreux sites Internet Français ». Cette analyse, nous indique-t-on, ressort d’une hausse soudaine et importante de la fréquentation de sa page dédiée

Si ces attaquants frappent n’importe quels sites, parfois très confidentiels, elles entraînent aussi « des pertes directes de revenus et de productivité ». 

De plus, « en étant visible publiquement, la défiguration démontre que l’attaquant a pu prendre le contrôle du serveur, et donc, accéder potentiellement à des données sensibles (personnelles, bancaires, commerciales…) ». Avec à la clef, une atteinte à l’image et à la crédibilité. 

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<![CDATA[La CNIL italienne enquête sur des bots Telegram créant de faux « nudes »]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44355/la-cnil-italienne-enquete-sur-bots-telegram-creant-faux-nudes https://www.nextinpact.com/lebrief/44355/la-cnil-italienne-enquete-sur-bots-telegram-creant-faux-nudes Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 Sébastien Gavois, https://www.nextinpact.com/lebrief/44355/la-cnil-italienne-enquete-sur-bots-telegram-creant-faux-nudes#/page/1 L’enquête fait suite à une investigation menée par la société de sécurité Sensity. En juillet dernier, cette dernière avertissait que plus de 100 000 fausses images de nus circulaient dans certains canaux de Telegram. Le rapport est public depuis le 20 octobre.

Ces bots reprennent le code de DeepNude, que son créateur avait supprimé l’année dernière, estimant que le risque de mauvais usage était trop grand. Mais le logiciel ayant circulé, son code a été largement dépiauté par rétro-ingénierie. Il est depuis disponible sur de nombreux dépôts.

Récupéré par plusieurs créateurs de bots, il sert désormais à capter des images provenant de réseaux sociaux. Les victimes, dont certaines mineures, ne sont pas informées du vol de ces photos. Les clichés sont rendus partiellement visibles par le bot, qu’il faut ensuite payer pour dévoiler le reste.

Vendredi, la CNIL italienne a indiqué dans un communiqué qu’elle prévoyait au cours de son enquête de réclamer certaines informations à Telegram, pour vérifier notamment que la messagerie respectait la régulation en vigueur dans le pays.

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<![CDATA[Facebook pourrait être visée par une procédure antitrust aux États-Unis]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44354/facebook-pourrait-etre-visee-par-procedure-antitrust-aux-etats-unis https://www.nextinpact.com/lebrief/44354/facebook-pourrait-etre-visee-par-procedure-antitrust-aux-etats-unis Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 Sébastien Gavois, https://www.nextinpact.com/lebrief/44354/facebook-pourrait-etre-visee-par-procedure-antitrust-aux-etats-unis#/page/1 Selon des sources du Washington Post, une réunion a eu lieu à la Commission fédérale américaine du Commerce (FTC) pour discuter des éléments visant le géant des réseaux sociaux. 

La procédure, si elle est confirmée dans quelques jours, serait alors la deuxième action menée contre des mastodontes du Net, Google ayant été poursuivie voilà peu pour de possibles actions anticoncurrentielles notamment. 

 

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<![CDATA[Zoom censure un évènement qui devait évoquer sa censure]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44353/zoom-censure-evenement-qui-devait-evoquer-sa-censure https://www.nextinpact.com/lebrief/44353/zoom-censure-evenement-qui-devait-evoquer-sa-censure Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44353/zoom-censure-evenement-qui-devait-evoquer-sa-censure#/page/1 Le 23 octobre devait se tenir un évènement virtuel organisé par l’université de San Francisco. Il faisait suite à une précédente annulation le 23 septembre. Mais lui aussi a été annulé.

Ce premier évènement devait notamment faire intervenir Leila Khaled. Cette militante palestinienne est membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation reconnue comme terroriste par les États-Unis et l’Europe notamment. Khaled est connue pour avoir participé à deux détournements d’avions, en 1969 et 1970.

Dans le sillage de cette annulation, un autre avait été prévu, cette fois pour dénoncer la censure de Zoom, puisque le service devait être utilisé pour la retransmission. Leila Khaled, sous traitement médical d’après l’annonce, ne devait pas participer. Une compilation de plusieurs de ses interventions devait cependant être diffusée pendant la conférence.

« Zoom est engagé dans le soutien des échanges ouverts d’idées et conversations, et n’a aucune règle prévenant les utilisateurs de critiquer Zoom », indique la société. « Zoom ne surveille pas les évènements et ne réagit que lorsque nous recevons des rapports sur de possibles violations de nos conditions d’utilisation ». 

Adam Saeed, étudiant à l’université de Leeds, a déclaré qu’il avait utilisé son compte personnel pour organiser l’évènement. Résultat, ce dernier a été supprimé et son compte aurait été suspendu. Il évoque une « décision unilatérale », sans aucune explication.

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<![CDATA[Stream Ripping : la RIAA obtient le retrait de youtube-dl de GitHub]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44352/stream-ripping-riaa-obtient-retrait-youtube-dl-github https://www.nextinpact.com/lebrief/44352/stream-ripping-riaa-obtient-retrait-youtube-dl-github Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44352/stream-ripping-riaa-obtient-retrait-youtube-dl-github#/page/1 Armée du DMCA, la Recording Association estime que ce code source a pour but de contourner les mesures techniques de protection et « reproduire et distribuer » des vidéos musicales et des enregistrements sonores appartenant aux catalogues des sociétés représentées. 

Selon elle, le code source contenait des exemples pour télécharger des morceaux de Justin Timberlake (Tunnel Vision) et Taylor Swift notamment, l’un étant chez Sony Music, l’autre chez Universal Music Group. GitHub s’est exécuté : les dépôts de youtube-dl mis à l’index ont été retirés. Le projet a depuis trouvé refuge sur GitLab.

Pour l’Electronic Frontier Foundation, la décision de la RIAA est « décevante et contre-productive » au regard des multiples utilisations potentielles d’un tel outil.

En France, autre salle, autre ambiance. 

Les sociétés de gestion collective estiment que ce ripping est de la copie privée. Analyse confortée par le Conseil d’État, qui a fait peu de cas de la licence YouTube, laquelle interdit pourtant ces pratiques. 

Cette grille de lecture permet à la SACEM, la SCPP, la SPPF et leurs acolytes de pousser à la hausse les barèmes de la redevance pour Copie privée, lesquels dépendent des pratiques de duplication.

Cette redevance frappe les supports de stockage détenus par les personnes physiques pour leurs besoins personnels (260 millions d’euros collectés en 2019). Les disques durs internes, jusqu’alors épargnés, devraient – sauf surprise – être les prochains à tomber dans le champ de la ponction culturelle.

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<![CDATA[Osiris-Rex : la NASA face à un problème suite à une collecte d’échantillons abondante]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44351/osiris-rex-nasa-face-a-probleme-suite-a-collecte-dechantillons-abondante https://www.nextinpact.com/lebrief/44351/osiris-rex-nasa-face-a-probleme-suite-a-collecte-dechantillons-abondante Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44351/osiris-rex-nasa-face-a-probleme-suite-a-collecte-dechantillons-abondante#/page/1 Après avoir réussi son « touch-and-go » sur l’astéroïde Bennu, la question était de savoir quelle quantité de matière avait été récoltée. La NASA a annoncé avoir « collecté plus qu’assez pour répondre à l’une de ses principales exigences de mission », qui était d’avoir au moins 60 grammes. 

C’est même un problème, car en examinant de près les photos, l’Agence spatiale américaine s’est rendu compte que des « particules semblaient s’échapper lentement du collecteur d’échantillons ». Le mécanisme de fermeture de ce dernier pourrait être bloqué à cause de roches un peu plus grosses.

La  NASA se veut rassurante et affirme que ce n’est « pas un gros problème ». Afin de limiter les pertes, la mesure de masse prévue le 24 a été annulée, de même qu’un changement d’orbite pour éviter de perdre de la matière lors de ces manœuvres. 

Dans tous les cas, « Osiris-Rex demeure en bonne santé, et l’équipe de la mission finalise un calendrier pour le stockage des échantillons ». De plus amples informations seront fournies ultérieurement.

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<![CDATA[Le Conseil de surveillance de Facebook est ouvert, vous pouvez transmettre vos demandes]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44350/le-conseil-surveillance-facebook-est-ouvert-vous-pouvez-transmettre-vos-demandes https://www.nextinpact.com/lebrief/44350/le-conseil-surveillance-facebook-est-ouvert-vous-pouvez-transmettre-vos-demandes Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44350/le-conseil-surveillance-facebook-est-ouvert-vous-pouvez-transmettre-vos-demandes#/page/1 Le réseau social explique que vous pouvez le saisir lorsque « votre contenu est supprimé de Facebook ou d’Instagram et que vous avez épuisé vos appels ». Cette initiative a pour rappel été lancée il y a plus d’un an.

Si votre requête est acceptée, ce conseil indépendant rendra une décision « contraignante », et Facebook s’est engagé à les respecter. En mai, la liste des 20 membres avait été dévoilée. Le Conseil est pour rappel présidé par Thomas Hughes, ancien directeur exécutif de l’organisation non gouvernementale Article 19.

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<![CDATA[Epic : Apple « n’a aucun droit sur les fruits du travail » du studio]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44349/epic-apple-na-aucun-droit-sur-fruits-travail-studio https://www.nextinpact.com/lebrief/44349/epic-apple-na-aucun-droit-sur-fruits-travail-studio Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44349/epic-apple-na-aucun-droit-sur-fruits-travail-studio#/page/1 Nouvel épisode dans la guerre qui oppose Epic à Apple, tout particulièrement sur les 30 % de commission que s’arroge le père de l’iPhone sur les achats in-app.

Apple « n’a aucun droit sur les fruits du travail d’Epic », a déclaré le studio au cours d’une audience, en référence aux contenus et avantages qu’Epic commercialise au sein de ses jeux, et tout particulièrement Fortnite.

Accusé de « vol » – Epic a tenté de faire transiter les achats par son propre système de paiement – le studio objecte : comment pourrait-il voler quoi que ce soit puisque les revenus générés sont basés sur son propre travail créatif ? Pour Apple, la situation est très simple : « Le mépris flagrant d’Epic pour ses engagements contractuels et ses autres mauvaises conduites ont causé un tort significatif » à la firme.

Il est probable que le débat se déplace sur la position « monopolistique » qu’occupe l’App Store au sein d’iOS. La boutique est le seul moyen d’installer des applications sur la plateforme. Un point amplement souligné par le récent rapport de la Chambre des représentants sur les GAFA, qui proposait plusieurs solutions radicales pour y remédier.

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<![CDATA[Aux États-Unis, une requête visant à supprimer WeChat des Store a été rejetée]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44348/aux-etats-unis-requete-visant-a-supprimer-wechat-store-a-ete-rejetee https://www.nextinpact.com/lebrief/44348/aux-etats-unis-requete-visant-a-supprimer-wechat-store-a-ete-rejetee Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44348/aux-etats-unis-requete-visant-a-supprimer-wechat-store-a-ete-rejetee#/page/1 Cette histoire remonte à début août, quand Donald Trump a signé deux décrets pour bannir TikTok et WeChat. Quelques heures avant d’entrer en vigueur, le décret a été bloqué par une juge fédérale. WeChat peut donc continuer d’être distribuée via les Store d’Apple et Google.

Dernier rebondissement – qui préserve le statu quo – dans cette histoire : « Une juge américaine de San Francisco a rejeté vendredi une demande du ministère de la Justice visant à annuler une décision qui permettait à Apple et à Google de continuer à proposer WeChat en téléchargement » aux États-Unis, explique Reuters.

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<![CDATA[En Italie, Fastweb privée de Huawei pour la 5G]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44347/en-italie-fastweb-privee-huawei-pour-5g https://www.nextinpact.com/lebrief/44347/en-italie-fastweb-privee-huawei-pour-5g Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44347/en-italie-fastweb-privee-huawei-pour-5g#/page/1 Alors que les déploiements de la 5G s’organisent un peu partout en Europe, la question de l’utilisation d’équipement Huawei revient régulièrement sur le tapis. Cette fois-ci c’est l’Italie qui vient de dire « non ».

« Le gouvernement a opposé son veto à l’opération, demandant à Fastweb de diversifier ses fournisseurs », affirme une source gouvernementale à Reuters. Nos voisins ne s’étaient jusqu'à présent pas positionnés sur cette question, rappellent nos confrères.

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<![CDATA[Apex Legends repoussé sur Switch, le 4 novembre sur Steam]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44346/apex-legends-repoussee-sur-switch-4-novembre-sur-steam https://www.nextinpact.com/lebrief/44346/apex-legends-repoussee-sur-switch-4-novembre-sur-steam Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44346/apex-legends-repoussee-sur-switch-4-novembre-sur-steam#/page/1 Electronic Arts explique que si vous avez déjà joué via Origin, vous pouvez passer sur la plateforme de Valve, toutes vos progressions seront conservées.

Concernant la version pour la console de Nintendo, les nouvelles ne sont pas bonnes : « nous travaillons toujours dur sur le port, mais pour rendre justice au jeu et en faire la grande expérience que les joueurs de Switch méritent, notre équipe a besoin de plus de temps ». Il est simplement question de l’année prochaine, sans plus de précision pour le moment.

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<![CDATA[Boursorama revendique 2,5 millions de clients]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44345/boursorama-revendique-25-millions-clients https://www.nextinpact.com/lebrief/44345/boursorama-revendique-25-millions-clients Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44345/boursorama-revendique-25-millions-clients#/page/1 La croissance de la banque en ligne s'accélère. Le premier million a été atteint en janvier 2017, puis juillet 2018 pour 1,5 million, soit près de 18 mois pour 500 000. 14 mois seulement ont été nécessaires pour arriver à 2 millions, et désormais 13 mois pour les 2,5 millions.

La société en profite pour annoncer qu’elle est ainsi « en avance sur son objectif de 3 millions de clients d’ici fin 2021 ». Au rythme actuel, elle pourrait atteindre son objectif à la fin du troisième trimestre de l’année prochaine.

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<![CDATA[SpaceX fête son 100e lancement réussi : 60 nouveaux satellites Starlink en orbite]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44344/spacex-fete-son-100e-lancement-reussi-60-nouveaux-satellites-starlink-en-orbite https://www.nextinpact.com/lebrief/44344/spacex-fete-son-100e-lancement-reussi-60-nouveaux-satellites-starlink-en-orbite Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44344/spacex-fete-son-100e-lancement-reussi-60-nouveaux-satellites-starlink-en-orbite#/page/1 C’est presque devenu une routine pour la société : elle a utilisé un premier étage recyclé de précédentes missions pour son lancement, puis l’a de nouveau récupéré sur la barge Just Read the Instructions dans l’océan Atlantic. Pas un mot sur les coiffes par contre. 

C’était le 15e lancement de Starlink et le 100e dans l’espace depuis la première mise en orbite de Falcon 9 en 2008. Depuis, l’entreprise a récupéré 63 fois un de ses premiers étages et les a réutilisés 45 fois déjà. 

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<![CDATA[Loi européenne sur le climat : le Conseil de l’UE parvient à un accord partiel]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44343/loi-europeenne-sur-climat-conseil-lue-parvient-a-accord-partiel https://www.nextinpact.com/lebrief/44343/loi-europeenne-sur-climat-conseil-lue-parvient-a-accord-partiel Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44343/loi-europeenne-sur-climat-conseil-lue-parvient-a-accord-partiel#/page/1 « L'UE est fermement résolue à atteindre la neutralité climatique d'ici 2050 […] J'ai le plaisir d'annoncer que nous sommes parvenus aujourd'hui à un accord entre les États membres sur de larges pans de la proposition de loi européenne sur le climat », explique Svenja Schulze, la ministre fédérale allemande de l'Environnement.

Il s’agit d’un accord partiel, car il ne « précise encore aucun objectif actualisé de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030, étant donné qu'il est nécessaire de poursuivre les travaux pour parvenir à un accord », indique de son côté le Conseil de l’UE.

Pour rappel, Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne) a proposé « de porter l'objectif de réduction des émissions pour 2030 à au moins 55 % », au lieu de 40 %. Le Parlement a de son côté fait savoir qu’il voulait grimper jusqu’à 60 %. Il souhaite aussi que « tous les États membres individuellement atteignent la neutralité climatique d’ici 2050 », pas uniquement l’Europe dans sa globalité.

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<![CDATA[L’Arcep valide la prolongation de deux ans du contrat d’itinérance entre Free Mobile et Orange]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44342/larcep-valide-prolongation-deux-contrat-ditinerance-entre-free-mobile-et-orange https://www.nextinpact.com/lebrief/44342/larcep-valide-prolongation-deux-contrat-ditinerance-entre-free-mobile-et-orange Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44342/larcep-valide-prolongation-deux-contrat-ditinerance-entre-free-mobile-et-orange#/page/1 Le régulateur explique avoir reçu en février un avenant au contrat d’itinérance entre Free Mobile et Orange, prolongeant de deux ans la période d’extinction de l’itinérance. « Après examen approfondi, l’Autorité conclut qu'il n'apparait pas nécessaire de demander à Free Mobile et Orange de modifier leur contrat ».

Deux raisons sont mises en avant : « L’Autorité constate d'une part une baisse continue, en volume et en proportion, des communications de Free Mobile acheminées en itinérance 2G/3G, d'autre part la poursuite de la dynamique d'investissement de l'opérateur dans son réseau propre 3G/4G/5G ».

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<![CDATA[iFixit démonte les iPhone 12 et 12 Pro : de nombreux points communs, une note de 6 sur 10]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44341/ifixit-demonte-iphone-12-et-12-pro-nombreux-points-communs-note-6-sur-10 https://www.nextinpact.com/lebrief/44341/ifixit-demonte-iphone-12-et-12-pro-nombreux-points-communs-note-6-sur-10 Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44341/ifixit-demonte-iphone-12-et-12-pro-nombreux-points-communs-note-6-sur-10#/page/1 À peine disponibles, les deux smartphones sont passés sous les tournevis de nos confrères pour une mise à nue intégrale. Ils partagent une partie de leurs composants, à commencer par la batterie et le SoC A14 Bionic. 5G et MagSafe sont également au programme. 

Parmi les points positifs, « le remplacement de l'écran et de la batterie reste une priorité dans la conception des nouveaux iPhone », affirme iFixit. De plus, « la plupart des autres composants importants sont modulaires ». Par contre, la présence de verre à l’avant et à l'arrière, ainsi que l'étanchéité renforcée compliquent les réparations. Score final : 6 sur 10. 

 

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<![CDATA[Une « unité de contre-discours et de contre-propagande »]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44340/une-unite-contre-discours-et-contre-propagande https://www.nextinpact.com/lebrief/44340/une-unite-contre-discours-et-contre-propagande Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44340/une-unite-contre-discours-et-contre-propagande#/page/1 Interviewée par L'Obs, Marlène Schiappa annonce la création d'une « unité de contre-discours républicain sur les réseaux sociaux. Elle sera sous l’autorité du Comité interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation, désormais dirigé par le préfet Christian Gravel. Ce que nous voulons faire, c’est porter un discours de contre-propagande ». 

Elle s'inspirera de la campagne « Stop Djihadisme », qui avait été lancée « avec des professionnels qui travaillent aujourd’hui dans mon équipe », mais qui n'avait pas, à l'époque, bénéficié des « arbitrages nécessaires » pour créer les  « bataillons de community managers » qu'avait alors promis Manuel Valls. 

La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté explique également qu'« avec Gérald Darmanin, nous souhaitons que la plateforme Pharos puisse être renforcée et travailler 24 heures sur 24, et inverser les choses : que ce soient aussi les réseaux sociaux eux-mêmes qui saisissent Pharos lorsqu’ils voient des contenus problématiques », et pas seulement les internautes.

En 2015, Manuel Valls avait déjà annoncé l’arrivée d’une « unité nationale de lutte contre la haine sur Internet ». Elle visait justement à pousser en avant « un contre-discours efficace » sur les réseaux sociaux. La même année, l’exécutif créait Stopdjihadisme.gouv.fr, site destiné à « décrypter les processus d’embrigadement » mais encore « déconstruire le discours tenu par les terroristes sur Internet et les réseaux sociaux ». Le compte Twitter associé n’a plus rien posté depuis le 22 mars…2018. 

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<![CDATA[La DGSI envisagerait une alternative à Palantir]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44339/la-dgsi-envisagerait-potentielle-alternative-a-palantir https://www.nextinpact.com/lebrief/44339/la-dgsi-envisagerait-potentielle-alternative-a-palantir Mon, 26 Oct 2020 08:41:18 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44339/la-dgsi-envisagerait-potentielle-alternative-a-palantir#/page/1 Une alternative française à la technologie du géant américain de l'analyse de données Palantir, pour aider la France à prévenir d'éventuelles attaques terroristes, prendrait environ deux ans de développement, a déclaré Patrice Caine, PDG du groupe de défense Thales, lors d'un déjeuner avec l'Association de la presse anglo-américaine, rapporte Reuters.

« L'enjeu économique est très faible », à l'en croire, le contrat signé par la DGSI avec Palantir ne valant que quelques millions d'euros. « Ensuite, il y a l'enjeu de souveraineté, d'autonomie, d'indépendance et ça, c'est une question pour laquelle seul l'État a la réponse. C'est une question d'années (...) On va dire deux ans. Ça va vite », a-t-il précisé.

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui avait acheté la technologie Palantir suite aux attentats de 2015, avait de son côté expliqué avoir renouvelé le contrat l'an passé, « faute d'alternative française ».

Intelligence Online révèle cela dit que la DGSI aurait commencé à contacter plusieurs sociétés (Saagie, Airbus Group, Thales, Sopra Steria et Atos, notamment) pour développer un outil de traitement des données hétérodoxes (OTDH), qui « vise à construire, comme son nom l'indique, un instrument global de traitement des données du service issues de capteurs différents ».

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<![CDATA[Station spatiale internationale : inquiétudes et pannes en série dans la partie russe, jugée trop vétuste]]> https://www.nextinpact.com/article/44262/station-spatiale-internationale-inquietudes-et-pannes-en-serie-dans-partie-russe-jugee-trop-vetuste https://www.nextinpact.com/article/44262/station-spatiale-internationale-inquietudes-et-pannes-en-serie-dans-partie-russe-jugee-trop-vetuste Mon, 26 Oct 2020 07:30:00 +0000 Sébastien Gavois, https://www.nextinpact.com/article/44262/station-spatiale-internationale-inquietudes-et-pannes-en-serie-dans-partie-russe-jugee-trop-vetuste#/page/1 Y a-t-il une recrudescence de pannes dans le segment russe de la Station spatiale internationale (ISS) ? Pour certains observateurs, il semblerait que oui : vétusté, modules « à bout »… La Russie affirme que tout va bien, mais elle n’a pas forcément l’habitude de tout dire.

L'ISS est un immense patchwork de modules provenant de plusieurs pays. Cela tient au principe même de sa construction : « Tout a commencé le 25 janvier 1984, lorsque les États-Unis ont invité d’autres nations à participer à la construction d’une station spatiale habitée en permanence », explique l’Agence spatiale européenne (ESA).

« L’Europe, représentée par l’ESA, le Canada et le Japon ont répondu à cette invitation avec un grand enthousiasme et ont commencé à collaborer à la définition du projet ». En 1993, la Russie devient le cinquième partenaire. Américains et Russes l'ont depuis développé conjointement et sont les deux principaux contributeurs.

Segment russe vs américain : deux salles, deux ambiances

On retrouve cette bicéphalité dans la Station actuellement en orbite autour de nous. On parle en effet des segments orbitaux américain (USOS) et russe (ROS), respectivement exploités par la NASA et Roscosmos.

Le second, inspiré de la station spatiale Mir, est moins imposant que le premier qui abrite notamment le laboratoire de recherche Columbus développé par l’Europe. Des réparations ont régulièrement lieu un peu partout sur l'ISS (parfois avec des sorties dans l’espace, toujours impressionnantes), mais les pannes et autres petits soucis techniques s’enchainent ces derniers temps sur le segment russe, soulevant des inquiétudes…

D’autant que les Russes ont un certain passif.

Des pannes à répétitions… Les Russes se veulent rassurants

Il y a quelques jours « le système d’approvisionnement en oxygène Elektron-VM qui se trouve dans le module Zvezda, sur le segment russe de l’ISS, s’est éteint […] Un deuxième système, sur le segment américain, fonctionne normalement et rien ne menace la sécurité de l’équipage et de l’ISS », expliquait le service de presse de Roscosmos.

Des réparations ont depuis été faites. Mais une autre panne a « perturbé le fonctionnement des toilettes [pendant plusieurs heures, ndlr], et un aspirateur a senti le brûlé », détaille l’AFP reprenant des déclarations de l’agence de presse publique RIA Novosti, elle-même se basant sur des échanges entre les astronautes russes dans l’ISS et le Centre de contrôle des vols spatiaux russe (TsUP).

Une fuite d’air avait pour rappel été détectée en août : « Il a été établi que le problème se trouve dans le module de service Zvezda, qui contient des matériels scientifiques », ont confirmé les Russes. Elle a été réparée « temporairement avec les moyens disponibles », affirmait Roscosmos le 19 octobre, sans donner plus de détails.

Depuis, le centre de contrôle et le chef russe d’équipage de l’ISS « travaillent à un programme d’opérations visant à sceller de façon permanente l’emplacement des fuites », là encore sans information supplémentaire. Roscosmos se veut rassurante dans un communiqué transmis à l’AFP : « Les défaillances survenues à bord de l’ISS dans la nuit du 19 au 20 octobre ont été entièrement réparées de manière opérationnelle par l’équipage […] Tous les systèmes de la station fonctionnent normalement, rien ne menace la sécurité de l’équipage et du vol de l’ISS ».

ISS
Crédits : NASA

La « communication » aléatoire de la Russie sur les incidents

Un des problèmes avec la Russie dans ce genre de situation est le manque de communication officielle claire et précise, sauf à se faire prendre en flagrant délit, ou presque. Dans le cas de l’explosion d‘un lanceur Soyouz en route vers l’ISS (heureusement sans perte humaine), il était par exemple difficile de faire l’autruche.

Mais ce n’est pas toujours aussi simple. On se souvient à ce sujet du lancement de la mission ExoMars de l’ESA avec l’explosion du dernier étage du lanceur Proton juste après avoir largué sa charge utile. Cet incident était sans gravité pour le reste de la mission, mais « les Russes se sont bien gardés de nous le dire », lâchait Francis Rocard, responsable du programme d'exploration du système solaire au CNES, durant une conférence de presse.

Une autre obscure affaire s’est déroulée en 2019, suite à une fuite sur un vaisseau Soyouz en 2018. Plusieurs hypothèses avaient été soulevées par les Russes, y compris celles d‘un sabotage. Lors de l’annonce de la fin de l’enquête, Dmitri Rogozine (patron de l’agence spatiale russe) déclarait, comme le rapporte Le Parisien : « Ce qui est arrivé est clair pour nous, mais nous ne vous dirons rien […] Il doit y avoir des secrets entre nous ».

La NASA confirmait et regrettait cette situation : « Ils ne m'ont rien dit […] Il n'est clairement pas acceptable qu'il y ait des trous dans la Station spatiale internationale », lâchait ainsi Jim Bridenstine, administrateur de la NASA. Ambiance… Pour ajouter une touche symbolique, le commandement de la Station spatiale internationale vient de passer de l’Américain Christopher Cassidy au Russe Sergueï Ryjikov, avec un échange de clé.

« Tous les modules du segment russe sont à bout »

Mais dans cet imbroglio, le pire vient certainement de la déclaration d’un Russe – Guennadi Padalka (62 ans) – une légende locale qui a été dans Mir et l’ISS, et qui compte plus de 800 jours dans l’espace à son actif : « Tous les modules du segment russe sont à bout », affirme-t-il sans détour à l'agence RIA Novosti, repris par l’AFP.

Il précise que les équipements sont vieux de 20 ans et qu’ils ont donc déjà dépassé de cinq ans leur durée de vie. De son côté, l’AFP rappelle que « le secteur spatial russe a traversé une série de scandales de corruption, de détournements de fonds, mais il est aussi miné par les coupes budgétaires ». Pas de quoi arranger la situation…

D’autant que la Russie vient de perdre un monopole dont elle disposait depuis longtemps, n'étant plus seule à envoyer des humains dans l’espace. SpaceX fait de même avec Crew Dragon et Boeing se prépare avec Starliner.

Pour rappel, la construction de l’ISS a débuté en novembre 1998 « à l'occasion de la mise sur orbite du module de contrôle russe ZARYA, pierre inaugurale de la station », explique le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation. Elle est occupée en permanence depuis novembre 2000.

La question de son avenir a souvent ��té soulevée, mais sa mise à mort n’est pas actée pour le moment. Le tourisme spatial – aussi bien par les États-Unis que la Russie – pourrait être une source de revenus importante.

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<![CDATA[#Flock vous entend crier]]> https://www.nextinpact.com/article/44337/flock-vous-entend-crier https://www.nextinpact.com/article/44337/flock-vous-entend-crier Sat, 24 Oct 2020 11:37:04 +0000 Flock, https://www.nextinpact.com/article/44337/flock-vous-entend-crier#/page/1 Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq ou six dessins en rebond sur nos articles.

Le Gouvernement faisait feu de tout bois cette semaine, quitte à parfois se contredire. Ainsi, alors que nombreux étaient ceux critiquant un anonymat inexistant, vantant une loi Avia censurée par le Conseil Constitutionnel, Gérald Darmanin leur prouvait par l'exemple en portant plainte contre l'auteur d'un billet de blog hébergé par Mediapart.

Pendant ce temps, sur le front du numérique, la DGSE peine à recruter les experts en informatique disposant du profil qu'elle recherche. Et du côté de nos très chers géants du numériques ? Au moment où on leur demande de plus en plus de compte, certains se tournent vers les étoiles. Là où personne n'entendra la vie privée crier ?

Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.

  • La DGSE peine à recruter ses futurs maîtres espions en informatique
  • Gérald Darmanin attaque l’auteur d’un blog hébergé par Mediapart en diffamation
  • Au Sénat, Apple et Google ont rappelé leurs engagements écologiques
  • D'un assassinat au retour de la loi Avia et à la lutte contre « l'anonymat »
  • Amazon, Intel, Microsoft, Nokia : ces géants du numérique qui se tournent vers l’espace
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<![CDATA[Un CyberScore pour identifier les risques en ligne : interview du sénateur Laurent Lafon]]> https://www.nextinpact.com/article/44335/un-cyberscore-pour-identifier-risques-en-ligne-interview-senateur-laurent-lafon https://www.nextinpact.com/article/44335/un-cyberscore-pour-identifier-risques-en-ligne-interview-senateur-laurent-lafon Fri, 23 Oct 2020 15:20:46 +0000 Marc Rees, https://www.nextinpact.com/article/44335/un-cyberscore-pour-identifier-risques-en-ligne-interview-senateur-laurent-lafon#/page/1 Laurent Lafon a fait adopter hier sa proposition de loi relative au CyberScore. Le sénateur UDI, président de la commission de la Culture revient dans nos colonnes sur la raison d’être de ce mécanisme inspiré du Nutri-Score ou du DPE, orienté cybersécurité, visant les grandes plateformes dépassant un seuil de connexion.

Comment résumer le principe du Cyberscore en quelques mots et avant tout, d’où vous est venue cette idée ?

L’idée m’est venue pendant le confinement puisque nous nous sommes les uns et les autres mis à utiliser des plateformes que nous ne connaissions pas quelques semaines auparavant. Moi, j’ai été frappé par le discours des autorités publiques qui mettaient en garde contre certaines plateformes, alors que, malgré ces alertes, elles étaient les plus utilisées.

Il y avait un décalage entre d’un côté ce discours d’alerte et de prévention et de l’autre, la réalité des faits qui montraient bien que les notions de cybersécurité n’étaient pas prises en compte dans l’accès aux plateformes par les utilisateurs.

Dans le même temps, les Français nous disent que la question de la cybersécurité est une vraie problématique dont ils ont compris une bonne partie des enjeux.

Je me suis dit qu’il y avait un vide entre cette réalité et ces préoccupations, consécutif à un problème d’information.

Quand on utilise un outil numérique, on n’a pas connaissance du risque qu’il présente en terme de cybersécurité. Il fallait donc, à l’image de ce qu’il peut exister sur le plan alimentaire avec le Nutri-Score ou sur le plan immobilier avec le DPE, avoir une information synthétique, visuelle et accessible immédiatement à tous les usagers, quel que soit leur degré de connaissance et portant sur des risques qu'ils prendront à utiliser et livrer des données sur une plateforme.

Quels seront les critères pertinents et surtout comment les objectiver ?


La proposition de loi ne définit pas les critères. Elle les renvoie à un arrêté. Nous avons d’ores et déjà commencé à travailler avec le gouvernement sur cette problématique.

Ce qui est important dans le processus législatif, c’est qu’on est entré en interaction avec le gouvernement. Parfois, le gouvernement nous dit que cela ne l’intéresse pas. Dans le cas présent, ce n’est pas le cas. On a une vraie écoute de Cédric O et son équipe. Ce projet les intéresse. Ils veulent travailler avec nous pour que cette « PPL » aboutisse.

On veut mettre l’ANSSI dans le cœur du système. Elle est très intéressée par la démarche. Ce n’est donc pas aux parlementaires de définir ces critères, mais d’abord à l’Agence.

On peut néanmoins en imaginer plusieurs types, par exemple l’accès par des tiers à des données privées, le chiffrement de bout en bout des conversations privées, la soumission à des législations de pays autres que la France, et je pense en particulier au Cloud Act, la soumission à des puissances étrangères sur lesquelles la France pourrait avoir des doutes. On peut imaginer aussi tenir compte du nombre de condamnations ou de failles identifiées par la CNIL.

L’objectif n’est pas de créer une usine à gaz ou un diagnostic long à monter, mais d’identifier quatre ou cinq critères qui permettent assez facilement d’identifier le risque encouru. Il va falloir jauger où on met le curseur avec un double objectif : la fiabilité et le pragmatisme.

La proposition de loi adoptée à l’unanimité repose néanmoins sur un système d’autoévaluation, non des scores délivrés par une autorité indépendante, comme imaginé initialement. Pourquoi ce choix ? Le regrettez-vous ?

Cela fait partie des éléments du dialogue avec le gouvernement. Nous étions, c’est vrai, plutôt sur une évaluation préalable par une autorité indépendante. Le gouvernement nous a dit que si on allait dans cette direction, cela sera difficile à mettre en œuvre compte tenu du nombre d’outils qui pourraient rentrer dans cette évaluation.

On a entendu ce discours. On est donc plutôt sur une autoévaluation, avec la remarque forte émise par la rapporteure ou moi-même, sur le fait qu’il fallait un contrôle de la part des services de l’État, en l’occurrence la DGCCRF. Un contrôle effectif sur ces autoévaluations qui suppose une direction disposant de moyens en conséquence.

Que risque une plateforme qui se met 5 étoiles là où elle n’en méritait que 2 ?

C’est comme tout système d’information mensonger. Il faut des contrôles par les services de l’État, mais aussi des services de consommation.

Après c’est aux risques et périls de l‘entreprise qui volontairement aura trompé l’utilisateur par une information de ce type. Je ne suis pas sûr qu’à moyen terme une structure qui cacherait l’information serait gagnante.

Il y aurait donc des contrôles, mais pas d’amende ?

Il faut regarder : cela dépendra du dispositif définitif à l'issue de la navette parlementaire. En l'état actuel des travaux, le CyberScore entre dans le champ d'application de l'article L.131-4 du code de la consommation, qui prévoit une amende de 375 000 euros prononcée par la DGCCRF.

Même si les critères ne sont pas encore définis, a-t-on déjà une idée du coût d’une telle auto-évaluation ?

C’est une des préoccupations du gouvernement, pour être très honnête encore. Pour revenir à votre question sur l’évaluation par une autorité ou l'autoévaluation, l’idée était de ne pas pénaliser les petits acteurs qui pourraient trouver que le coût ne pénalise leur rentabilité ou la mise sur le marché de leur produit.

Si le nombre de critères est assez faible et s’ils sont faciles d’appréhension, cela participera au fait qu’on ne sera pas sur des démarches coûteuses.

Quid du nombre d’entreprises concernées ?

Le champ des entreprises concernées est le deuxième point de dialogue avec l’État, le premier étant les critères. Le gouvernement avait préparé un amendement que nous avons sous-amendé, Cédric O reconnaissant lui-même que la version gouvernementale était trop restrictive et ne concernait pas assez d’entreprises, nous demandant aussi de réfléchir pour faire en sorte qu’on mesure bien, dans notre version, le nombre et la typologie des outils concernés.

La définition des outils soumis au CyberScore fait partie du travail dans les semaines à venir. Dans notre esprit, il faut que ce soit dans une assez large diffusion. Je pense que le gouvernement est aussi sur cette ligne-là, mais il voudrait s’assurer que dans la définition juridique, on mesure bien tout ce qui sera ou ne sera pas inclus. C’est ce travail de précision qui va être mis en œuvre.

Le texte parle des « fournisseurs de service de communication au public en ligne ». Des acteurs comme Zoom et les autres solutions de visioconférences entrent-elles dans le champ ?

Très clairement, ils sont concernés, d’où notre sous-amendement.

Et les moteurs de recherche ?

Aussi.

Le RGPD prévoit déjà la possibilité pour les sites de délivrer des informations sur les traitements de données personnelles sous forme d’icônes normalisées. N’était-ce pas suffisant ?

Non. Nous, on n’est pas sur le « peut » mais sur le « doit ». À partir du moment où on le met en « possibilité », on voit que cela n’entre pas de manière systématique.

Votre texte vise non les données à caractère personnel, mais toutes les « données ». Pourquoi ?

Absolument. Ce CyberScore n’a d’efficacité que s’il est d’un usage assez répandu. Pour cela, on est donc sur des définitions les plus étendues possible.

Y-a-t-il des précédents en Europe ou dans le Monde ?

Pas à ma connaissance, mais je dois vous avouer qu’on n’a pas fait un travail de bench marking pour savoir si cela existait ailleurs. Je n’en ai pas entendu parler dans les discussions qu’on a eues notamment avec l’ANSSI ou le gouvernement.

Envisagez-vous de notifier le texte à la Commission européenne ?

Bien sûr, cela sera au gouvernement de faire le lien. On a bien précisé que notre démarche n’était pas du tout contraire ou opposée à ce que pouvait faire l’Union européenne, qui a elle-même ses propres démarches. On sait que les processus de l’UE sont parfois un peu longs, puisque se mettre d’accord à 27 est plus compliqué que seul et donc qu’en attendant un accord, cela ne doit pas empêcher la France d’avancer.

Parfois le fait qu’un pays avance permet d’accélérer les processus européens. C’est aussi dans cet esprit-là que nous nous plaçons.

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<![CDATA[Du PS1 à Oh My Bash/Zsh/Posh : personnalisez votre terminal et rendez-le plus utile]]> https://www.nextinpact.com/article/44190/du-ps1-a-oh-my-bashzshposh-personnalisez-votre-terminal-et-rendez-le-plus-utile https://www.nextinpact.com/article/44190/du-ps1-a-oh-my-bashzshposh-personnalisez-votre-terminal-et-rendez-le-plus-utile Fri, 23 Oct 2020 14:32:30 +0000 David Legrand, https://www.nextinpact.com/article/44190/du-ps1-a-oh-my-bashzshposh-personnalisez-votre-terminal-et-rendez-le-plus-utile#/page/1 Quoi de plus triste qu'un terminal ? Parce que dans la vraie vie, ce n'est pas comme dans les films et séries, il n'y défile pas sans cesse des caractères étranges que seuls des êtres supérieurs comprennent. Les développeurs ont aussi un petit cœur et aiment ce qui est mignon. Ce guide leur est dédié.

Lorsque vous lancez un invite de commandes, que ce soit sous Linux, macOS ou Windows, vous êtes habitués à obtenir une fenêtre sur fond noir avec le dossier courant et parfois un indicateur sur le nom de la machine. Mais saviez-vous que, comme les différents éléments de la fenêtre, cette petite ligne de texte est personnalisable ?

Il y a même des applications pensées uniquement dans ce but, avec leurs facilités et leurs thèmes prêts à l'emploi. Ils n'apportent d'ailleurs pas que des indications graphiques. Vous pouvez également ajouter l'heure courante, le statut d'un dépôt Git et autres petites informations qui peuvent vous aider au quotidien.

Voici un petit guide pour vous guider dans les méandres de la personnalisation du terminal.

PS1 sous Unix, késako ?

Commençons par un exemple simple avec le fameux PS1 (Prompt String 1) d'Unix, donc utilisé tant sous Linux que macOS. Il s'agit du texte qui s'affiche à gauche du curseur lorsque vous ouvrez un terminal. Une simple variable que vous pouvez modifier, mais aussi faire évoluer selon des scripts complexes comme nous le verrons plus loin.

La manière de réagir de PS1 dépend de votre Shell. Dans la plupart des distributions, c'est Bash (/bin/bash) qui est installé et utilisé par défaut. Pour savoir si c'est votre cas, tapez la commande suivante :

echo $SHELL

Pour connaître la valeur PS1 actuelle, c'est la même chose :

echo $PS1

Notez qu'il existe des valeurs PS2, PS3, PS4 et PROMPT_COMMAND que nous n'utiliserons pas ici.

Modifions PS1 à la main

Vous pouvez y écrire ce que vous voulez sans risque, cela ne sera valable que pour la session courante :

PS1="Ceci est la machine de moi > "

Désormais, c'est ce texte que vous aurez à chaque début de ligne. Vous pouvez aussi ajouter des variables et des couleurs, la liste complète de celles prises en compte par Bash est disponible ici. Par exemple :

PS1="\[\e[1;34m\]\A \[\e[0m\]\$ "

Ici, on affiche l'heure courante et le statut de l'utilisateur (# s'il est root, $ sinon). On y ajoute de la couleur avec des codes comme \e[1;34m qui représente une déclinaison de bleu. Il faut penser à l'encadrer de caractères indiquant que c'est une valeur qui ne sera pas affichée : \[...\], ce qui donne ce résultat assez complexe. Si vous modifiez les couleurs, pensez toujours à déclarer celle des caractères qui suivront PS1 (ici blanc, donc \e[0m).

On peut ensuite aller encore un peu plus loin :

PS1="\[\e[1;34m\]\A ⚡ \[\e[0m\]$(lscpu | grep 'Cœurs' | awk '{print $4}')C/$(nproc)T ⚡ \[\e[32m\]\w > \u:\$ \[\e[0m\]"

Qui ne fonctionne sur un système français. En anglais ou dans le cas du sous-système Linux (WSL) de Windows 10 :

PS1="\[\e[1;34m\]\A ⚡ \[\e[0m\]$(lscpu | grep 'Core(s)' | awk '{print $4}')C/$(nproc)T ⚡ \[\e[32m\]\w > \u:\$ \[\e[0m\]"

Dans cet exemple, on utilise des variables issues d'applications affichant le nombre de cœurs du CPU : lscpu et nproc. Vous pouvez faire de même avec n'importe quel outil renvoyant une simple valeur. Concernant les émojis, ils sont exploitables directement ou peuvent être remplacés par leur valeur Unicode si vous préférez.

Au final, nous obtenons le résultat suivant :

Terminal Ubuntu PS1 modifié

Oh my Bash : thèmes et plugins prêts à l'emploi

La pratique de la modification du PS1 n'est pas nouvelle. Elle a donc à travers le temps suscité des vocations, notamment pour simplifier un peu la procédure en l'encadrant avec des thèmes.

C'était d'autant plus nécessaire que cela permet d'automatiser certaines tâches, dont l'écriture dans le fichier de configuration .bashrc qui rend la modification pérenne, mais aussi d'aller vers des modifications plus complexes prenant en compte des scripts pour afficher le statut d'un dépôt Git, l'IP de la machine ou la météo.

Pour Bash, un tel outil existe et se nomme Oh my Bash. Son installation est simple, passant par un script :

bash -c "$(wget https://raw.githubusercontent.com/ohmybash/oh-my-bash/master/tools/install.sh -O -)"

Avec cette commande, il est téléchargé puis exécuté. En cas de problème, il se désinstalle aussi simplement :

uninstall_oh_my_bash

Après sa mise en place, vous aurez tout de suite un PS1 amélioré affichant l'heure, le nom de l'utilisateur, de la machine, le dossier, le statut d'un dépôt Git ainsi que la branche dans laquelle vous vous trouvez. Vous pouvez modifier le thème utilisé à travers la variable OSH_THEME du fichier de configuration :

nano ~/.bashrc

Pour afficher tout de suite la modification :

source ~/.bashrc

La liste des thèmes disponibles se trouve par ici, des captures sont visibles par là. Il faudra parfois passer par certaines procédures d'installations et autres plugins, ou ajouter une police comme powerline. Pensez à garder si un guide d'installation est présent ou détaillé, notamment dans ce dossier.

Vous pouvez bien entendu créer vos thèmes et les modifier comme bon vous semble. Ils se trouvent dans ~/.oh-my-bash/themes/. L'activation des plugins se fait également en modifiant le fichier .bashrc.

Oh My BashOh My BashLe thème « font » utilisé par défaut par Oh My Bash, puis Kitsune qui doit être utilisé avec le plugin battery

Oh My Zsh pour un Shell plus productif

Le travail autour de Oh my Bash est inspiré de Oh My Zsh, pensé pour Z Shell (zsh) qui est en général apprécié, car bien plus complet et riche en fonctionnalités que Bash... si on se donne la peine de le paramétrer. C'est là qu'est né l'idée de cet outil tout-en-un qui active de nombreuses options très utiles par défaut et donne accès aux thèmes.

Son installation passe elle aussi par un simple script à lancer et installer. On y trouve également thèmes et plugins, mais pouvant aller plus loin que sous Bash, avec une communauté plus développée.

sh -c "$(wget https://raw.github.com/ohmyzsh/ohmyzsh/master/tools/install.sh -O -)"

Il existe d'ailleurs de nombreux articles et des vidéos consacrés au sujet. Une fois l'installation effectuée, il vous sera proposé d'utiliser zsh par défaut, avec une configuration vide, effectuée manuellement ou prédéfinie. Si c'est votre première fois, on vous conseille ce dernier choix. Vous pourrez par exemple naviguer au clavier lorsque vous effectuez un ls pour afficher la liste des fichiers et dossier du répertoire courant.

La configuration est similaire à Oh My Bash, mais se fait cette fois en modifiant le fichier ~/.zshrc. Cela peut donner des résultats plutôt intéressants, exploitant également la colonne de droite du terminal. Comme celui d'un lecteur nous ayant soumis la capture de son terminal sous zsh avec le thème Powerlevel10k :

Oh My Zsh Powerlevel10k

Vous êtes plutôt porté sur fish ? N'ayez crainte, il y a aussi un « Oh My » pour vous.

PowerShell, le nouveau Terminal et Oh my Posh

Et Windows dans tout ça ? Eh bien entre le bon vieil invite de commandes et PowerShell, il était plutôt laissé de côté sur ces joyeuseries graphiques, à quelques exceptions près. Mais l'arrivée du nouveau Terminal a changé la donne. Avec lui sont arrivées de nombreuses nouveautés, mais aussi des possibilités de personnalisation.

Certes, cela passe encore souvent par un fichier JSON à modifier et c'est un peu limité, mais c'est un début. Dans un billet récent, l'équipe de Microsoft en a détaillé certaines, évoquant un projet équivalent aux deux précédents : Oh my Posh. Lui aussi inspiré de Oh My Zsh, mais se focalisant sur l'application de thèmes pour PowerShell.

Son installation passe par de simples modules (en mode Administrateur) :

Install-Module posh-git -Scope CurrentUser
Install-Module oh-my-posh -Scope CurrentUser

Pour tester un thème, vous pouvez ensuite simplement taper les commandes :

Set-Prompt
Set-Theme Powerlevel10k-Lean

Si vous rencontrez une erreur, c'est peut être que l'exécution de scripts PowerShell n'est pas autorisée :

Set-ExecutionPolicy -ExecutionPolicy RemoteSigned

Là aussi, les icônes et polices par défaut seront parfois insuffisantes. Vous pouvez alors installer Cascadia PL comme indiqué dans ce guide, qui détaille également comment profiter de Powerline dans WSL. Microsoft évoque aussi les projets Terminal-Icons et Nerd Fonts pour ajouter un grain de folie supplémentaire.

Par exemple, pour utiliser CaskaydiaCove dans le profil par défaut, ajoutez dans les paramètres du Terminal :

"defaults":
{
"fontFace": "CaskaydiaCove NF"
},

Pour rendre votre configuration durable, il faut éditer le profil utilisateur :

notepad $PROFILE

Pour y ajouter le contenu suivant (à adapter au thème qui aura votre préférence) :

Import-Module posh-git
Import-Module oh-my-posh
Set-Theme Powerlevel10k-Lean

Notez que la v3 de Oh my Posh, actuellement en test, introduira l'utilisation de fichiers de configuration plus simples, faciles à partager, à réutiliser d'une machine à l'autre. Il fonctionnera avec Windows Terminal, mais aussi ConEmu, Alacritty, Terminus, Hyper, FluentTerminal et différents Shells : zsh, bash, nix ou fish.

Et vous, à quoi ressemble votre configuration idéale, qu'il s'agisse de thèmes et plugins ou d'un simple PS1 ? N'hésitez pas à nous le dire en commentaires et à partager vos astuces avec nos autres lecteurs.

Oh my Posh Vous arriveriez à travailler dans ce terminal, vous ?

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<![CDATA[Loïc Rivière (TECH IN France) : le procès fait aux réseaux sociaux « est à notre sens excessif » ]]> https://www.nextinpact.com/article/44334/loic-riviere-tech-in-france-proces-fait-aux-reseaux-sociaux-est-a-notre-sens-excessif https://www.nextinpact.com/article/44334/loic-riviere-tech-in-france-proces-fait-aux-reseaux-sociaux-est-a-notre-sens-excessif Fri, 23 Oct 2020 13:53:31 +0000 Marc Rees, https://www.nextinpact.com/article/44334/loic-riviere-tech-in-france-proces-fait-aux-reseaux-sociaux-est-a-notre-sens-excessif#/page/1 Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, Loïc Rivière revient dans nos colonnes sur la mise en cause des réseaux. Le délégué général de TECH IN France, organisation qui représente les intérêts des professionnels du numérique (Facebook, Google France, Oracle, etc.), suggère différentes pistes, essentiellement du côté de la justice.

Que vous inspire la mise en cause des réseaux sociaux après ce nouvel attentat ?

Le procès qui est fait aux réseaux sociaux dans cet attentat abominable est à notre sens excessif parce qu’il était en l’occurrence impossible pour ces derniers de qualifier le contenu en cause de contenu haineux au sens du droit, ou de le relier avec un risque d’attentat.

Les contenus mis en cause rentrent en outre précisément dans ces contenus gris, pour lesquels il est difficile pour les plateformes de juger sans délai et en dehors de tout contexte. On est ici très loin ici du « manifestement illicite ».
En réalité, ce que démontre plutôt cette affaire – et de nombreux juristes le soulignent – c’est que s’il y a un vide juridique, il est surtout dans la réponse pénale à apporter aux contrevenants aux lois de la République, qui diffusent des appels à la haine dans un véritable sentiment d’impunité.

Pour reprendre les termes de Thierry Breton, ce qui est interdit offline est interdit online. S’il est légitime que les plateformes assument leur part online, il ne faut pas se bercer d’illusions, le vrai combat est dans la « vraie vie » offline !

Par ailleurs, les autorités reconnaissent que les plateformes ont mis en œuvre des outils assez efficaces pour traiter de façon proactive ces contenus gris, comme la désactivation temporaire de la fonction de recommandation ou leur démonétisation, etc.

Les plateformes ont aussi démontré que sans attendre la justice, et peut être de façon plus rapide que la justice elle-même, elles pouvaient prendre des décisions de suppression de comptes ou de chaînes YouTube, comme cela a été le cas pour Alain Soral et Dieudonné par exemple. Ce sont des décisions qui rappellent aussi que, si elles ne peuvent pas se substituer au juge, les plateformes disposent de leurs propres règles d’utilisation et qu’elles sont confrontées, comme le législateur, à la recherche d’équilibre entre la liberté d’expression et le respect d’autrui.

Il y a donc quand même une forme d’hypocrisie dans ce débat. Manifestement la société, dans son traitement judiciaire de ces faits, n’arrive pas, en l’état actuel du droit et surtout des moyens qui lui sont consacrés, à circonscrire et faire cesser ces appels à la haine sous toutes ses formes. Et on semble vouloir faire croire que c’est le déréférencement d’un site ou la déprogrammation d’un compte qui va faire cesser cette haine et ce sentiment d’impunité…

Le Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT) a indiqué que les hébergeurs ont partagé les données de la photo de la victime pour éviter son partage. Comment cela s’est passé techniquement ?

Je n’ai pas les détails techniques, mais je sais qu’il a été considéré par tout le monde que cette forme de collaboration a été efficace. Et visiblement cela a été reconnu comme tel du côté des pouvoirs publics. Ce forum, qui comprend des représentants de l’État et d’Europol, est un outil tourné vers l’action, avec une collaboration quotidienne avec les services de police et les plateformes.

Les entreprises comme Google publient des « Transparency reports ». Il est probable que la qualité des données publiées puisse être encore améliorée. Mais on sait tout de même que 80 % des réquisitions sont suivies d’effet. La vraie question sur laquelle chaque citoyen aimerait sans doute avoir des informations, c’est quid des procédures judiciaires éventuelles suivant ces demandes de réquisition ? Quelles condamnations effectives ? Quels sont les moyens dont dispose la justice sur ces sujets ? Quid de la protection des victimes ?

Par ailleurs, il est quand même incroyable qu’en France, on ait d’un côté une Hadopi qui puisse faire ses réquisitions, contacter directement les contrevenants pour des faits de contrefaçons présumés, et de l’autre, sur des éléments qui portent atteinte à des victimes dans leur identité, en ce qu’elles ont de plus intime, nous n’ayons pas d’administration disposant des mêmes moyens.

Il y a cependant un parquet numérique qui est annoncé...

On ne connait pas ses moyens, on n’a pas l’impression qu’il disposera de lignes budgétaires spécifiques en 2021…bref on a l’impression finalement qu’on ne se saisit pas en termes de moyens de ce problème, qu’on se défausse sur les plateformes en sachant pertinemment qu’elles ne sauront pas s’attaquer au nœud du problème, à savoir ce sentiment d’impunité. La création de ce parquet reste pourtant un élément clé pour autant qu’il participe à remédier au manque de moyen alloué au traitement judiciaire du problème de la haine en ligne.

Dans la proposition de loi Avia, il y a notamment celle consistant à faire connaitre les moyens mis en œuvre pour lutter contre les contenus haineux ou donc désigner un représentant en France. Cédric O plaide en outre pour des obligations de moyens sur les plateformes. Que pensez-vous en particulier de la désignation d’un représentant en France qui servirait de courroie de transmission ?

Sauf erreur, la question du représentant légal se heurte au droit européen. Mais est-ce vraiment le sujet ? Quelle entreprise n’était pas représentée dans le bureau de Marlène Schiappa cette semaine ? Je crois savoir que tout le monde était là et que la qualité de la collaboration n’est pas remise en cause. Quand on voit que 80 % des réquisitions judiciaires sont suivies d’effets en termes de traitement par les plateformes, quand on voit que des outils proactifs visant même les contenus gris sont employés et démontrent leur efficacité, quand on voit qu’il y a une collaboration avec les autorités étatiques qu’elles incarnent dans le GIFCT ou le groupement de contact permanent, on pense que la question de l’obligation de moyens doit peut être désormais se déplacer sur le terrain de la réponse judiciaire, encore une fois.

Il faut en outre avoir à l’esprit les derniers débats sur la loi allemande dans sa version amendée en juin dernier. Dans une perspective de renforcement des obligations de moyens, la constitution d’une base de données des signalements a été considérée en Allemagne comme contrevenant aux règles constitutionnelles en matière de respect de la vie privée.

On sait aujourd’hui ce que l’exemple de la NetzDG, qui a inspiré la loi Avia mais également d’autres pays comme le Brésil, la Turquie ou la Russie, pouvait faire dans certains pays où les gardes fous constitutionnels soulevés en France ou en Allemagne ne sont pas pris en comptes. Et que finalement, on se retrouve avec des lois permettant de censurer les journalistes proches de l’opposition et de contraindre les réseaux sociaux à s’aligner sur les motivations du pouvoir en place.

Quelles seraient les pistes que vous accepteriez, envisageriez, suggéreriez à l’égard des plateformes pour mieux aiguiser ces questions ?

Fluidifier le lien entre signalement et dépôt de plainte, ce qui suppose une obligation de moyens réciproque des services judiciaires et des plateformes, viendrait certainement au bénéfice des victimes pour les aider à mieux se défendre et obtenir réparation. On comprend que cela devrait reposer sur une administration dédiée à ce type d’entorses avec des moyens judiciaires adaptés.

C’est incroyable qu’en France, un contrevenant au Code de la route puisse passer en comparution immédiate, et que quelqu’un qui lance des appels à la haine ou au meurtre puisse attendre plusieurs mois voire années pour répondre de ses actes devant la justice. Prenons l’exemple d’Alain Soral. Il a été condamné entre 15 et 20 fois, cela ne l’empêche absolument pas de poursuivre son commerce. Et pourtant sans que cela soit à l’issue d’une décision judiciaire, YouTube a décidé de fermer sa chaîne.

Certains vous diraient que les plateformes se font juges à la place du juge…

Ce sont des décisions qui peuvent être interprétées comment ayant évidemment un caractère politique, toutefois les plateformes ont des conditions générales d’utilisation, maintes fois discutées. À partir du moment où les utilisateurs contreviennent aux règles d’utilisation, et si le respect d’autrui et la lutte contre la haine font partie des CGU, les plateformes sont en droit, dans ce qui demeure un espace privé, de sanctionner ceux qui y contreviennent.

Les publications concernant les théories complotistes qAnon ont fait l’objet de même décision. Cela démontre que cela correspond à une philosophie générale, non à des contextes nationaux ou politiques particuliers.

Mais est-ce que cela ne brouille pas les pistes, entre une plateforme qui va appliquer sèchement ses CGU dans son espace privé et une application jugée mitigée des obligations de retrait de la LCEN ?

Il faut reconnaitre que sur ce sujet-là, beaucoup de plateformes avancent de façon empirique, avec un principe de base, celui de la liberté d’expression. Les plateformes ont revu leurs positions historiques sur ces sujets et cela suit l’évolution de la société.

Elles savent aussi qu’elles sont désormais entre le marteau et l’enclume, entre l’accusation de laxisme d’un côté et celle de censure de l’autre… accusations qui se concrétisent en procédures à leur encontre. En voulant les forcer à réguler a priori les contenus gris, ces contenus soumis à interprétation, certains représentants politiques adoptent une approche maximaliste, qui se retournera in fine contre la pertinence et l’efficacité de la mesure.

Qu’attendez-vous du Digital Services Act ?

Pour commencer un niveau de fragmentation européen le plus réduit possible. On attend que le DSA satisfasse ce principe d’harmonisation, et d’autre part qu’il tienne compte aussi des éléments rappelés avec force par les autorités constitutionnelles sur la frontière qui sépare la liberté d’expression et la façon dont on peut la circonscrire sur les plateformes pour protéger ceux qui pourraient en être les victimes indirectes.

Cela implique notamment que les contenus non manifestement illicites, dans l’hypothèse vraiment maximaliste où ils seraient intégrés dans le texte, ne fassent absolument pas l’objet d’une régulation semblable à celle des contenus manifestement illicites.

Évoquons aussi le fait qu’on demande, de texte en texte, aux plateformes d’être de plus en plus proactives dans le traitement des contenus. Il serait vraiment dommageable de considérer du coup que ce traitement leur offre la connaissance effective des contenus et remette en cause le régime de responsabilité sur lequel elles opèrent. La future réglementation doit en tenir compte.

On ne peut demander aux plateformes d’être de plus en plus proactives dans le traitement des contenus dont elles sont censées ne pas avoir connaissance, et dans le même mouvement, leur dire que, puisqu’elles les traitent de façon proactive, considérer qu’elles en ont connaissance et donc remettre en cause leur régime de responsabilité.

En somme, ne pas punir les meilleurs élèves…

C’est ça, exactement.

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<![CDATA[Au J.O., le décret sur la responsabilité sociale des plateformes de mise en relation (VTC et livraison de marchandises)]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44333/au-j-o-decret-sur-responsabilite-sociale-plateformes-mise-en-relation-vtc-et-livraison-marchandises https://www.nextinpact.com/lebrief/44333/au-j-o-decret-sur-responsabilite-sociale-plateformes-mise-en-relation-vtc-et-livraison-marchandises Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Vincent Hermann, https://www.nextinpact.com/lebrief/44333/au-j-o-decret-sur-responsabilite-sociale-plateformes-mise-en-relation-vtc-et-livraison-marchandises#/page/1 Le gouvernement a publié au Journal officiel le décret « relatif aux modalités d'application de la responsabilité sociale des plateformes de mise en relation par voie électronique ». Le texte concerne les plateformes de mise en relation dans les secteurs des VTC et de la livraison de marchandises. 

« Lorsqu'une plateforme de mise en relation par voie électronique détermine les caractéristiques de la prestation de service fournie ou du bien vendu et fixe son prix, elle a une responsabilité sociale à l'égard des travailleurs indépendants qui y recourent », introduit le texte.

Le texte concerne tout particulièrement les plateformes ayant établi une charte déterminant les conditions et modalités d'exercice de sa responsabilité sociale. 

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<![CDATA[Pour Thierry Breton, une plateforme devra dans certains cas connaître l’identité des internautes]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44332/pour-thierry-breton-plateforme-devra-dans-certains-cas-connaitre-lidentite-internautes https://www.nextinpact.com/lebrief/44332/pour-thierry-breton-plateforme-devra-dans-certains-cas-connaitre-lidentite-internautes Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Vincent Hermann, https://www.nextinpact.com/lebrief/44332/pour-thierry-breton-plateforme-devra-dans-certains-cas-connaitre-lidentite-internautes#/page/1 Dans une interview au Monde, le commissaire européen au marché intérieur estime nécessaire de revoir les règles en matière d’encadrement des contenus en ligne.

Dans le cadre des réformes européennes en cours, « la publication sous couvert d’anonymat ou de pseudonyme restera possible, mais, dans ce cas, la plate-forme se doit de connaître l’identité de l’auteur dès lors qu’un certain seuil d’audience (qui reste à déterminer) est franchi ».

Selon lui, certains internautes « ont désormais des audiences nettement plus importantes que des médias traditionnels, ce qui leur confère des responsabilités assimilables à celles d’un directeur de rédaction ou d’un éditeur de contenus ».

Aussi, « lorsqu’un contenu illégal est publié, la plate-forme doit pouvoir dire qui en est à l’origine. Et retirer le contenu en question. Lorsque le caractère illégal est évident, le contenu doit très vite disparaître de la Toile. Dans d’autres cas, l’évaluation peut prendre plus de temps ».

Et si la plateforme ne retire pas le contenu illégal, « elle sera sanctionnée financièrement. Si elle persiste et récidive, elle pourra même se voir interdire l’accès au marché intérieur de l’Union européenne ».

Pour réguler ce secteur, il imagine une autorité « désignée pour surveiller l’espace informationnel. En France, ce pourrait être le Conseil supérieur de l’audiovisuel, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, la Répression des fraudes ou une structure ad hoc. Ces autorités seront chargées, avec la Commission, d’évaluer les cas litigieux et de faire appliquer les sanctions ».

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<![CDATA[Le gouvernement va faire migrer le Health Data Hub sur une plateforme européenne]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44331/le-gouvernement-va-faire-migrer-health-data-hub-sur-plateforme-europeenne https://www.nextinpact.com/lebrief/44331/le-gouvernement-va-faire-migrer-health-data-hub-sur-plateforme-europeenne Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Vincent Hermann, https://www.nextinpact.com/lebrief/44331/le-gouvernement-va-faire-migrer-health-data-hub-sur-plateforme-europeenne#/page/1 Lors des débats au Sénat sur la proposition de loi sur la certification de cybersécurité des plateformes numériques, Cédric O, secrétaire d’État au numérique, a indiqué que « le Gouvernement a décidé de faire migrer le Health Data Hub vers une plateforme européenne ». 

La décision a été prise la semaine dernière, à la suite de l'invalidation du Privacy Shield par la Cour de Justice de l’Union européenne

Une décision du Conseil d’État a exigé en attendant plusieurs correctifs, face aux risques de surveillance américaine, sur ces données parfois sensibles.

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<![CDATA[Le Sénat adopte la certification de cybersécurité des grandes plateformes numériques]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44330/le-senat-adopte-certification-cybersecurite-grandes-plateformes-numeriques https://www.nextinpact.com/lebrief/44330/le-senat-adopte-certification-cybersecurite-grandes-plateformes-numeriques Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Vincent Hermann, https://www.nextinpact.com/lebrief/44330/le-senat-adopte-certification-cybersecurite-grandes-plateformes-numeriques#/page/1  Les sénateurs ont adopté la proposition de loi du sénateur Laurent Lafont (UC) visant à mettre en place « une certification de cybersécurité des plateformes numériques destinée au grand public ».

À l’image du diagnostic énergétique, elle compte obliger les plateformes dépassant un seuil de connexion défini par décret à afficher « un diagnostic de cybersécurité portant sur la sécurisation des données qu’ils hébergent ». 

C’est un arrêté pris après avis de la CNIL qui viendrait fixer les critères. 

« Le diagnostic est présenté au consommateur de façon lisible, claire et compréhensible et est accompagné d’une présentation ou d’une expression complémentaire au moyen d’un système d’information coloriel », prévoit l’article 1er. 

Et quand l’utilisation d’un site nécessite d’abord de s’enregistrer, le diagnostic serait présenté systématiquement à l’utilisateur dès la page d’authentification. 

« La cybersécurité est un enjeu majeur de notre souveraineté numérique. S'en assurer nécessite notamment l'accès de chacun à une indication claire des risques encourus par l'utilisation d'une plateforme numérique. Tel est le sens de cette proposition de loi », avait insisté le sénateur centriste.

« Cette proposition de loi va dans la direction souhaitée par le Gouvernement » a exprimé Cédric O en séance. Le texte part maintenant à l’Assemblée nationale.

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<![CDATA[Transposition des directives Droit d’auteur et SMA : la SACD s’inquiète de l’échec de la commission mixte paritaire]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44329/transposition-directives-droit-dauteur-et-sma-sacd-sinquiete-lechec-commission-mixte-paritaire https://www.nextinpact.com/lebrief/44329/transposition-directives-droit-dauteur-et-sma-sacd-sinquiete-lechec-commission-mixte-paritaire Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Vincent Hermann, https://www.nextinpact.com/lebrief/44329/transposition-directives-droit-dauteur-et-sma-sacd-sinquiete-lechec-commission-mixte-paritaire#/page/1 Députés et sénateurs, réunis au sein de la commission mixte paritaire, n’ont su trouver un accord sur le projet de loi « portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière ». C’est ce texte qui doit transposer en France notamment l’article 17 de la directive sur le droit d’auteur, relatif au filtrage, outre une ribambelle d’autres mesures prises par ordonnance.

La SACD tire la sonnette d’alarme : voilà « une très mauvaise nouvelle pour celles et ceux qui attendent la transposition des directives européennes sur les services de médias audiovisuels, sur le droit et Cab-Sat ». La pierre d’achoppement a été l’article 4 bis. Introduit au Sénat, mais supprimé par l’Assemblée nationale, l’amendement prévoyait différentes mesures pour protéger le consommateur sur internet avec quatre axes :

  • La régulation des terminaux en vue de garantir le libre choix de l’utilisateur non professionnel de terminaux
  • L’interopérabilité des plateformes, pour que les utilisateurs non professionnels puissent interagir d’une plateforme à une autre
  • La possibilité, pour l’Autorité de la concurrence, de traiter d’opérations de concentrations sous les seuils de notification et « d’éviter les acquisitions réalisées par les géants du Net au détriment de la concurrence et de l’innovation »
  • La lutte « contre les interfaces numériques trompeuses, qui altèrent l’autonomie du consommateur dans sa prise de décision ».

« La majorité présidentielle a ainsi refusé de rendre le pouvoir aux consommateurs face aux géants du numérique, à travers la neutralité des terminaux et l’interopérabilité des plateformes » dénoncent les sénateurs.

Ce désaccord « aboutit à reporter à une date inconnue l’adoption de ce texte de loi, qui devra être à nouveau examiné à l’Assemblée nationale et au Sénat » regrette la SACD. Pour la société de gestion collective, « cela marque un coup d’arrêt alors que le président de la République avait pris l’engagement d’une transposition en droit français au 1er janvier 2021 ».

L’organisme de perception et de répartition des droits demande « au Gouvernement et au Parlement de tout mettre en œuvre pour que l’habilitation du gouvernement à transposer ces directives par ordonnances puisse être rapidement adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat ».

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<![CDATA[Microsoft ouvre Forms au grand public]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44328/microsoft-ouvre-forms-au-grand-public https://www.nextinpact.com/lebrief/44328/microsoft-ouvre-forms-au-grand-public Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Vincent Hermann, https://www.nextinpact.com/lebrief/44328/microsoft-ouvre-forms-au-grand-public#/page/1 Le service permet depuis quelques années de créer des sondages, quizz et autres. Il était réservé aux entreprises jusqu’à présent, ainsi qu’au monde de l’éducation.

Il est désormais accessible à tout le monde, compte Microsoft 365 ou pas, même si l’abonnement déverrouille des fonctions supplémentaires. Il faut néanmoins un compte Microsoft.

On retrouve donc la création de sondages, quizz et tests divers, avec champs texte pour les réponses, listes à choix simples ou multiples, choix de date dans le calendrier, marquage de questions comme obligatoires, modèles de formulaires ou encore des thèmes.

Les formulaires peuvent être partagés par lien ou code QR. Les personnes ayant créé un sondage ou autre reçoivent les résultats en temps réel. Des graphiques sont également générés automatiquement, avec possibilité d’exporter le tout vers Excel.

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<![CDATA[Skype Meet Now va également être déployée dans la version 20H2 de Windows 10]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44327/skype-meet-now-va-egalement-etre-deployee-dans-version-20h2-windows-10 https://www.nextinpact.com/lebrief/44327/skype-meet-now-va-egalement-etre-deployee-dans-version-20h2-windows-10 Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Sébastien Gavois, https://www.nextinpact.com/lebrief/44327/skype-meet-now-va-egalement-etre-deployee-dans-version-20h2-windows-10#/page/1 La mise à jour 20H2 est disponible depuis quelques jours. Son déploiement va s’étaler, comme d’habitude, sur plusieurs mois. Il reste possible d’en déclencher manuellement l’installation.

Fin septembre, Microsoft déployait dans son canal Dev l’intégration de Meet Now. Les testeurs pouvaient alors créer ou rejoindre rapidement un salon Skype depuis la barre des tâches de Windows 10, sans avoir besoin d’un compte.

Cette fonction est maintenant aussi dans les canaux Beta et Release Preview, dans la build 19042.608. Il s’agit donc d’une mise à jour pour la 20H2, potentiellement déployée lors du prochain Patch Tuesday, le 10 novembre. 

Les notes de version comprennent également bon nombre de correctifs divers.

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<![CDATA[Ubuntu 20.10 est disponible, une version Desktop pour Raspberry Pi 4]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44326/ubuntu-20-10-est-disponible-version-desktop-pour-raspberry-pi-4 https://www.nextinpact.com/lebrief/44326/ubuntu-20-10-est-disponible-version-desktop-pour-raspberry-pi-4 Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 Sébastien Gavois, https://www.nextinpact.com/lebrief/44326/ubuntu-20-10-est-disponible-version-desktop-pour-raspberry-pi-4#/page/1 Comme prévu, la nouvelle version semestrielle de la distribution de Canonical a été mise en ligne hier soir. Elle apporte de nombreuses petites évolutions, sans bouleverser le genre.

La grande nouveauté est d'ailleurs plus dans les images proposées que dans la distribution elle-même. Car outre sa version Server déjà proposée pour Raspberry Pi, celle pour ordinateur de bureau peut y être installée.

Seul le Raspberry Pi 4 est concerné, l'équipe précisant qu'il est préférable de disposer d'au moins 4 Go de mémoire. Un live de présentation du projet est organisé à 18h sur YouTube

 

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<![CDATA[« maga2020! » : un chercheur aurait deviné le mot de passe du compte Twitter de Trump]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44325/maga2020-chercheur-aurait-devine-mot-passe-compte-twitter-trump https://www.nextinpact.com/lebrief/44325/maga2020-chercheur-aurait-devine-mot-passe-compte-twitter-trump Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44325/maga2020-chercheur-aurait-devine-mot-passe-compte-twitter-trump#/page/1 Selon TechCrunch qui rapporte cette histoire, l’expert en cybersécurité Victor Gevers n’aurait eu besoin que de cinq tentatives pour y arriver. Si « maga » ne vous évoque rien, il s’agit de l’acronyme du slogan « Make America Great Again ». Plus surprenant, aucune double identification ne serait en place.

Le chercheur a averti les autorités compétentes et le mot de passe a été changé dans la foulée. Interrogées, les parties prenantes n’étaient pas promptes à répondre. Twitter botte en touche (pour une fois que ce n’est pas une de ses failles…) : « nous n'avons vu aucune preuve pour corroborer cette affirmation ».

De son côté, l'attaché de presse adjoint de la Maison Blanche, Judd Deere, aurait déclaré que cette histoire n'était « absolument pas vraie ». Aucune annonce officielle pour le moment, notamment du côté de Trump.

Ce serait la seconde fois que Victor Gevers trouve le mot de passe de Trump. La précédente était en 2016, suite à une fuite de données sur Linkedin. Le mot de passe était alors « yourefired », une phrase qu’il disait régulièrement dans la série The Apprentice. 

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<![CDATA[Les députés imposent le paiement préalable des prunes de stationnement, avant contestation]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44324/les-deputes-imposent-paiement-prealable-prunes-stationnement-avant-contestation https://www.nextinpact.com/lebrief/44324/les-deputes-imposent-paiement-prealable-prunes-stationnement-avant-contestation Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44324/les-deputes-imposent-paiement-prealable-prunes-stationnement-avant-contestation#/page/1 Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021, les députés ont adopté l’amendement LREM  destiné à contraindre les automobilistes à payer le forfait post stationnement s’ils veulent le contester. Cette obligation avait été épinglée début septembre par le Conseil constitutionnel, non dans son principe mais dans ses modalités.

Ainsi, le montant de cette redevance pour occupation du domaine public ne prévoyait aucun plafonnement. De plus, le législateur avait oublié de prévoir des exceptions conduisant par exemple les victimes d’un vol de véhicule à payer des sommes parfois très lourdes.

Avec l’amendement LREM, adopté mercredi 21 octobre par l’Assemblée nationale et à condition qu’il soit voté également au Sénat, il faudra d’abord payer 33 euros pour contester. L’obligation de paiement préalable sera cependant levée pour celui qui prouve le vol ou la destruction de son véhicule, ou qu’il a été victime du délit d’usurpation de plaque, ou encore pour les personnes qui justifient avoir cédé leur automobile. 

Enfin, cette exception est étendue aux titulaires de la carte « mobilité inclusion » portant la mention « stationnement pour personnes handicapées ».

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<![CDATA[La documentation MDN passe sur GitHub et revoit sa stratégie]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44323/la-documentation-mdn-passe-sur-github-et-revoit-sa-strategie https://www.nextinpact.com/lebrief/44323/la-documentation-mdn-passe-sur-github-et-revoit-sa-strategie Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44323/la-documentation-mdn-passe-sur-github-et-revoit-sa-strategie#/page/1 Concernée par la restructuration de Mozilla, on savait qu'elle serait maintenue et que la réduction des investissements passerait par celle des projets soutenus, moins nombreux.

Aujourd'hui, l'équipe détaille les modifications prévues. La première est une migration de la documentation sur GitHub, prévue de longue date (Projet Yari). L'idée est de passer d'une approche Wiki/MySQL à du contenu hébergé via un dépôt Git et exploitant la JAMStack, et donc un site statique.

Les contenus seront organisés non plus selon la technologie (HTML, CSS, JS, Web API) mais en piliers, régulièrement mis à jour. L'équipe promet ainsi le retour de ses notes de version spécifiques aux développeurs, abandonnées depuis quelques temps.

Le blog Mozilla Hacks, présentant des évolutions techniques en profondeur, est également maintenu. Un calendrier éditorial va être mis en place afin de définir des priorités en lien avec le Product Advisory Board et la communauté. 

Cette dernière est d'ailleurs appelée à contribuer, la documentation expliquant comment faire, ayant été elle-même retravaillée, même pour les débutants

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<![CDATA[WhatsApp renforce ses fonctions pour entreprise, un mode Silencieux permanent]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44322/whatsapp-renforce-ses-fonctions-pour-entreprise-mode-silencieux-permanent https://www.nextinpact.com/lebrief/44322/whatsapp-renforce-ses-fonctions-pour-entreprise-mode-silencieux-permanent Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44322/whatsapp-renforce-ses-fonctions-pour-entreprise-mode-silencieux-permanent#/page/1 Dans plusieurs billets de blog, Facebook dit avoir pris la mesure de l’engouement de la messagerie instantanée dans la relation client. WhatsApp serait ainsi utilisé par 175 millions de personnes par jour pour contacter une entreprise.

Dans les mois qui viennent, des améliorations seront donc proposées dans ce domaine. Par exemple, la manière dont une entreprise peut afficher ses produits dans WhatsApp, et l’acte d’achat côté client.

Facebook renforcera également d’autres aspects, notamment ses liens avec les partenaires autour de la plateforme WhatsApp Messaging. Des fonctions de gestion de messages seront proposées à travers des services d’hébergement que Facebook compte proposer.

L’éditeur annonce que certains services seront payants. Il ne dit pas lesquels, ni ce qu’ils coûteront.

Il faut donc prévoir un renforcement du traitement automatique des messages dans le cadre d’une correspondance avec une entreprise. Dans un billet dédié, WhatsApp explique clairement que ces communications ne sont pas chiffrées de bout en bout (via Signal), contrairement à la messagerie personnelle.

Il s’agit d’ailleurs d’un rappel, car passer par l’API WhatsApp Business implique un chiffrement classique depuis le début.

Enfin, pour les particuliers, on note l’arrivée d’une nouvelle option pour le mode Silencieux d’une conversation : « Toujours ». On peut donc déclarer une conversation comme définitivement silencieuse, ce qui permet d’y recevoir des messages sans déclencher de notification. Le délai maximum était jusqu’à présent d’un an.

On peut voir cependant dans les réponses à l’annonce que les utilisateurs pestent contre une application qui n’évolue que trop lentement. Le support des appareils multiples est particulièrement réclamé. 

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<![CDATA[La Cnil espagnole inflige 30 000 euros d’amende à Iberia pour sa gestion des cookies]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44321/la-cnil-espagnole-inflige-30-000-euros-damende-a-ibera-pour-sa-gestion-cookies https://www.nextinpact.com/lebrief/44321/la-cnil-espagnole-inflige-30-000-euros-damende-a-ibera-pour-sa-gestion-cookies Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44321/la-cnil-espagnole-inflige-30-000-euros-damende-a-ibera-pour-sa-gestion-cookies#/page/1 L’autorité lui reproche sa gestion des cookies. Ainsi, il était impossible de refuser ces traceur. De plus, si un utilisateur voulait continuer de naviguer sur ses pages, il devait les accepter.

L’autorité espagnole était prête à s’engager vers une simple mise en demeure, au regard des corrections promises par la société en janvier 2020.

En juin 2020, toutefois, elle a constaté de nouvelles violations de la réglementation européenne au regard de sa politique de gestion des cookies. La compagnie Iberia écope au final d’une amende de 30 000 euros, signale le site DataGuidance.

L’article 22.2 de la loi sur les services de la société de l’Information et du commerce électronique prévoit que les prestataires peuvent utiliser pareils dispositifs mais à condition d'avoir obtenu le consentement des utilisateurs, après informations « claires et complètes » sur l’utilisation des cookies.

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<![CDATA[Baisse de revenus pour Intel, mais plus de 4 milliards de dollars de bénéfice net ce trimestre]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44320/baisse-revenus-pour-intel-mais-toujours-plus-4-milliards-dollars-benefice-net https://www.nextinpact.com/lebrief/44320/baisse-revenus-pour-intel-mais-toujours-plus-4-milliards-dollars-benefice-net Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44320/baisse-revenus-pour-intel-mais-toujours-plus-4-milliards-dollars-benefice-net#/page/1 Le fondeur vient de mettre en ligne son bilan financier pour le 3e trimestre, avec un chiffre d’affaires en baisse : 18,3 milliards de dollars contre 19,2 milliards l’année dernière. La marge est aussi en baisse, avec presque 7 points de moins pour arriver à 53,1 %. Le bénéfice net reste tout de même confortable avec 4,3 milliards de dollars, contre 6 milliards l’année dernière.

Dans le détail, les revenus d’Intel se divisent en deux catégories : PC-centric et data-centric. La première est à 9,8 milliards de dollars, en hausse de 1 %. Dans la seconde, c’est une baisse quasi générale : Data Center Group (DCG) perd 7 % pour arriver à 5,9 milliards de dollars, Non-volatile Memory Storage Group (NSG) perd 11 % à 1,2 milliard de dollars… Pour rappel, Intel va se séparer de ses activités NAND pour 9 milliards de dollars auprès de SK Hynix.

Finalement, seule Mobileye s’en tire bien avec 2 % de hausse, mais avec un chiffre d’affaires de 234 millions de dollars seulement. Pour le prochain trimestre, le fondeur prévoit un chiffre d’affaires de 17,4 milliards de dollars.

Dans la séance d’après clôture, la bourse sanctionne la société d’une baisse de près de 10 %. L’action est à moins de 49 dollars après la fermeture, alors qu’elle était à plus de 54 dollars auparavant. Elle était même à plus de 60 dollars en juillet.

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<![CDATA[Wikimedia publie son rapport de transparence sur la première moitié de 2020]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44319/wikimedia-publie-son-rapport-transparence-sur-premiere-moitie-2020 https://www.nextinpact.com/lebrief/44319/wikimedia-publie-son-rapport-transparence-sur-premiere-moitie-2020 Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44319/wikimedia-publie-son-rapport-transparence-sur-premiere-moitie-2020#/page/1 Comme d’autres géants du numérique, l’organisation à but non lucratif publie un récapitulatif des demandes de suppression de contenus et/ou d’informations sur ses utilisateurs.

Wikimedia affirme avoir reçu 30 demandes sur ce dernier point (dont la moitié provenant de gouvernements), mais n’avoir donné suite qu’à une seule. Il y a également 22 demandes de retraits de contenus, dont 4 ont été acceptées.

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<![CDATA[myCanal revoit sa gestion des profils sur les appareils Apple, une évolution en test sur Freebox Pop]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44318/mycanal-revoit-sa-gestion-profils-sur-appareils-apple-evolution-en-test-sur-freebox-pop https://www.nextinpact.com/lebrief/44318/mycanal-revoit-sa-gestion-profils-sur-appareils-apple-evolution-en-test-sur-freebox-pop Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44318/mycanal-revoit-sa-gestion-profils-sur-appareils-apple-evolution-en-test-sur-freebox-pop#/page/1 L'équipe va sélectionner 200 utilisateurs pour en profiter en avant-première, afin de récolter de premiers retours. Les évolutions attendues ne sont pas évoquées, pas plus qu'une éventuelle date de mise en ligne.

D'ici là, myCanal se renforce sur iOS, iPadOS et tvOS, avec une gestion des profils désormais systématiques, intégrant la sélection des favoris pour le direct synchronisés par le compte Apple. 

L'activation va se faire de manière progressive. Les notes de version évoquent également une recherche adaptée à la version 14 de tvOS et aux recommandations d'Apple. 

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<![CDATA[5G : l’Arcep publie ses « recommandations aux opérateurs en matière de cartes de couverture »]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44317/5g-larcep-publie-ses-recommandations-aux-operateurs-en-matiere-cartes-couverture https://www.nextinpact.com/lebrief/44317/5g-larcep-publie-ses-recommandations-aux-operateurs-en-matiere-cartes-couverture Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44317/5g-larcep-publie-ses-recommandations-aux-operateurs-en-matiere-cartes-couverture#/page/1 Après des réunions avec des associations de consommateurs, des acteurs de la mesure et des opérateurs, le régulateur affirme que la principale attente était que « les cartes de couverture accompagnant le lancement de la 5G ne devront pas représenter de manière uniforme des niveaux de qualité de service différents ».

Un sujet que nous avions longuement abordé avec Sébastien Soriano, président de l’Arcep, et Guillaume Decorzent, chef de l’unité « Couverture et investissements mobiles ».

Le gendarme veut aussi « faciliter la réalisation de comparatifs d’offres 5G » et publiera donc début novembre « les supports des présentations réalisées au cours des réunions du groupe de travail ».

Trois axes sont visés pour le moment : les paramètres qui font « l’expérience 5G » des utilisateurs (débit, latence…) et de quoi ils dépendent, les différentes manières pour les opérateurs de déployer la 5G (en s’appuyant sur différentes bandes de fréquences), et le concept de « bande d’ancrage », ou pourquoi il n’y aura pas dans un premier temps de 5G sans 4G.

Pour rappel, les enchères se sont terminés ce mois-ci et les opérateurs devraient obtenir leurs licences prochainement. L’ouverture des premiers réseaux 5G est attendue pour décembre, notamment chez Orange

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<![CDATA[ProtonMail propose un assistant d'import des messages, réservé à ses abonnés]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44316/protonmail-propose-assistant-dimport-messages-reserve-a-ses-abonnes https://www.nextinpact.com/lebrief/44316/protonmail-propose-assistant-dimport-messages-reserve-a-ses-abonnes Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44316/protonmail-propose-assistant-dimport-messages-reserve-a-ses-abonnes#/page/1 Il faut en effet disposer d'un compte payant pour en profiter, précise le service. Aucune date n'est évoquée concernant une éventuelle extension à tous. 

Il se focalise pour le moment sur les emails, à travers le protocole IMAP, mais devrait ensuite fonctionner pour d'autres types de données. 

Une fois la procédure lancée depuis l'interface web, elle est exécutée en tâche de fond et ne nécessite pas de laisser une application active comme l'application actuellement proposée.

Un guide d'utilisation est disponible par ici.

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<![CDATA[La CNIL organise un évènement autour de la portabilité des données]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44315/la-cnil-organise-evenement-autour-portabilite-donnees https://www.nextinpact.com/lebrief/44315/la-cnil-organise-evenement-autour-portabilite-donnees Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44315/la-cnil-organise-evenement-autour-portabilite-donnees#/page/1 Ce droit, introduit par le RGPD en Europe il y a deux ans, est encore trop peu souvent exploité. Les services ne se bousculent pas au portillon pour avancer sur ce sujet, méconnu des internautes.

Pourtant « en facilitant le passage d’un service à un autre, la portabilité offre de nouvelles perspectives pour les utilisateurs, mais aussi pour tout un écosystème d'acteurs, privés et publics, souhaitant créer de nouvelles solutions et de nouveaux usages » rappelle la CNIL.

Elle organise donc un évènement à ce sujet le lundi 23 novembre 2020 de 14h à 17h30 « afin de faire le bilan des pratiques et d’apporter de nouvelles pistes de solutions technologiques sur ce droit prévu par le RGPD ».

On y aura droit à « un propos introductif » de Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. Participeront également Isabelle de Silva, Présidente de l'Autorité de la concurrence et Noah Phillips, Commissaire de la Federal Trade Commission (USA).

Des « représentants des parties prenantes d’entreprises privés, associations, porteurs de solutions et promoteurs de la portabilité » seront aussi présents, pour évoquer trois questions : Quels sont les enjeux en matière de régulations croisées ? Quels sont les leviers pour l’innovation et le développement ? Comment mettre en œuvre des solutions concrètes pour fluidifier la circulation des données entre services, dans le respect des droits des personnes ?

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<![CDATA[Huawei Mate40 (Pro) : SoC Kirin 9000 en 5 nm et EMUI 11 (sans les services Google) dès 899 euros]]> https://www.nextinpact.com/lebrief/44314/huawei-mate40-pro-soc-kirin-9000-en-5-nm-et-emui-11-sans-services-google-des-899-euros https://www.nextinpact.com/lebrief/44314/huawei-mate40-pro-soc-kirin-9000-en-5-nm-et-emui-11-sans-services-google-des-899-euros Fri, 23 Oct 2020 08:26:37 +0000 https://www.nextinpact.com/lebrief/44314/huawei-mate40-pro-soc-kirin-9000-en-5-nm-et-emui-11-sans-services-google-des-899-euros#/page/1 Comme prévu, le fabricant tenait hier une conférence de presse pour dévoiler ses nouveaux smartphones et un SoC pour les accompagner.

Ce dernier, baptisé Kirin 9000, est gravé en 5 nm, prend en charge la 5G et intègre pas moins de 15,3 milliards de transistors. Il dispose de huit cœurs pour la partie CPU, dont un « haute performance » Cortex-A77 jusqu’à 3,13 GHz. Pour le reste : 3x Cortex-A77 à 2,54 GHz et 4x Cortex A-55 à 2,05 GHz. La partie graphique est un Mali-G78 avec 24 cœurs et un NPU est aussi de la partie.

Du côté des téléphones, nous avons donc le Mate40 avec un écran Flex OLED de 6,50" à 90 Hz, tandis que celui de la version Pro est de 6,76". Les deux disposent d’un lecteur d'empreinte sous l’écran et de Face Unlock (en 3D pour le Pro).

Les deux disposent de trois caméras à l’arrière (dont un capteur de 50 Mpixels), mais les trois autres du Mate40 Pro affichent une résolution plus élevée. Il existe même une version Pro+ avec des performances encore améliorées sur ce point. Tous les détails sont disponibles sur le site de Huawei.

Ils sont livrés avec EMUI 11, l’interface maison du fabricant basée sur Android (AOSP, version open source) 10, mais sans les services Google ni le Play Store donc. À la place, on retrouve les Huawei Mobile Services (HMS). Huawei est pour rappel placé sur liste noire par les États-Unis, empêchant tout commerce avec une société américaine. 

Les tarifs de bases sont de 899 euros pour le Mate40 (8 Go de mémoire, 128 Go de stockage), 1 199 euros pour le Mate40 Pro (8/256 Go) et 1 399 euros pour le Mate40 Pro+ (12/256 Go).

Signalons aussi l’annonce du casque FreeBuds Studio (48 kHz) avec pas moins de six micros, un système de suppression de bruit ambiant et une autonomie de 24h. 

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BenjaminINpact commented 3 years ago

Bonjour, C'est normal, ces articles "manquants" sont des articles d'INpact Hardware que vous avez la possibilité d'avoir via son flux complet. Bonne journée, L'équipe de Next INpact

aurmil commented 3 years ago

Le flux rss "complet" ne contient pas inpact HW ? Merci

BenjaminINpact commented 3 years ago

Nous avons fait un flux rss complet (au sens articles en tant qu'abonné, donc dans leur intégralité) pour Next INpact et un pour INpact Hardware.