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Aujourd'hui, avec 44 articles, ça devrait être OK, mais il semble que la moitié des articles soient encore absent.
<?xml version="1.0" ?><rss xmlns:atom="http://www.w3.org/2005/Atom" version="2.0"><channel><title>Next INpact- Flux Complet</title><link>https://www.nextinpact.com</link><description>L'actualité Hardware</description><language>fr-fr</language><lastBuildDate>Wed, 02 Sep 2020 13:20:47 +0000</lastBuildDate><related xmlns="http://webfeeds.org/rss/1.0" layout="card" target="browser"/> <item>
<title>MediaTek présente trois nouveaux SoC : Dimensity 720 et 800U en 5G, Helio G95 (4G)</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43485/mediatek-lance-trois-nouveaux-soc-dimensity-720-et-800u-en-5g-helio-g95-4g</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>L’<a href="https://www.mediatek.com/news-events/press-releases/mediatek-unveils-helio-g95-its-newest-chip-for-premium-4g-gaming-smartphones" target="_blank" rel="noopener">Helio G95</a> est la dernière puce de la série « G » pensée pour les joueurs. Elle dispose de deux cœurs Cortex-A76 à 2,05 GHz avec six Cortex-A55 en plus. La partie graphique est une Mali-G76 MC4 cadencée à 900 MHz, soit 100 MHz de plus que sur <a href="https://www.inpact-hardware.com/article/1432/mediatek-lance-son-soc-g90t-pense-pour-joueurs-avec-arm-cortex-a76-et-mali-g76" target="_blank" rel="noopener">les Helio G90(T)</a>. Tous les détails techniques <a href="https://www.mediatek.com/products/smartphones/mediatek-helio-g95" target="_blank" rel="noopener">sont par là</a>.</p>
<p>Alors que l’Helio G95 se contente de la 4G, les Dimensity 720 et 800U sont deux SoC prenant en charge la 5G. Comme leurs noms l’indiquent, ils viennent se placer en dessous du <a href="https://www.inpact-hardware.com/article/1832/du-nouveau-sur-soc-mediatek-youtube-en-av1-dimensity-1000-et-helio-g85" target="_blank" rel="noopener">Dimensity 1000</a>. <a href="https://d86o2zu8ugzlg.cloudfront.net/mediatek-craft/documents/dimensity-720/MediaTek-Dimensity-720-Product-Brief-PDFMD720PB-0720.pdf" target="_blank" rel="noopener">Le 720</a> est pensé pour les smartphones de milieu de gamme. Il exploite deux cœurs Cortex-A76 jusqu’à 2 GHz et six autres Cortex-A55 jusqu’à 2 GHz également, avec un GPU Mali G57 MC3.</p>
<p><a href="https://www.mediatek.com/products/smartphones/dimensity-800u" target="_blank" rel="noopener">Le Dimensity 800U</a> est une évolution du 800 avec plusieurs améliorations. Les deux cœurs Cortex-A76 grimpent jusqu’à 2,4 GHz, (au lieu de 2 GHz) tandis que les six Cortex-A55 restent à 2 GHz sur le 800U. La partie graphique Mali G57 passe du MC3 au MC4 et le SoC prend en charge la 5G sur deux cartes SIM et l’agrégation entre les deux connexions. </p> ]]></description>
</item> <item>
<title>La Commission européenne publie un rapport sur la sécurité des réseaux 5G</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43484/la-commission-europeenne-publie-rapport-sur-securite-reseaux-5g</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Il « <em>dresse l'état d'avancement de la mise en œuvre des mesures de la boîte à outils</em> [qui avait été <a href="https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_20_123" target="_blank" rel="noopener">approuvée en janvier</a>, ndlr] <em>au niveau national et apporte un ensemble de conclusions</em> », <a href="https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_20_1378" target="_blank" rel="noopener">explique l’institution</a>. </p>
<p>Pour la vice-présidente Margrethe Vestager, « <em>le déploiement sans retard des réseaux de 5G est une question d'importance stratégique pour tous les États membres</em> […] <em>La sécurité offerte par ces réseaux relève d'une priorité et d'une responsabilité communes et ce rapport montre que nous avons bien avancé, mais qu'il reste encore beaucoup à faire</em> ».</p>
<p>Thierry Breton, commissaire au marché intérieur y va aussi de son analyse : « <em>Il est plus important que jamais d'assurer un niveau élevé de sécurité lors du déploiement des réseaux de 5G dans l'UE au vu des besoins croissants en infrastructures numériques de nos économies, comme l'a démontré la crise du coronavirus</em> […] <em>Le rapport publié aujourd'hui réaffirme notre engagement et définit les domaines dans lesquels des efforts et une vigilance accrus sont nécessaires</em> ».</p>
<p>Parmi les conclusions du rapport, il est question de Huawei sans le citer nommément : « <em>Des mesures visant à restreindre la participation des fournisseurs selon leur profil de risque sont déjà en place dans quelques États membres et à un stade avancé de préparation dans beaucoup d'autres. Le rapport invite les autres États membres à aller de l'avant et à achever ce processus dans les mois à venir</em> ». Bien d’autres points sont abordés.</p>
<ul>
<li><a href="https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/news/report-member-states-progress-implementing-eu-toolbox-5g-cybersecurity" target="_blank" rel="noopener">Télécharger le rapport sur la sécurité des réseaux 5G</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Et voici le OnePlus Nord de 6,44" (90 Hz) à 399 euros</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43483/et-voici-oneplus-nord-644-90-hz-a-399-euros</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Cet été, le fabricant a lancé un smartphone de milieu de gamme, simplement baptisé Nord. Il dispose d’un écran Fluid AMOLED de 6,44" (2 400 x 1 080 pixels) à 90 Hz avec une couche de protection Corning Gorilla 5 et un capteur d’empreinte placé dessous.</p>
<p>Il exploite un <a href="https://www.inpact-hardware.com/article/1826/snapdragon-768g-5g-qualcomm-renforce-sa-gamme-soc-serie-700" target="_blank" rel="noopener">Snapdragon 765G 5G</a> avec 8 ou 12 Go de LPDDR4X et 128 ou 256 Go de stockage UFS 2.1. La batterie est de 4 115 mAh (non amovible) avec pas moins de six caméras : quatre derrières, deux devant. Dommage par contre que seul du Wi-Fi 5 soit présent.</p>
<p>Android 10 est de la partie, avec la surcouche maison OxygenOS. « <em>À l'instar des flagship OnePlus, les nouveaux appareils OnePlus Nord bénéficieront de deux ans de mises à jour logicielles et de trois ans de mises à jour de sécurité</em> », indique le fabricant. Il est dès à présent disponible <a href="https://www.oneplus.com/fr/oneplus-nord?from=nord" target="_blank" rel="noopener">à 399 euros</a> (8 et 128 Go) et <a href="https://www.oneplus.com/fr/oneplus-nord?from=nord" target="_blank" rel="noopener">499 euros</a> (12 et 256 Go).</p>
<p>Dans le même temps, OnePlus planche sur son 8T attendu pour octobre ou novembre. Une première image de la face avant <a href="https://www.theverge.com/2020/8/31/21409166/oneplus-8t-image-reveal-first-look-leak-firmware-update-developer-preview" target="_blank" rel="noopener">aurait fuité</a>.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Vous ne l’attendiez pas… et pourtant BlackBerry sera de retour en 2021</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43481/vous-ne-nattendiez-pas-et-pourtant-blackberry-sera-retour-en-2021</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Un re(re)naissance qui devrait être dans la lignée de la dernière ressuscitation de la marque : des smartphones sous Android avec un clavier physique.</p>
<p>Ces dernières années, TCL commercialisait les smartphones BlackBerry, mais on apprenait <a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/41357/11113-le-31-aout-2020--tcl-ne-proposera-plus-aucun-smartphone-blackberry" target="_blank" rel="noopener">en février</a> que le contrat entre les deux partenaires était rompu et que TCL ne proposerait plus de BlackBerry à compter du 31 août 2020.</p>
<p>Dans un communiqué <a href="https://thenextweb.com/plugged/2020/08/19/blackberry-android-phone-2021/">repris par The Next Web</a>, Peter Franklin explique que sa société d'OnwardMobility prendra la relève, en partenariat avec FIH Mobile (une filiale de Foxconn). Aucun détail n’a été donné sur les caractéristiques techniques des futurs smartphones</p>
<p>« <em>Les smartphones BlackBerry sont connus pour protéger les communications, la confidentialité et les données</em> […] <em>Il s'agit d'une opportunité incroyable pour OnwardMobility de commercialiser des appareils 5G de nouvelle génération</em> », indique-t-il simplement.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Galaxy Z Fold2, Note20 (Ultra), Tab S7(+), Watch3, Buds Live : Samsung « on fire » cet été</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43478/galaxy-tab-s7-watch3-buds-live-z-fold2-note20-ultra-samsung-on-fire-durant-lete</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Ces annonces ont été faites durant la conférence Unpacked du 5 août, avec pour commencer <a href="https://news.samsung.com/fr/galaxy-note-20" target="_blank" rel="noopener">deux nouveaux smartphones</a> : « <em>le Galaxy Note20 Ultra</em> [écran incurvé de 6,9", ndlr]<em>, pensé pour les adeptes du Note axés sur la productivité et recherchant la puissance ultime et le Galaxy Note20</em> [écran plat de 6,7", ndlr]<em>, qui s’adresse à tous ceux qui désirent optimiser leur temps entre travail et loisirs</em> ».</p>
<p>Les nouveaux smartphones disposent de trois capteurs optiques à l’arrière, dont un de 64 Mpxiels sur le Note20 et de 108 Mpixels sur le Note20 Ultra. Ils sont évidemment livrés avec le stylet S Pen de la marque. Les caractéristiques techniques détaillées sont <a href="https://www.samsung.com/fr/smartphones/galaxy-note20/" target="_blank" rel="noopener">disponibles ici</a>. Le Note20 est vendu à partir de 959 euros, contre 1 309 euros pour la version Ultra.</p>
<p>Le <a href="https://www.samsung.com/fr/smartphones/galaxy-z-fold2/" target="_blank" rel="noopener">Galaxy Z Fold2</a> est, comme son nom l’indique, un mélange entre les <a href="https://www.nextinpact.com/article/29195/107637-galaxy-fold-a-1-980-dollars-s10e-s10-s10-s10-5g-tour-dhorizon-annonces-samsung">Galaxy Fold</a> et <a href="https://www.nextinpact.com/article/30033/108694-galaxy-s20-5g-a-120-hz-galaxy-z-flip-pliable-ce-quil-faut-retenir-conference-samsung">Galaxy Z Flip</a>. Il est équipé de « <em>deux écrans bord à bord Infinity-O qui abritent les capteurs photo dans des bulles quasiment invisibles</em> ». L’écran avant mesure 6,2’’, contre 7,6’’ pour l’écran principal. Signalons aussi que le Galaxy Z Flip passe à la 5G.</p>
<p>Les tablettes <a href="https://news.samsung.com/fr/galaxy-tab-s7" target="_blank" rel="noopener">Galaxy Tab S7 et S7+</a> disposent pour leur part d’un écran de 11 et 12,4" respectivement. Elles sont livrées avec un S Pen « <em>encore plus précis et réactif, avec une mine de 0,7mm, 4 096 points de pression et un temps de latence record de seulement 9 ms, procurant une sensation similaire à celle de l’écriture manuscrite</em> ».</p>
<p>Comptez <a href="https://www.samsung.com/fr/tablets/galaxy-tab-s7-plus-5g-t976/SM-T976BZNEEUH/buy/" target="_blank" rel="noopener">719 euros</a> minimum pour la Galaxy Tab S7, <a href="https://www.samsung.com/fr/tablets/galaxy-tab-s7-plus-5g-t976/SM-T976BZNEEUH/buy/" target="_blank" rel="noopener">949 euros</a> pour la S7+ en version Wi-Fi. Des déclinaisons 4G et 5G sont également proposées. En option, vous pouvez opter pour un nouveau Book Cover Keyboard. Il dispose d’un « <em>pavé tactile plus large qui permet désormais de zoomer, de faire défiler, ou de naviguer entre les différentes applications ouvertes</em> ».</p>
<p>Terminons par la montre <a href="https://www.samsung.com/fr/wearables/galaxy-watch3-r845/SM-R845FZKAEUB/" target="_blank" rel="noopener">Galaxy Watch3</a> et <a href="https://www.samsung.com/fr/wearables/galaxy-buds-live-r180/SM-R180NZNAEUB/" target="_blank" rel="noopener">Galaxy Buds Live</a>. La première propose des fonctionnalités comme « <em>mesure du rythme cardiaque, qualité du sommeil, analyse de la foulée pendant les sessions de running, détection de chute</em> ». Elle est proposée à partir de <a href="https://www.samsung.com/fr/wearables/galaxy-watch3-r850/SM-R850NZDAEUB/buy/" target="_blank" rel="noopener">429 euros</a> avec un bracelet de 41 mm, <a href="https://www.samsung.com/fr/wearables/galaxy-watch3-r850/SM-R850NZDAEUB/buy/" target="_blank" rel="noopener">459 euros</a> avec un de 45 mm. Les seconds sont « <em>à mi-chemin entre écouteurs ouverts et intra-auriculaires</em> », avec réduction de bruit actif. <a href="https://www.samsung.com/fr/wearables/galaxy-buds-live-r180/SM-R180NZNAEUB/buy/" target="_blank" rel="noopener">Comptez 199 euros</a>.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Émission d’ondes : le Xiaomi Note 10 et le Nokia 7 Plus épinglés par l’ANFR</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43477/emission-dondes-xiaomi-note-10-et-redmi-note-7-pro-epingles-par-lanfr</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p><a href="https://www.anfr.fr/index.php?id=425&no_cache=1&tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&tx_news_pi1%5Bnews_preview%5D=1472" target="_blank" rel="noopener">Le 30 juillet</a>, l’Agence nationale des fréquences indiquait avoir mesuré un DAS tronc de 2,45 W/kg sur le Mi Note 10 de Xiaomi, au-dessus de la limite réglementaire (2 W/kg). Le fabricant a déployé une mise à jour corrective. Après de nouvelles mesures, l’ANFR confirme alors que le DAS est redescendu à 1,12 W/kg.</p>
<p><a href="https://www.anfr.fr/toutes-les-actualites/actualites/mise-a-jour-du-telephone-nokia-7-plus-a-la-suite-dun-depassement-de-la-limite-reglementaire-du-das-tronc/" target="_blank" rel="noopener">Le 25 août</a> c’était au tour du Nokia 7 Plus d’être pointé du doigt avec un DAS tronc de 3,48 W/kg. Le fabricant HMD Global a alors déployé une mise à jour, mais insuffisante : le DAS tronc était toujours à 2,15 W/kg selon de nouvelles mesures de l’ANFR. La seconde mise à jour était la bonne avec 1,58 W/kg.</p>
<p>L’Agence indique au passage avoir « <em>également prononcé une amende administrative d’un montant de 7 500 € à l’encontre de la société HMD GLOBAL OY, conformément au deuxième alinéa du II bis de l’article L. 43 du code des postes et des communications électroniques, la société n’ayant pas mis fin à la non-conformité dans le délai imparti par la mise en demeure</em> ».</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/28110/106257-ondes-emises-par-smartphones-phonegate-risques-sanitaires-et-mesure-das">Ondes émises par les smartphones : #PhoneGate, risques sanitaires et mesure du DAS </a></li>
</ul>
<p>Signalons au passage que <a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=io.m100.anfr.OpenBarres" target="_blank" rel="noopener">l’application Openbarres sur Android</a> a été mise à jour fin juillet avec une nouveauté attendue : des indications sur les bons comportements à adopter pour limiter son exposition aux ondes (utilisation d’un kit mains libres par exemple).</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Quand une voiture connectée brouillait des connexions 3G</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43476/quand-voiture-connectee-brouillee-connexions-3g</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Un opérateur de téléphonie mobile <a href="https://www.anfr.fr/toutes-les-actualites/actualites/les-enquetes-de-lanfr-la-voiture-connectee-qui-deconnectait-les-telephones/" target="_blank" rel="noopener">s’est plaint</a> à l’Agence nationale des fréquences (ANFR) d’un brouillage dans la bande 900 MHz (3G) sur la commune de Saint-Ambroix dans le Gard.</p>
<p>L’ANFR explique n’avoir qu’un seul indice pour commencer son enquête : l’antenne relais « <em>était sur le terrain d’un garage automobile où se trouvait une voiture électrique</em> […] <em>Tout près du véhicule, l’analyse spectrale a confirmé que le signal brouilleur provenait bien de cette voiture. Mais ce n’était pas sa nature électrique qui la faisait rayonner ; c’était plutôt sa nature, tout aussi moderne, de voiture… connectée</em> ».</p>
<p>En cause, un « discret » boîtier de communication : TCU ou Telematics Control Unit. « <em>Ce TCU, grâce à sa carte SIM, communique en effet avec le réseau du concessionnaire</em> […] <em>Mais voilà : ce TCU, en défaut, produisait un rayonnement permanent intempestif dans la bande de fréquences 900 MHz, qui perturbait l’antenne-relais, et tous les téléphones environnants</em> ».</p>
<p>Une solution aurait été de désactiver le TCU, mais elle n’a pas été envisagée car elle aurait fait perdre de nombreuses fonctionnalités à la voiture : « <em>pas de TCU, pas d’issue !</em> », indique avec humour l’ANFR. Finalement, après plusieurs heures de main d’œuvre et le démontage intégral de la planche de bord, un garagiste spécialisé est parvenu à réinitialiser le TCU, « <em>ce qui a définitivement mis fin à la perturbation</em> ».</p>
<p>L’ANFR indique enfin qu’elle « <em>reste particulièrement vigilante car deux autres cas de brouillage d’un opérateur mobile par des voitures électriques connectées sont actuellement en cours de traitement</em> ».</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Achat/revente d’occasion, assurances : l’UFC-Que Choisir lance des appels à témoignages</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43469/achatrevente-doccasion-assurances-lufc-que-choisir-lance-appels-a-temoignages</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 08:00:23 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Dans le cas des objets de seconde main, l’association a mis en place <a href="https://www.quechoisir.org/nous-contacter-n42652/appel-temoignage/?id=455" target="_blank" rel="noopener">un formulaire</a> afin de lui transmettre vos motivations (financières, écologiques, éthiques, etc.), expériences, circuits de vente favoris (web, magasins spécialisés, vide-greniers, dépôts-ventes), vos succès et « <em>surtout de vos déconvenues</em> ».</p>
<p><a href="https://twitter.com/asstamane/status/1287677897982054400" target="_blank" rel="noopener">Sur Twitter</a>, notre consœur Anne-Sophie Stamane s’est de son côté fait l’écho d’une adresse email spécifique pour les pratiques des assureurs : <a href="mailto:secret-medical@quechoisir.org" target="_blank" rel="noopener">secret-medical@quechoisir.org</a>. </p> ]]></description>
</item> <item>
<title>L’Autorité nationale des jeux peaufine le contrôle des joueurs interdits</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43407/lautorite-nationale-jeux-peaufine-controle-joueurs-interdits</link>
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<pubDate>Wed, 02 Sep 2020 06:00:55 +0000</pubDate>
<creator xmlns="http://purl.org/dc/elements/1.1/">Marc Rees, </creator>
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<comments>https://www.nextinpact.com/article/43407/lautorite-nationale-jeux-peaufine-controle-joueurs-interdits#/page/1</comments>
<description><![CDATA[<p>La France vient de notifier à la Commission européenne les nouvelles spécifications techniques que devront respecter les opérateurs de jeux d’argent en ligne. Elles concernent la vérification d’absence d’inscription au fichier des interdits de jeux.</p><p>Depuis la loi du 18 mai 2010, les opérateurs de jeux d’argent en ligne doivent disposer d’un agrément. L’enjeu ? Repérer les risques de fraudes et de blanchiment, contrôler ce secteur d’activités sensibles et lutter contre les phénomènes d’addiction.</p>
<p>Voilà 10 ans, l’Autorité de régulation des jeux en ligne était celle en charge de réguler ce secteur, avec possibilité pour son président de <a href="https://www.nextinpact.com/article/28687/106946-larjel-obtient-blocage-judiciaire-plusieurs-sites-jeux-dargent-et-hasard" target="_blank" rel="noopener">réclamer le blocage des sites</a> non agréés devant le tribunal de grande instance. Près de 10 ans plus tard, l’ARJEL est devenue l'Autorité nationale des jeux par la force de l’ordonnance du 2 octobre 2019 réformant la régulation des jeux d’argent.</p>
<p>Selon ses derniers chiffres, l’autorité présidée par Isabelle Falque-Pierrotin a constaté « <em>une baisse de 6% de chiffre d’affaires et un recul de 9% de comptes joueurs actifs</em> » au deuxième trimestre 2020, sur le marché des jeux en ligne. « <em>C’est le secteur des paris sportifs qui a été le plus impacté par les effets de la crise sanitaire avec une baisse de 56% de son chiffre d’affaires. Les segments du poker et, dans une moindre mesure, des paris hippiques enregistrent à l’inverse une forte hausse de leur chiffre d’affaires.</em> »</p>
<p>L’univers draine cependant beaucoup d’argent. Si « <em>la période de confinement (16 mars au 10 mai) a été particulièrement handicapante pour les opérateurs qui enregistrent une baisse de 24 % sur la période par rapport à 2019</em> », sur <a href="https://anj.fr/lanj-publie-le-bilan-du-marche-des-jeux-en-ligne-du-2eme-trimestre-2020-des-secteurs-tres" target="_blank" rel="noopener">les six premiers mois de l’année</a>, le produit brut de jeux a été de 758 millions d’euros, soit +8 % par rapport au premier semestre 2019.</p>
<h3>Le fichier des interdits de jeu </h3> <p>Pour aiguiser la lutte contre l’addiction aux jeux, des mesures sont prévues dans le Code de la sécurité intérieure depuis les origines des textes en vigueur. En vertu des articles <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=589E127CCCE68ECD6EE1499BEEF5A5A3.tplgfr27s_1?idArticle=LEGIARTI000039169750&cidTexte=LEGITEXT000025503132&dateTexte=20200101&categorieLien=id&oldAction=rechExpTexteCode" target="_blank" rel="noopener">L.320-9</a> et <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000039169754&cidTexte=LEGITEXT000025503132&dateTexte=20200101&fastPos=1&fastReqId=360981280&oldAction=rechExpTexteCode%20du CSI" target="_blank" rel="noopener">L. 320-9-1</a> , des joueurs peuvent être empêchés de jouer soit à leur demande (c’est l’interdiction volontaire) soit en vertu d’une décision administrative.</p>
<p>Une telle interdiction en ligne suppose la mise en route d’un système de liste noire, et une consultation de cette base par les opérateurs de jeux.</p>
<p>Le décret du 19 mai 2010 relatif à la mise à disposition de l'offre de jeux et de paris par les opérateurs agréés oblige ces dernières, «<em> par l'intermédiaire du système d'information de l'Autorité de régulation des jeux en ligne </em>» à vérifier «<em> si les personnes sollicitant l'ouverture d'un compte joueur ou disposant d'un tel compte auprès de lui sont inscrites dans un fichier des interdits de jeu tenu par le ministère de l'Intérieur en application de la réglementation en vigueur </em>».</p>
<p>Il revient alors à l’Autorité de définir les conditions de cette vérification et les modalités techniques de connexion à son système d'information. Le 26 août dernier, l’Autorité nationale des jeux a justement notifié à la Commission son projet d’ «<em> exigences techniques </em>». </p>
<ul>
<li><a href="https://ec.europa.eu/growth/tools-databases/tris/fr/index.cfm/search/?trisaction=search.detail&year=2020&num=525&dLang=FR" target="_blank" rel="noopener">Télécharger le projet d'« exigences techniques »</a></li>
</ul>
<h3>Une clef d'interrogation, une sécurisation des serveurs</h3>
<p>«<em> Les opérateurs de jeux d'argent et de hasard sont tenus d’interroger le fichier des interdits pour l’activité de jeux en ligne ou au moyen d’un compte joueur sur borne en réseau physique lors de l’ouverture d’un compte joueur, à chaque connexion pour l’activité à partir du site de l’opérateur </em>[et] <em>à la première action journalière pour l’activité à partir d’une application mobile </em>», prévient le document. Sachant qu’en cas de test positif, les opérateurs doivent alors fermer immédiatement le compte du joueur.</p>
<p>«<em> La vérification du statut d'un joueur s'appuie sur une clef d'interrogation </em>». Cette clef sera construite à partir de plusieurs paramètres : premier prénom du joueur, nom patronymique ou dit «<em> de naissance </em>», et enfin la date de naissance.</p>
<p>«<em> Pour pallier les éventuelles inversions de prénoms, il est recommandé de procéder à une interrogation pour chacun des prénoms des joueurs, le cas échéant </em>». En outre, «<em> afin d'assurer la confidentialité de ces informations, la clef est le résultat d'une fonction de hachage indexée par un secret partagé entre l'opérateur de jeux et l'ANJ </em>».</p>
<p>Enfin, l’opérateur devra «<em> interroger une infrastructure mise à disposition par l'ANJ pour les interdits de jeux. Les interrogations menées par les opérateurs obtiennent une réponse binaire : absence ou présence dans la liste </em>». Le protocole d'interrogation en question reposera sur «<em> un mécanisme d'interrogation de liste noire DNS (DNSBL) avec, pour clef d'interrogation, une empreinte cryptographique hmac-sha1 calculée sur la base des champs nom, prénom et date de naissance du joueur </em>».</p>
<p>De leur côté, les opérateurs devront utiliser un serveur DNS sécurisé conformément «<em> à l’état de l’art </em>» (mise à jour, durcissement du système d'exploitation sous-jacent, et durcissement de la configuration).</p>
<h3>Quid en cas d'indisponibilité ?</h3>
<p>«<em> Bien que le dispositif soit conçu pour offrir un haut niveau de disponibilité, il n’est pas exclu qu’en certaines circonstances la réponse d’une interrogation ne parvienne pas dans les temps ou ne soit pas conforme au format attendu </em>». Dans un tel cas, le pari pourra être pris, mais «<em> il ne peut y avoir de débouclage que si une interrogation du système a pu s’opérer de façon nominale, étant entendu que la réponse ainsi obtenue influe également sur ledit débouclage (i.e. remboursement de l’enjeu, si le statut du joueur l’interdit de jouer) </em>».</p>
<p>Ces nouvelles règles entreront en vigueur à partir du 27 novembre 2020.</p>]]></description>
</item> <item>
<title>Le ministère des Armées, Qwant, Google et le RGPD</title>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 12:32:34 +0000</pubDate>
<creator xmlns="http://purl.org/dc/elements/1.1/">Jean-Marc Manach, </creator>
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<description><![CDATA[<p>Deux ans après avoir fait de Qwant le moteur de recherche par défaut de ses ordinateurs, le ministère des Armées passait à... Google pour son propre site (defense.gouv.fr). Il a fallu attendre ce mois de juillet 2020 pour qu'il se conforme enfin au RGPD, sans pour autant respecter les conditions d'utilisation de Google.</p><p>Le 1er octobre 2018, Florence Parly, ministre des Armées, avait eu recours à une anaphore (largement retweetée) pour <a href="https://twitter.com/florence_parly/status/1046793857537597441" target="_blank" rel="noopener">annoncer</a> que les ordinateurs de son ministère cesseraient d'utiliser le moteur de recherche de Google par défaut, au profit de Qwant :</p>
<blockquote class="twitter-tweet tw-align-center" data-cards="hidden" data-dnt="true">
<p dir="ltr" lang="fr">Parce qu'il faut montrer l'exemple. Parce que nous partageons des valeurs communes. Parce qu’il ne partage pas nos données. Parce que c'est un entreprise française : <a href="https://twitter.com/Qwant_FR?ref_src=twsrc%5Etfw">@Qwant_FR</a> sera le moteur de recherche par défaut sur tous les ordinateurs du ministère des Armées. <a href="https://t.co/pDhb02ccxT">pic.twitter.com/pDhb02ccxT</a></p>
— Florence Parly (@florence_parly) <a href="https://twitter.com/florence_parly/status/1046793857537597441?ref_src=twsrc%5Etfw">October 1, 2018</a></blockquote>
<p>Le <a href="https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/cp_communique-du-ministere-des-armees" target="_blank" rel="noopener">communiqué</a> précisait que « <em>Florence Parly a rappelé son attachement à voir le ministère des Armées mener à bien une transformation numérique ambitieuse au profit des utilisateurs tout en confortant notre souveraineté </em>». Mais également qu'elle avait « <em>souhaité rappeler l'importance que le ministère des Armées construise des partenariats industriels solides et contribue à voir émerger des acteurs numériques français et européens de confiance</em> », et appelait enfin à « <em>une plus grande ouverture du ministère aux logiciels libres </em>».</p>
<p>« <em>Cela fait deux ans et demi - trois ans que l'armée fait des tests, réussis visiblement ! Nos soldats méritent de ne pas être traqués. Ce gouvernement a décidé d'y aller et c'est très bien ! </em>», s'était <a href="https://www.leparisien.fr/high-tech/protection-des-donnees-le-ministere-des-armees-prefere-qwant-a-google-02-10-2018-7909071.php" target="_blank" rel="noopener">félicité</a> Éric Leandri, alors PDG de Qwant : « <em>Pour la Défense, la protection des données, ça a du sens. Alors c'est un premier pas très significatif pour la réflexion globale</em> ».</p>
<p><em>« Le ministère des Armées va désormais utiliser Qwant plutôt que Google</em> », avait de son côté<a href="https://www.ouest-france.fr/politique/defense/le-ministere-des-armees-va-desormais-utiliser-qwant-plutot-que-google-5997497" target="_blank" rel="noopener"> titré</a> Ouest France, rappelant les avantages de Qwant, tel qu'expliqué par Éric Leandri : « <em>vous arrivez sur Internet avec votre adresse IP : c’est votre numéro de téléphone. Nos sympathiques concurrents récoltent les cookies qui contiennent toutes vos opérations sur Internet ; ça vous lie à leurs plateformes. Ils savent ce que vous faites. Nous, on rend votre numéro de téléphone et on vous rend anonyme : quand vous m’appelez en numéro masqué, je vous réponds quand même, mais je ne sais pas qui vous êtes.</em> »</p>
<h3>Google pour la recherche du site du ministère</h3>
<p>En décembre 2018, soit deux mois plus tard seulement, le site web du ministère des Armées <a href="https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/rubriques_complementaires/recherche-avancee" target="_blank" rel="noopener">relançait</a> son propre moteur de recherche interne avancée. En toute discrétion, sans tambour ni trompette, et pour cause : il repose en effet sur le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_de_recherche_personnalis%C3%A9_Google" target="_blank" rel="noopener">moteur de recherche personnalisé de Google</a>, CSE (Custom Search Engine).</p>
<p>Depuis renommé <a href="https://programmablesearchengine.google.com/about/" target="_blank" rel="noopener">Programmable Search Engine (PSE)</a>, ce service permet d'ajouter un moteur de recherche affichant des résultats personnalisés à n'importe quel site, limité à un ou plusieurs domaines en particulier, plutôt que sur le Web en général. Le tout en utilisant les technologies de Google.</p>
<p>Étrangement, le ministère a configuré son moteur personnalisé pour n'interroger que www.defense.gouv.fr, empêchant les internautes d'identifier des contenus pertinents hébergés sur d'autres sites que celui de son vaisseau amiral. Or, defense.gouv.fr dénombrerait (au moins) <a href="https://spyse.com/target/domain/defense.gouv.fr/subdomain-list" target="_blank" rel="noopener">85</a>, <a href="https://www.nmmapper.com/sys/tools/subdomainfinder/" target="_blank" rel="noopener">190</a> voire plus de <a href="https://securitytrails.com/list/apex_domain/defense.gouv.fr" target="_blank" rel="noopener">400</a> sous-domaines (serveurs de mail, de test et extranets compris), dont de nombreux autres sites, Google y répertoriant près de <a href="https://www.google.com/search?q=-site:www.defense.gouv.fr+site:defense.gouv.fr&filter=0&biw=1001&bih=806" target="_blank" rel="noopener">750 000 pages</a> (quand bien même ce genre de chiffre s'avère à l'épreuve approximatif) hors périmètre de www.defense.gouv.fr.</p>
<p>Non content de recourir à une solution propriétaire plutôt qu'à un logiciel libre – qui plus est américaine plutôt qu'émanant d'« <em>acteurs numériques français et européens de confiance</em> » – le site du ministère des Armées obligeait dès lors (et encore maintenant) ses utilisateurs d'accepter d'être tracé par Google, dans mesure où <a href="https://support.google.com/programmable-search/thread/5385345?hl=en" target="_blank" rel="noopener">il n'existe pas d'option</a> permettant à CSE/PSE d'être utilisé sans ses cookies.</p>
<p>Et ce, alors même que Qwant <a href="https://help.qwant.com/fr/aide/qwant-com/comment-fait-on-pour-integrer-un-formulaire-de-recherche-qwant-sur-mon-site/" target="_blank" rel="noopener">permet</a> pourtant aux sites d'en faire son moteur de recherche interne par défaut, <a href="https://www.lemonde.fr/recherche/?search_keywords=qwant&start_at=19%2F12%2F1944&end_at=23%2F07%2F2020&search_sort=relevance_desc" target="_blank" rel="noopener">à l'instar</a> du site du journal Le Monde par exemple. Une solution dont l'entreprise ne fait pas mention dans la liste des <a href="https://about.qwant.com/fr/produits/" target="_blank" rel="noopener">produits</a> mis en avant sur son site. Et elle ne semble s'en être <a href="https://twitter.com/Qwant_FR/status/1165922058615894016" target="_blank" rel="noopener">vanté</a> que sur Twitter.</p>
<p>On note d'ailleurs que les résultats proposés par Le Monde ne paraissent pas connaître de limite, alors que suite à <a href="https://www.nextinpact.com/news/108113-qwant-resultats-dates-limites-mais-repetes.htm" target="_blank" rel="noopener">nos enquêtes</a> Qwant avait <a href="https://www.nextinpact.com/news/108737-qwant-resultats-encore-dates-erreurs-404-et-complots.htm" target="_blank" rel="noopener">limité</a> ceux de son moteur de recherche à 50 réponses seulement. Au surplus, ils ne sont pas restreints aux pages datant de l'été – voire de l'automne – 2019, comme l'étaient (et le sont souvent encore) ceux proposés par Qwant, comme nous l'avions <a href="https://www.nextinpact.com/news/108737-qwant-resultats-encore-dates-erreurs-404-et-complots.htm" target="_blank" rel="noopener">découvert</a> au printemps dernier.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/news/108737-qwant-resultats-encore-dates-erreurs-404-et-complots.htm" target="_blank" rel="noopener">Qwant : des résultats (encore) datés, des erreurs (404) et des complots</a></li>
</ul>
<h3>Juillet 2020 : le site respecte (presque) RGPD, pas les CGU de Google</h3> <div>
<p>Cette bascule vers Google comme moteur de recherche interne par défaut est d'autant plus étonnante que, pendant des années, le site du ministère – qui s'appelait alors « <em>de la défense </em>» – disposait de sa propre solution. Depuis (au moins) 2010 (<a href="http://web.archive.org/web/20100801000000*/http://www.defense.gouv.fr/portail-defense/rubriques-complementaires/recherche-avancee/" target="_blank" rel="noopener">d'après</a> archive.org) et jusqu'à <a href="http://web.archive.org/web/20141215173117/http://www.defense.gouv.fr/portail-defense/rubriques-complementaires/recherche-avancee" target="_blank" rel="noopener">fin 2014</a>, il permettait d'affiner ses recherches par date et type de document, mais également par aire de site (Salle de presse, Opérations, DGSE, Blessés, etc.).</p>
<p>Sans explication, le moteur cessa de <a href="https://twitter.com/manhack/status/575624026220945408" target="_blank" rel="noopener">fonctionner</a> à partir du 15 janvier 2015, <a href="http://web.archive.org/web/20150401000000*/http://www.defense.gouv.fr/portail-defense/rubriques-complementaires/recherche-avancee" target="_blank" rel="noopener">renvoyant</a> à une page indiquant « <a href="http://web.archive.org/web/20150130064701/http://www.defense.gouv.fr/portail-defense/rubriques-complementaires/fonction-temporairement-desactivee" target="_blank" rel="noopener">Fonction temporairement désactivée</a> ». Archive.org n'a de fait <a href="http://web.archive.org/web/2016*/http://www.defense.gouv.fr/portail-defense/rubriques-complementaires/recherche-avancee/" target="_blank" rel="noopener">conservé</a> de copies qu’entre 2010 et 2016. </p>
<p style="text-align: center;"><a class="fancyimg" href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176549.png" rel="group_fancy"><img style="vertical-align: top;" src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/mini-176549.png" alt="Mindef recherche avancée" /></a><a class="fancyimg" href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176550.png" rel="group_fancy"><img style="vertical-align: top;" src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/mini-176550.png" alt="Mindef désactivée" /></a></p>
<p>Le site du ministère n'informait pas les internautes de la finalité des cookies utilisés ou de les refuser, pas plus qu'il ne leur permettait d'obtenir leur consentement préalable. Il ne <a href="https://www.cnil.fr/fr/cookies-traceurs-que-dit-la-loi" target="_blank" rel="noopener">respectait</a> donc ni la loi informatique et libertés ni le RGPD, qui avait pourtant été adopté en 2016, et était entré en vigueur en mai 2018, soit 7 mois plus tôt.</p>
<p>Il a ainsi fallu attendre ce mois de juillet 2020 pour que ses équipes se décident enfin à installer <a href="https://tarteaucitron.io/fr/" target="_blank" rel="noopener">tarteaucitron.js</a>, script open source de gestion de cookies répondant aux exigences du RGPD.</p>
<p>Par défaut, l'internaute aura probablement le réflexe de cliquer sur le lien bleu « <em>OK, tout accepter </em>». S'il clique sur « <em>Personnaliser </em>», il pourra autoriser, ou interdire, les cookies « <em>statistiques </em>» d’AT Internet/Xiti, « <em>fonctionnels </em>» de Google, et « <em>publicitaires </em>» de Calameo, Dailymotion, Facebook, Instagram, Twitter et YouTube.</p>
</div>
<p>Depuis 2018, le site web <a href="http://web.archive.org/web/20200618172652/https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/mentions-legales" target="_blank" rel="noopener">se contentait</a> d'afficher l'habituel (et discret) bandeau précisant qu'« <em>En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies, ce qui nous permet de vous proposer des contenus adaptés à vos centres d'intérêt </em>» adossé à un bouton « <em>OK </em>». Les internautes ne se voyaient pas offrir la possibilité de savoir quels services envoyaient quels cookies, non plus que de les refuser ou de les paramétrer, le site se bornant à renvoyer à ses mentions légales via un lien «<em> <a href="http://web.archive.org/web/20200618172652/https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/mentions-legales">En savoir plus</a> </em>». </p>
<ul class="slideshow-container">
<li><a href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176551.png"><img src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/mini-176551.png" alt="MinArm Cookies" data-large-src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176551.png" /></a></li>
<li><a href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176552.png"><img src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/mini-176552.png" alt="MinArm tarteaucitron.js" data-large-src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176552.png" /></a></li>
<li><a href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176555.png"><img src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/mini-176555.png" alt="MinArm Cookies" data-large-src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176555.png" /></a></li>
</ul>
<p>Or, ces mentions légales – qui n'ont pas été mises à jour depuis octobre 2019 – <a href="https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/mentions-legales" target="_blank" rel="noopener">se contentent</a> d'expliquer que « <em>L’utilisateur est informé que lors de ses visites sur le site des témoins de connexions ou cookies peuvent s’installer automatiquement sur son logiciel de navigation </em>», et que « <em>le paramétrage du logiciel de navigation permet d’informer de la présence de cookie et éventuellement, de la refuser de la manière décrite à l’adresse suivante</em> ».</p>
<p>Elles ne font pas non plus mention de l'<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037075237&categorieLien=id" target="_blank" rel="noopener">arrêté</a>, signé en juin 2018 et « <em>portant désignation du délégué à la protection des données au sein du ministère des armées </em>», ni donc de la personne à contacter.</p>
<p>Les conditions d'utilisation de CSE/PSE <a href="http://web.archive.org/web/20181122130812/https://support.google.com/customsearch/answer/1714300" target="_blank" rel="noopener">précisaient</a> en outre à l'époque (et <a href="https://support.google.com/programmable-search/answer/1714300?hl=fr&ref_topic=4513742" target="_blank" rel="noopener">rappellent</a> encore aujourd'hui) que « <em>vous comprenez et acceptez que vous devez mettre à jour les règles de confidentialité de votre site afin qu'elles reflètent votre utilisation des Services Google et incluent un lien vers la page <a href="http://www.google.com/privacy.html" target="_blank" rel="noopener">http://www.google.com/privacy.html</a> </em>», ce que le ministère n'avait pas fait. Pas plus qu'il ne le fait aujourd'hui, en violation, non seulement du RGPD, mais donc également des conditions mêmes d'utilisation de Google.</p>
<h3>Le ministère ne loggue pas ses utilisateurs, mais Google si</h3>
<p>Ironie de l'histoire, les mentions légales du site du ministère indiquent que « <em>le ministère de la Défense s'interdit par principe d'employer des méthodes qui permettent d'identifier ou de bâtir des profils type de visiteur de son site Internet </em>»... alors qu'il autorise Google à le faire. Au-delà de ses cookies, il suffit en effet de cliquer sur un des résultats fournis par son moteur de recherche pour que la consultation soit enregistrée par Google.</p>
<p>Plutôt que d'être renvoyé directement sur la page cible, Google redirige l'internaute, de façon suffisamment subreptice pour ne pas être détectable d'un simple coup d'œil, sur un lien de type :</p>
<pre class="code_redaction">https://www.google.com/url?client=internal-element-cse&cx=[identifiant du CSE/PSE]&q=[URL de la page à visiter]</pre>
<p>Double ironie de l'histoire : un visiteur qui voudrait cliquer sur le lien émanant du moteur personnalisé utilisé par le ministère des Armées (reconnaissable à son identifiant <a href="https://cse.google.fr/cse?q=gmail&cx=000099632563255980218:ez8u8kpn88k&ie=UTF-8" target="_blank" rel="noopener">000099632563255980218</a>), comme celui posté <a href="https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1526483170990366&id=1484089128563104&comment_id=2254326374872705" target="_blank" rel="noopener">en commentaire</a> sur le groupe Facebook de la Réserve Citoyenne de Cyberdéfense, a droit à un « <em>Avertissement de redirection</em> » de Google, le prévenant qu'il va être renvoyé sur le site du ministère des Armées :</p>
<p style="text-align: center;"><a class="fancyimg" href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176554.png" rel="group_fancy"><img src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/medium-176554.png" alt="Google CSE redirection" /></a></p>
<p>Signe que les clics sur les résultats fournis par le CSE/PSE sont loggués par Google, quand bien même les utilisateurs de defense.gouv.fr ne le voient pas, Google se gardant bien d'afficher ces avertissements lorsque les requêtes émanent du site du ministère des Armées.</p>
<h3>La (cyber)défense utilise aussi Gmail</h3>
<p>En janvier 2019, @x0rz, pseudonyme d'un <a href="https://www.usinenouvelle.com/article/x0rz-gardien-de-la-vie-privee.N792289" target="_blank" rel="noopener">expert</a> en cybersécurité offensive, s'<a href="https://twitter.com/x0rz/status/1085171091650293760" target="_blank" rel="noopener">étonnait</a> du fait que @ComcyberFR, le compte Twitter officiel du Commandement de la cyberdéfense française, n'avait pas activé la fonction « <em>protection de la réinitialisation du mot de passe</em> » dans ses <a href="https://twitter.com/settings/security" target="_blank" rel="noopener">paramètres de sécurité</a>. Ce qui lui avait permis de découvrir qu'il utilisait Gmail (tout en soulignant que c'était également le cas d'@USCommandCyber, son pendant américain). </p>
<blockquote class="twitter-tweet tw-align-center" data-dnt="true">
<p dir="ltr" lang="en">French cyber army Twitter account uses a Gmail address 🤦♂️<br />cc <a href="https://twitter.com/ComcyberFR?ref_src=twsrc%5Etfw">@ComcyberFR</a> <a href="https://twitter.com/ANSSI_FR?ref_src=twsrc%5Etfw">@ANSSI_FR</a> <a href="https://t.co/W0HkcVfIrD">pic.twitter.com/W0HkcVfIrD</a></p>
— x0rz (@x0rz) <a href="https://twitter.com/x0rz/status/1085171091650293760?ref_src=twsrc%5Etfw">January 15, 2019</a></blockquote>
<p>Une incongruité d'autant plus cocasse que Florence Parly, qui <a href="https://twitter.com/florence_parly/status/1086288805596987392" target="_blank" rel="noopener">venait</a> de rendre publique la <a href="https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/cyberdefense-la-france-passe-a-l-offensive" target="_blank" rel="noopener">nouvelle politique</a> ministérielle de lutte informatique offensive (LIO) et défensive (LID), n'avait de cesse d'en appeler à « <em>une hygiène cyber irréprochable </em>», de sorte de « <em>garantir la souveraineté nationale </em>».</p>
<p>@ComcyberFR est loin d'être le seul, cela dit. En cherchant le terme « gmail.com » sur le moteur de recherche Google du site du ministère des Armées, on obtient « <em>environ 82,300 résultats </em>». Entre autres utilisateurs, le bureau de la communication et de l'information du service de santé des armées, celui de l'État major des Armées, la Gouvernance de la réserve militaire ou encore la Direction de la sécurité aéronautique d'État <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Base_a%C3%A9rienne_107_Villacoublay" target="_blank" rel="noopener">Base aérienne 107</a> de Villacoublay, qui accueille l'escadron de transport 60 (ET 60) qui a notamment pour mission d'assurer le transport du Président de la République et des autorités gouvernementales :</p>
<p style="text-align: center;"><a class="fancyimg" href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/176553.png" rel="group_fancy"><img src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/medium-176553.png" alt="MinArm Gmail" /></a></p>
<p>Un problème que l'auteur de ces lignes avait déjà identifié en 2010, quand il avait <a href="https://www.lemonde.fr/blog/bugbrother/2010/05/14/55-000-webmails-piratables-sur-les-sites-gouvfr/" target="_blank" rel="noopener">découvert</a> des milliers d'adresses utilisant des webmails non gouvernementaux sur l’ensemble des sites en .gouv.fr, dont plus de 200 sur le site du ministère de la Défense. À l'époque, la Direction du renseignement militaire (DRM) utilisait ainsi deux adresses @yahoo.fr. Une incongruité elle aussi cocasse, à mesure qu'on peine à imaginer que la Défense Intelligence Agency, son équivalent américain, n’ait jamais eu l'idée d'utiliser une adresse email @wanadoo.com.</p>
<p>Contactée fin juillet, la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (<a href="https://www.defense.gouv.fr/portail/ministere/organisation-du-ministere-des-armees/organisation-du-ministere-des-armees/organismes-dependant-du-ministre/delegation-a-l-information-et-a-la-communication-de-la-defense-dicod" target="_blank" rel="noopener">DICoD</a>) du ministère des Armées avait dans la foulée accusé réception de nos questions, nous répondant les avoir transférées à qui de droit, tout en précisant qu'elle reviendrait vers nous « <em>dans les meilleurs délais </em>». Faute de réponses, nous l'avions relancée quelques jours après, mais depuis rien, la grande muette...</p>
<p>Nous aurions pourtant été curieux de savoir pourquoi la « <em>souveraineté </em>» devrait se limiter aux seuls employés du ministère des Armées (ainsi que, depuis, à l'ensemble des fonctionnaires), mais pas aux utilisateurs de son propre site web. Retrouvez ci-dessous le verbatim du mail envoyé à la DICoD : </p>
<p style="padding-left: 30px;">De 2010 à 2014, le site <a href="http://defense.gouv.fr/" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://defense.gouv.fr&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNGaM9TALpSclvyZbvWmk7-rE2y_2w">defense.gouv.fr</a> disposait d'un moteur de recherche avancée :<br /><a href="http://web.archive.org/web/20100801000000*/http://www.defense.gouv.fr/portail-defense/rubriques-complementaires/recherche-avancee/" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://web.archive.org/web/20100801000000*/http://www.defense.gouv.fr/portail-defense/rubriques-complementaires/recherche-avancee/&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNGixl-WXTDERAHPBeGj9oeaBQOxOg">http://web.archive.org/web/<wbr />20100801000000*/http://www.<wbr />defense.gouv.fr/portail-<wbr />defense/rubriques-<wbr />complementaires/recherche-<wbr />avancee/</a></p>
<p style="padding-left: 30px;">. Pourquoi avait-t-il été désactivé en janvier 2015, et ne l'avoir relancé qu'en décembre 2018 ?<br /><a href="https://twitter.com/manhack/status/575624026220945408" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://twitter.com/manhack/status/575624026220945408&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNHBNFUrnRkFKu7IPCaKmiWSSkKpIw">https://twitter.com/manhack/<wbr />status/575624026220945408</a><br /><a href="http://web.archive.org/web/20181001000000*/https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/recherche-avancee" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://web.archive.org/web/20181001000000*/https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/recherche-avancee&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNENfU2RX8r37L-wQlAarpMLWbE3Ow">http://web.archive.org/web/<wbr />20181001000000*/https://www.<wbr />defense.gouv.fr/portail/<wbr />rubriques-complementaires/<wbr />recherche-avancee</a></p>
<p style="padding-left: 30px;">En octobre 2018, Florence Parly avait d'autre part annoncé que Qwant deviendrait le moteur de recherche par défaut sur tous les ordinateurs du ministère des Armées, parce qu'il fallait montrer l'exemple, parce qu'il ne partage pas nos données (contrairement à Google), parce qu'il s'agit, en terme de souveraineté, d'une entreprise française :<br /><a href="https://twitter.com/florence_parly/status/1046793857537597441" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://twitter.com/florence_parly/status/1046793857537597441&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNFiqy8ta47YrELWpQwyfcOaySVoYA">https://twitter.com/florence_<wbr />parly/status/<wbr />1046793857537597441</a><br /><a href="https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/cp_communique-du-ministere-des-armees" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/cp_communique-du-ministere-des-armees&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNGgrIRj5641AHyGr86vFusls9LFew">https://www.defense.gouv.fr/<wbr />salle-de-presse/communiques/<wbr />cp_communique-du-ministere-<wbr />des-armees</a></p>
<p style="padding-left: 30px;">. Pourquoi le site web du ministère a-t-il dès lors, en décembre 2018, basculé son moteur de recherche avancé interne sur la solution proposée par Google Custom Search Engine, et non sur une solution proposée par Qwant, ou faite maison ?<br /><a href="http://web.archive.org/web/20181001000000*/https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/recherche-avancee" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://web.archive.org/web/20181001000000*/https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/recherche-avancee&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNENfU2RX8r37L-wQlAarpMLWbE3Ow">http://web.archive.org/web/<wbr />20181001000000*/https://www.<wbr />defense.gouv.fr/portail/<wbr />rubriques-complementaires/<wbr />recherche-avancee</a><br /><a href="https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/recherche-avancee" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.defense.gouv.fr/portail/rubriques-complementaires/recherche-avancee&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNFUcB9HsrB1nDKcA_rj7eCCS59bAA">https://www.defense.gouv.fr/<wbr />portail/rubriques-<wbr />complementaires/recherche-<wbr />avancee</a></p>
<p style="padding-left: 30px;">Le fait de recourir à un moteur de recherche américain ne pose-t-il pas un problème en terme de "souveraineté" et de "partage des données" ?</p>
<p style="padding-left: 30px;">. Pourquoi le ministère des Armées a-t-il d'autre part attendu ce mois de juillet 2020 pour mettre à jour le formulaire de consentement et d'acceptation des cookies de Google (notamment) alors que, en vertu du RGPD, il aurait dû le faire dès 2018 ?</p>
<p style="padding-left: 30px;">. Les conditions d'utilisation de Google précisent que "vous devez mettre à jour les règles de confidentialité de votre site afin qu'elles reflètent votre utilisation des Services Google et incluent un lien vers la page <a href="http://www.google.com/privacy.html" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://www.google.com/privacy.html&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNH-NepQVFMtkA_JJ_vfmBl--vNghw">http://www.google.com/privacy.<wbr />html</a>". Pourquoi les mentions légales de votre site web ne le fait pas ?<br /><a href="https://support.google.com/programmable-search/answer/1714300?hl=fr&ref_topic=4513742" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://support.google.com/programmable-search/answer/1714300?hl%3Dfr%26ref_topic%3D4513742&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNG-zTAd0MCWUYCvrQHDmG7GcLI_Xw">https://support.google.com/<wbr />programmable-search/answer/<wbr />1714300?hl=fr&ref_topic=<wbr />4513742</a></p>
<p style="padding-left: 30px;">Elles précisent en outre que "Les informations personnelles collectées par Google peuvent être stockées et traitées aux États-Unis et dans tous les pays dans lesquels Google ou ses agents possèdent des locaux. En utilisant le Service, vous acceptez ce transfert d'informations à l'extérieur de votre pays".</p>
<p style="padding-left: 30px;">. Suite à l’invalidation du Privacy Shield, comment envisagez-vous le fait de continuer à utiliser le moteur de Google utilisé par <a href="http://defense.gouv.fr/" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://defense.gouv.fr&source=gmail&ust=1596523860078000&usg=AFQjCNGaM9TALpSclvyZbvWmk7-rE2y_2w">defense.gouv.fr</a>, alors même que "les informations personnelles collectées par Google peuvent être stockées et traitées aux États-Unis" ?</p>]]></description>
</item> <item>
<title>Jugeant Google de mauvaise foi, les éditeurs de presse ressaisissent l'Autorité de la concurrence</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43465/jugeant-google-mauvaise-foi-editeurs-presse-ressaisissent-autorite-concurrence</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 12:24:07 +0000</pubDate>
<creator xmlns="http://purl.org/dc/elements/1.1/">Marc Rees, </creator>
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<description><![CDATA[<p>Marc Feuillée, directeur général du Groupe Figaro, vient de révéler avoir saisi à nouveau l’Autorité de la concurrence sur le dossier des droits voisins. Il met en doute la «<em> bonne foi </em>» de Google dans les négociations lancées après une première mise en demeure.</p><p>«<em> On est dans l’impasse </em>». Sur <a href="https://www.europe1.fr/emissions/culture-medias/medias-philippe-vandel-avec-marc-feuillee-3988945" target="_blank" rel="noopener">l’antenne d’Europe 1</a>, dans l’émission de Philippe Vandel, le numéro un du Groupe Figaro a révélé que les négociations lancées avec le géant américain n’ont pas avancé au niveau des espérances. «<em> Nous avons saisi de nouveau l’Autorité de la concurrence pour faire constater que nous n’avançons pas de bonne foi dans les discussions </em>».</p>
<p>En <a href="https://www.nextinpact.com/article/30186/108882-presse-en-ligne-autorite-concurrence-contraint-google-a-negocier-droits-voisins" target="_blank" rel="noopener">avril 2020</a>, l’Autorité contraignait en effet Google à négocier «<em> de bonne foi </em>» avec les éditeurs et agences. Sa décision de référé était lestée d’une série de mises en demeure. Ainsi, des négociations, d’une durée de trois mois à partir des demandes, devaient impérativement aboutir à une proposition de rémunération de la part de Google.</p>
<p>La même entreprise devait communiquer aux éditeurs et agences les informations nécessaires à une évaluation transparente de la rémunération due. En outre, Google se devait de prendre les mesures nécessaires pour que l’existence et l’issue des négociations prévues par les Injonctions n’affectent ni l’indexation, ni le classement, ni la présentation des contenus protégés repris par le moteur sur ses services, etc.</p>
<h3>La transposition de l'article 15 de la directive Droit d'auteur</h3> <p>Le service en ligne a attaqué cette décision devant la cour d’appel de Paris, mais ce recours n’étant pas suspensif, il a dû engager ces échanges durant l’été.</p>
<p>Ce bras de fer a été engagé suite à <a href="https://www.nextinpact.com/article/29569/108100-promulgation-loi-sur-droits-voisins-presse-mode-demploi" target="_blank" rel="noopener">la transposition de l’article 15 de la directive sur le droit d’auteur</a> dans le marché numérique. Il instaure une compensation en faveur des éditeurs et agences, en contrepartie de la diffusion sur les sites, d’extraits d’articles, photos comprises. Google comme les autres acteurs du Web, sont accusés de gloutonner une part des revenus publicitaires qui devraient revenir aux médias.</p>
<p>Seulement, en octobre 2019, Google a offert un choix délicat pour ceux qui espéraient faire d’Internet une ressource financière plus importante encore : celui de n’afficher plus que les titres de presse sans extraits, sauf pour les éditeurs et agences qui accepteraient ces reprises à titre gratuit.</p>
<p>La directive ne prévoit en effet <a href="https://www.nextinpact.com/article/29747/108332-droits-voisins-google-ne-bafoue-pas-loi" target="_blank" rel="noopener">aucune obligation</a> de reprise et de rémunération. Elle laisse avant tout un vaste champ aux négociations. Soit une jolie brèche dans laquelle s’est engouffré le géant du Net.</p>
<h3>Google de mauvaise foi ?</h3>
<p>Pas étonnant donc que le débat se soit déplacé dès lors sur la question de la concurrence, à la demande des bénéficiaires, mécontents. <a href="https://www.nextinpact.com/article/43400/google-et-presse-derniere-ligne-droite-avant-bilan-autorite-concurrence" target="_blank" rel="noopener">Jointe par Next INpact</a> , l’Autorité a indiqué vouloir mener «<em><em> son examen pour s’assurer que Google a négocié de bonne foi, sur la base des informations déjà recueillies, des rapports écrits transmis par Google et des informations transmises par les entités d’éditeurs ou agences de presse </em></em>».</p>
<p>Qu’est-ce qui est reproché à Google ? Dans l’entourage des éditeurs, on estime que l’entreprise américaine n’a pas transmis toutes les informations nécessaires. De même, la proposition de valorisation est jugée trop minimaliste. «<em> Des manœuvres dilatoires </em>» regrette l’une de nos sources, selon qui «<em> Google n’a pas pris acte qu’il y avait un cadre juridique avec une valorisation spécifique, celle de la valeur économique et sociétale de la presse </em>».</p>
<p>Si l’Autorité venait à partager l’analyse, elle pourra infliger une sanction pécuniaire représentant jusqu’à 10 % du montant du chiffre d'affaires mondial hors taxes. Elle peut aussi opter pour une astreinte «<em><em> dans la limite de 5 % du chiffre d'affaires journalier moyen, par jour de retard à compter de la date qu'elle fixe </em></em>», dixit le Code de commerce. Cette procédure ne concerne que les mesures d’urgence, non la future décision au fond attendue en 2021.</p>]]></description>
</item> <item>
<title>Vega VV16 : après plusieurs reports la fusée et ses 53 satellites devraient décoller demain</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43464/vega-vv16-apres-plusieurs-reports-fusee-et-ses-53-satellites-devraient-decoller-demain</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Cette mission était prévue pour mars, puis a été repoussée en juin, Covid-19 oblige. « <em>Des conditions météorologiques défavorables</em> » ont poussé les responsables à décaler à plusieurs reprises la date de quelques jours, puis de plusieurs semaines jusqu’au 17 août.</p>
<p>Finalement, la nouvelle fenêtre de tir s’ouvrira demain à 3h51 du matin et se fermera samedi matin. Cette mission est importante pour Arianespace car elle doit valider le système SSMS (Small Spacecraft Mission Service). Vega devra en effet « <em>mettre sur orbite pas moins de 53 satellites : 7 microsatellites et 46 nano-satellites pour le compte de 21 clients issus de 13 pays différents</em> ».</p>
<p>Ils seront largués sur des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Orbite_h%C3%A9liosynchrone#:~:text=Une%20orbite%20h%C3%A9liosynchrone%20d%C3%A9signe%20une,du%20Soleil%20demeure%20quasiment%20constant.">orbites héliosynchrones</a> situées entre 515 et 530 km d’altitude. L’Agence spatiale européenne <a href="https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/Suivez_en_direct_le_lancement_partage_de_Vega">indique</a> avoir « <em>contribué au développement de quatre des satellites embarqués : le microsatellite ESAIL de 113 kg ainsi que les CubeSats Simba, Picasso et FSSCat qui utilise la technologie d'intelligence artificielle de pointe Φ-sat-1</em> ».</p>
<p>15 minutes avant l’heure prévue du décollage, une retransmission sera <a href="https://www.esa.int/ESA_Multimedia/ESA_Web_TV">accessible en ligne</a>.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Le lancement d’un satellite-espion américain arrêté à 3 secondes de son décollage</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43463/le-lancement-dun-satellite-espion-americain-arrete-a-3-secondes-son-decollage</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p><a href="https://twitter.com/ulalaunch/status/1299610476855341056" target="_blank" rel="noopener">Ce week-end</a>, le satellite NROL-44 de la National Reconnaissance Office (une des agences de renseignements des États-Unis) était installé sur une fusée Delta IV Heavy prêt à partir. </p>
<p>Le compte à rebours avance et… s’arrête finalement à trois secondes du « go » alors que les moteurs avaient commencé à s’enflammer. Spaceflight Now a mis en ligne <a href="https://twitter.com/SpaceflightNow/status/1299611311135961088" target="_blank" rel="noopener">une petite vidéo</a> des secondes entourant cette séance avortée de lancement</p>
<p>ULA <a href="https://twitter.com/torybruno/status/1299623698090135552" target="_blank" rel="noopener">explique</a> simplement que le report est la conséquence d’un « <em>abandon automatique</em> » du système causé par une « <em>condition inattendue</em> ». L’équipe travaille sur la question et une nouvelle date sera fixée ultérieurement. </p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Virgin Galactic présente (brièvement) son avion supersonique Mach 3</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43462/virgin-galactic-presente-brievement-son-avion-supersonique-mach-3</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>La société <a href="https://www.virgingalactic.com/articles/virgin-galactic-unveils-mach-3-aircraft-design-for-high-speed-travel-and-signs-memorandum-of-understanding-with-rolls-royce/" target="_blank" rel="noopener">explique</a> qu’il ne s’agit pour le moment que de la « <em>première étape de conception de ses avions</em> [commerciaux] <em>à grande vitesse</em> » avec la « <em>la signature d’un protocole d’accord non contraignant avec Rolls-Royce</em> ».</p>
<p>Un partenaire de choix puisque ce dernier construisant les turboréacteurs du Concorde, un autre avion commercial supersonique qui a été exploité pendant des années, avant d’être cloué au sol à partir de 2003.</p>
<p>Comme son nom l’indique, il est prévu pour voler à Mach 3 à une altitude de 60 000 pieds (environ 18 km), mais avec un nombre plus que limité de places : de 9 à 19 (une centaine pour le Concorde). La société affirme au passage qu’elle utilisera du carburant « durable ». </p>
<p>Aucun autre détail (prix, date de lancement, etc.) n’a été donné pour le moment ; il faut donc se contenter de ces maigres informations et de <a href="https://www.virgingalactic.com/articles/virgin-galactic-unveils-mach-3-aircraft-design-for-high-speed-travel-and-signs-memorandum-of-understanding-with-rolls-royce/" target="_blank" rel="noopener">quelques images</a>.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Mars 2020 et le rover Perseverance sont en route vers Mars, suivez leur périple en direct</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43461/mars-2020-et-rover-perseverance-sont-en-route-vers-mars-suivez-leur-periple-en-direct</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<comments>https://www.nextinpact.com/article/43461/mars-2020-et-rover-perseverance-sont-en-route-vers-mars-suivez-leur-periple-en-direct#/page/1</comments>
<description><![CDATA[<p>Le 30 juillet, la mission d’exploration de la planète décollait à bord d’une fusée Atlas V. L’arrivée sur la planète rouge est prévue pour mi-février 2021.</p>
<p>Via <a href="https://eyes.nasa.gov/apps/orrery/#/sc_perseverance?range=far&time=2020-08-27T15:46:39" target="_blank" rel="noopener">le site</a> et/ou l’outil interactif <a href="https://eyes.nasa.gov/" target="_blank" rel="noopener">Eyes on the Solar System</a>, l’Agence spatiale américaine permet de suivre l’avancement de la mission : distance, vitesse, etc. Il existe aussi <a href="https://eyes.nasa.gov/apps/orrery/#/sc_perseverance/compare?time=2020-08-27T15:47:09" target="_blank" rel="noopener">un mode « comparaison »</a> pour mettre face à face Mars 2020 et d’autres sondes.</p>
<p>De notre côté, nous avons consacré un dossier à la recherche de la vie sur Mars et à la mission Mars 2020 :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/28265/106427-grace-a-supercam-mars-2020-va-chercher-traces-vie-sur-mars-et-plus-si-affinites" target="_blank" rel="noopener">Naissance de la vie : « regarder Mars, c'est regarder une fenêtre du passé »</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Robots : de la science à la fiction, et vice-versa</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43460/robots-science-a-fiction</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p><a href="https://lejournal.cnrs.fr/articles/robots-science-vs-fiction">Le Centre national de la recherche scientifique revient</a> sur un sujet de fantasme pour certains : les robots. « <em>Ils nous ressemblent, marchent, bougent et parlent aussi bien que nous, et semblent même parfois dotés de conscience et de volonté… Pourquoi ces robots de science-fiction n’existent-ils pas encore, voire n’existeront-ils jamais ? D’ailleurs, veut-on vraiment les rendre réalité ?</em> » </p>
<p>Dans son Journal il propose un « <em>match en six points de la science contre la fiction</em> ». Il est ainsi question de la matière utilisée pour les construire, de la parole, de leurs mains, de leur déplacement, de leur niveau d’autonomie et de… rébellion. Sur l’avant-dernier sujet, le CNRS explique qu’« <em>aucune machine n’est véritablement autonome : entraînées sur un set d’objets prédéfinis, elles ne peuvent pas s’adapter à toutes situations inconnues ni à des conditions de luminosité variables</em> ».</p>
<p>Bref, « <em>comparés à leurs homologues de fiction, nos robots manquent cruellement d’autonomie : une marche plus haute que les autres ou un léger écart sur la position d’un mug à attraper, et tout se complique...</em> ». Il faut ainsi raison garder : « <em>la machine peut faire des choix, selon des paramètres à anticiper dans les algorithmes, mais elle n’a pas de libre arbitre. Elle ne sera pas non plus vraiment « intelligente »</em> […] <em>Quant à la conscience, à laquelle les robots de SF semblent régulièrement s’éveiller, une majorité de chercheurs n’y croit guère : très perfectionnés, ils pourraient un jour faire illusion, mais rien de plus… </em>».</p>
<p><a href="https://lejournal.cnrs.fr/articles/sept-questions-tres-faciles-sur-les-robots" target="_blank" rel="noopener">Dans un autre article</a>, le CNRS répond à sept questions en commençant par la base : qu’est-ce qu’un robot ? Les deux publications se marchent parfois un peu sur les pieds, mais restent intéressantes à lire pour ceux qui s’intéressent au sujet.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Au CNRS, un « autre théorème de distanciation physique »</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43459/au-cnrs-autre-theoreme-distanciation-physique</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>C’est un sujet ô combien d’actualité. Le but est de répondre à une question d’optimisation : « <em>Comment placer le plus du monde sur un terrain en utilisant le moins de surface possible tout en respectant la distanciation physique exigée par les autorités face à l’épidémie ?</em> ».</p>
<p>Un indice : il faut utiliser une grille triangulaire et pas rectangulaire. Tous les détails sont donnés <a href="http://images.math.cnrs.fr/Un-autre-theoreme-de-distanciation-physique.html" target="_blank" rel="noopener">sur cette page</a>. Il s’agit d’une « piste bleue » accessible à tout le monde, même les « allergiques » aux mathématiques.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>La chimie des plasmas : « ni solide, ni liquide, ni gazeux »</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43458/la-chimie-plasmas-ni-solide-ni-liquide-ni-gazeux</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Le CNRS <a href="https://lejournal.cnrs.fr/videos/la-nouvelle-chimie-des-plasmas">explique</a> que le plasma « <em>représente un état particulièrement réactif de la matière</em> ». Afin de mieux le comprendre, des chercheurs de l'Institut Pierre-Gilles de Gennes (Paris) « <em>étudient les nouvelles réactions chimiques obtenues en faisant réagir des plasmas au sein de mini-réacteurs gravées sur des puces</em> ».</p>
<p>But de l’opération ? Cette chimie pourrait « <em>réaliser des réactions particulièrement complexes et pourrait à terme faire rimer production industrielle et développement durable</em> ». Un enjeu important, à condition de transformer les essais. </p>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=Te8cChimyaA" target="_blank" rel="noopener">La nouvelle chimie des plasmas en vidéo</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>ExoMars détecte des « signatures inédites d’ozone (O3) et le dioxyde de carbone (CO2) »</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43457/exomars-detecte-signatures-inedites-dozone-o3-et-dioxyde-carbone-co2</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>La première moitié de la mission ExoMars comprenait un atterrisseur Schiaparelli qui <a href="https://www.nextinpact.com/article/24182/101860-exomars-schiaparelli-se-serait-crashe-a-plus-300-kmh-photo-site-sur-mars">s’est crashé au sol</a> et l’engin TGO qui s’est correctement installé en orbite autour de Mars. Il étudie l’atmosphère de la planète et plus particulièrement « <em>le mystère entourant la présence de méthane</em> ».</p>
<p>Durant ses relevés, TGO a ainsi <a href="https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Exploration/ExoMars/ExoMars_finds_new_gas_signatures_in_the_martian_atmosphere" target="_blank" rel="noopener">identifié</a> des « <em>signatures inédites d’ozone (O3) et le dioxyde de carbone (CO2)</em> […] <em>Ces caractéristiques sont à la fois déroutantes et surprenantes</em> » pour Kevin Olsen de l’Université d’Oxford, signataire d’un article scientifique sur ce sujet dans Astronomy & Astrophysics.</p>
<p>Après plusieurs reports, la seconde partie de la mission ExoMars devrait décoller en 2022.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/22177/99701-exomars-seconde-mission-reportee-2018-a-2020" target="_blank" rel="noopener">ExoMars : la seconde mission reportée de 2018 à 2020</a></li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/news/109146-mars-cousine-terre-objet-toutes-convoitises-et-fantasmes.htm" target="_blank" rel="noopener">Mars : cousine de la Terre, objet de toutes les convoitises et de fantasmes</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Après plusieurs reports, le décollage d’Ariane 5 (VA253) s’est déroulé sans encombre</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43456/apres-plusieurs-reports-decollage-dariane-5-sest-deroule-sans-encombre</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Fin juillet, alors que le compte à rebours était en marche, le lancement de la <a href="https://www.arianespace.com/wp-content/uploads/2020/08/DDP_VA253_FR_6.pdf" target="_blank" rel="noopener">mission VA253</a> d’Arianespace <a href="https://www.arianespace.com/wp-content/uploads/2020/07/PR_20200731VA253_EN-FR.pdf" target="_blank" rel="noopener">a été</a> « <em>interrompue 2’14’’ avant le décollage à la suite d’un comportement anormal d’un capteur du réservoir hydrogène liquide de l’étage principal cryotechnique</em> ». Ariane 5 et les trois satellites étaient alors <em>« en configuration stabilisée et en totale sécurité</em> ».</p>
<p>Le lancement a finalement eu lieu <a href="http://www.cnes-csg.fr/web/CNES-CSG-fr/10805-le-centre-spatial-guyanais.php" target="_blank" rel="noopener">le 15 août à 19h04</a>. Les trois charges utiles ont été déposées à leurs orbites prévues. Il y avait les satellites de télécommunications japonais BSat-4B et américain G-30, ainsi que MEV-2 (Mission Extension Vehicle-2). Comme son nom l’indique, ce dernier fait suite au remorqueur MEV-1 qui a pu <a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/42308/12082-mission-reussie-pour-mev-1--qui-a-redonne---vie---a-un-satellite-d-intelsat" target="_blank" rel="noopener">redonner « vie » à un satellite</a>.</p>
<p>C’était le cinquième lancement d’Arianespace en 2020, le troisième avec une fusée Ariane 5.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=KnmaSQugRGs">Revoir le lancement d’Ariane 5 pour la mission VA253</a></li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30073/108736-mev-1-amarrage-historique-a-36-000-km-daltitude-pour-remorqueur-lespace" target="_blank" rel="noopener">MEV-1 : amarrage « historique » à 36 000 km d’altitude pour le remorqueur de l’espace</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Surveillance du dioxyde de carbone : l’ESA passe commande de deux satellites pour Copernicus</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43455/surveillance-dioxyde-carbone-lesa-passe-commande-deux-satellites-pour-sa-mission-copernicus</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>L’Agence spatiale européenne <a href="https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/Signature_du_contrat_pour_la_construction_d_une_mission_europeenne_de_surveillance_du_dioxyde_de_carbone" target="_blank" rel="noopener">rappele</a> que « <em>la quantité de dioxyde de carbone présente dans l’atmosphère terrestre atteint des niveaux que les humains n’ont peut-être encore jamais vécus</em> », il est donc primordial de les surveiller de près.</p>
<p>« <em>La mission Copernicus de surveillance du dioxyde de carbone (CO2M) est donc l’une des nouvelles missions haute-priorité de l’Europe</em> », explique l’ESA. Un contrat de 445 millions d’euros a ainsi été signé avec OHB System AG pour la construction de deux satellites.</p>
<p><a href="https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press-release/thales-alenia-space-partenaire-dohb-system-developper-satellites" target="_blank" rel="noopener">Thales Alenia Space</a> est le « <em>sous-traitant principal</em> » qui devra fournir « <em>la charge utile CO2M basée sur une architecture et une conception modulaire. Celle-ci inclura notamment un instrument combiné CO2/NO2 (dioxyde de carbone / dioxyde d'azote) basé sur un spectromètre fournissant des mesures dans le spectre visible et proche infrarouge</em> ».</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Mars Sample Return : l’ESA laisse la parole à l’« équipe de rêve européenne »</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43454/mars-sample-return-lesa-laisse-parole-a-l-equipe-reve-europeenne</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>La mission Mars 2020 de la NASA a décollé fin juillet pour un voyage de plusieurs mois vers la planète rouge. Un de ses objectifs sera d’identifier et mettre de côté des roches qui seront par la suite récupérées et ramenées sur Terre.</p>
<p>Cinq Européens font partie de l’équipe scientifique qui s'en chargera ; ce sont des « <em>experts en la manière de récolter, d’analyser et de lire l’histoire des roches qui se trouvent sous nos pieds. Ils auront également maintenant à anticiper les besoins et les défis inhérents au fait de travailler avec des échantillons martiens confiés à des laboratoires sur Terre</em> », explique Gerhard Kminek, scientifique par intérim du programme Mars Sample Return.</p>
<p>Pour le géologue Mark Sephton, c’est « <em>une fantastique opportunité d’avoir certains des meilleurs esprits au monde réunis afin de trouver la solution à l’une des plus grandes questions au sujet de notre Système solaire : Y avait-il de la vie sur Mars ?</em> ». Il faudra choisir avec soins, puisque seuls 36 tubes d’échantillons sont disponibles pour le retour.</p>
<p>L’Agence spatiale européenne propose sur <a href="https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/Une_equipe_de_reve_europeenne_pour_Mars" target="_blank" rel="noopener">cette page</a> un portrait de ses scientifiques impliqués dans le projet Mars Sample Return. Enfin, l’ESA a mis en ligne <a href="https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=4MeRkQ5n7G0&feature=emb_title" target="_blank" rel="noopener">une vidéo</a> de survol de la zone d’atterrissage du rover Perseverance : le cratère Jezero.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Magnétosphère terrestre : la mission Cluster de l’ESA fête ses 20 ans</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43453/magnetosphere-terrestre-mission-cluster-lesa-fete-ses-20-ans</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>L’Agence spatiale européenne <a href="https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/La_mission_Cluster_20_annees_d_etude_de_la_magnetosphere_terrestre">rappelle</a> que, depuis l’année 2000, « <em>cette mission unique constituée de quatre satellites a révélé les secrets de l'environnement magnétique de la Terre</em> », un « <em>élément propice à la vie</em> ».</p>
<p>Elle comprend quatre satellites volant en formation pyramidale sur des orbites polaires elliptiques : « <em>Les quatre vaisseaux spatiaux, baptisés Rumba, Salsa, Samba et Tango, transportent chacun une même charge utile de 11 instruments de pointe</em> ». En l’espace de 20 ans – sa durée de vie nominale n’était que de deux ans – les « <em>observations réalisées par la mission Cluster ont permis d’effectuer de nouvelles découvertes concernant les processus à l’œuvre dans la magnétosphère</em> ».</p>
<p>« <em>Elles ont également permis d’expliquer comment l'atmosphère rendait la vie possible et ont fourni des informations essentielles sur la météorologie de l’espace</em> ». Les scientifiques ont également « <em>récemment découvert, non sans étonnement, que le voisinage de notre planète était riche en fer</em> ». Aujourd’hui, « <em>Cluster est toujours en plein essor et, dans les années à venir, elle continuera à nous aider à comprendre et à définir les phénomènes que nous voyons se dérouler autour de nous. C’est du moins ce que nous espérons !</em> », affirme Philippe Escoubet de l'ESA.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30400/109145-terre-minuscule-point-dans-lunivers-seule-planete-a-abriter-vie-jusqua-preuve-contraire" target="_blank" rel="noopener">Terre : minuscule point dans l’Univers, seule planète à abriter la vie… jusqu’à preuve du contraire</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>« I Can’t Believe It’s Not Optical » : Rocket Lab renoue avec le succès pour sa 14e mission</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43452/i-cant-believe-its-not-optical-rocket-lab-renoue-avec-succes</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Début juillet, la société américaine échouait lors de son 13e lancement, perdant au passage les satellites qui étaient à bord de sa fusée. Fin juillet, <a href="https://www.rocketlabusa.com/about-us/updates/rocket-lab-to-resume-electron-launches-in-august/" target="_blank" rel="noopener">elle expliquait</a> que la cause de la défaillance était due à « <em>connexion électrique</em> », sans plus de détail.</p>
<p>La FCC donnait alors son feu vert pour un retour en vol. C’est finalement le 31 août que la mission « I Can’t Believe It’s Not Optical » a décollé sans encombre de Nouvelle-Zélande.</p>
<p>Les charges utiles ont correctement été larguées dans l’espace.</p>
<ul>
<li><a href="https://youtu.be/FPIhI5mRDRI?t=79" target="_blank" rel="noopener">Revoir le 14e lancement de Rocket Lab</a></li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30390/109147-pics-or-it-didnt-happen-13e-mission-rocket-lab-est-echec" target="_blank" rel="noopener">« Pics Or It Didn’t Happen » : la 13e mission de Rocket Lab est un échec</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Un prototype StarShip décolle jusqu’à 150 mètres et revient se poser</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43451/un-prototype-starship-decolle-jusqua-150-metres-et-revient-se-poser</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>SpaceX continue de développer sa prochaine fusée Starship. Les prototypes et les essais s'enchaînent presque aussi vite que les explosions, mais la société avance malgré tout.</p>
<p>Elle a passé un cap durant le mois d'août : un décollage jusqu’à 150 m d’altitude avec le prototype SN5, puis un retour sur la Terre ferme sans encombre. Ce prototype est pour rappel équipé d’un seul moteur de nouvelle génération : le Raptor.</p>
<p>La version finale en disposera de six selon les plans actuels. <a href="https://twitter.com/SpaceX/status/1290854457136181248" target="_blank" rel="noopener">Une vidéo</a> a été mise en ligne.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/29683/108250-spacex-detaille-starship-sa-fusee-pour-conquerir-systeme-solaire-prototype-mk1-termine" target="_blank" rel="noopener">SpaceX détaille Starship, sa fusée pour conquérir le système solaire</a></li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30314/109042-10-ans-falcon-9-spacex-a-change-regles-jeu" target="_blank" rel="noopener">10 ans de Falcon 9 : SpaceX a changé les règles du jeu</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>SpaceX lève 1,9 milliard de dollars</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43450/spacex-leve-19-milliard-dollars</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Les voyants sont au vert pour la société qui enchaîne les succès. Deux astronautes ont fait un aller-retour dans la Station spatiale internationale grâce à Crew Dragon, la prochaine génération de vaisseaux spatiaux Starship progresse bien, le réseau satellitaire Starlink a ouvert sa bêta et les fusées Falcon 9 continuent leurs ballets avec des allers-retours dans l’espace.</p>
<p><a href="https://www.reuters.com/article/us-spacex-funding-idUSKCN25E26E" target="_blank" rel="noopener">Reuters rapporte</a> que l’entreprise en profite pour <a href="https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/1181412/000118141220000003/xslFormDX01/primary_doc.xml" target="_blank" rel="noopener">lever 1,9 milliard de dollars</a>, ce qui serait son plus gros tour de table. La valorisation de l’entreprise serait ainsi de 46 milliards de dollars selon nos confrères.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>NASA : la mission habitée Crew-1 à bord de Crew Dragon est prévue à partir du 23 octobre</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43449/nasa-mission-habitee-crew-1-a-bord-crew-dragon-prevue-a-partir-23-octobre</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Après le succès de Demo-2 dont le but était de valider la capsule habitable de SpaceX, il est temps de passer aux missions opérationnelles. </p>
<p>Crew-1 comprendra les américains Michael Hopkins, Victor Glover et Shannon Walker, ainsi que le japonais Soichi Noguchi. Ils prendront place au sein de la rotation de l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) pour une durée de six mois. </p>
<p>Viendra ensuite Crew-2 au printemps 2021, avec Thomas Pesquet à bord. Ce sera le premier Européen à voler sur la capsule de SpaceX. Les missions Crew remplaceront les Soyouz pour emmener et ramener des astronautes dans l'ISS.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30432/109202-crew-dragon-spacex-ecrit-page-dhistoire-thomas-pesquet-prepare-sa-mission-alpha" target="_blank" rel="noopener">Crew Dragon : SpaceX écrit « une page d’histoire », Thomas Pesquet prépare sa mission Alpha</a></li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30287/109011-crew-dragon-decollage-demain-enjeux-mission-historique-demo-2de-spacex">Crew Dragon : les enjeux de la mission historique Demo-2 de SpaceX</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Falcon 9 : SpaceX enchaîne les lancements, dont un avec un premier étage recyclé six fois</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43448/falcon-9-spacex-enchaine-lancements-dont-avec-premier-etage-recycle-six-fois</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Plusieurs fournées de satellites Starlink ont été envoyées dans l’espace cet été. Une première le 8 août, avec 57 Starlink et 2 BlackSky, et une seconde le 18 août avec 58 Starlink et 3 SkySats de la société Planet. </p>
<p>Dans ce dernier cas, c’était la sixième fois que le premier étage était utilisé, un record. Il a encore été récupéré sans encombre, de même qu’<a href="https://www.youtube.com/watch?v=oTH3mq7SsK4" target="_blank" rel="noopener">une moitié de la coiffe</a> sur le bateau Ms. Tree. <a href="https://www.nextinpact.com/article/30120/108802-espace-coup-dur-pour-chine-limites-reutilisation-spacex" target="_blank" rel="noopener">Au début de l’année</a>, un premier étage avait montré des signes de faiblesse lors de son cinquième vol, un des moteurs était tombé en panne mais la mission avait pu être menée à bien.</p>
<p>SpaceX prévoit un nouveau lancement de Starlink début septembre. Après déjà des reports, le jeudi 3 septembre <a href="https://twitter.com/SpaceX/status/1300520230855172096">est désormais ligne de mire</a>.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/c/SpaceX/videos" target="_blank" rel="noopener">Revoir les lancements de Starlink</a></li>
</ul>
<p>Il y a quelques jours, c’était au tour du satellite SAOCOM 1B et des charges auxiliaires Tyvak-0172 et PlanetiQ’s GNOMES-1 d’être envoyées dans l’espace, là encore sans la moindre anicroche. </p>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=P-gLOsDjE3E&feature=youtu.be" target="_blank" rel="noopener">Revoir le lancement de SAOCOM-1B</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Missions Artemis : Blue Origin livre à la NASA la maquette de son atterrisseur Blue Moon</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43447/missions-artemis-blue-origin-livre-a-nasa-maquette-son-atterrisseur-blue-moon</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Donald Trump veut que des humains – enfin surtout des Américains – retournent sur la Lune, il en a d’ailleurs fait un moment fort de son mandat.</p>
<p>Blue Origin – la société spatiale de Jeff Bezos, patron d’Amazon – <a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/38880/8621-jeff-bezos-presente-son-alunisseur-modulaire-blue-moon" target="_blank" rel="noopener">présentait en mai 2019</a> son alunisseur modulaire Blue Moon. <a href="https://www.blueorigin.com/news/national-team-delivers-lunar-lander-engineering-mockup-to-nasa" target="_blank" rel="noopener">Le 20 août</a>, la Blue Origin-led Human Landing System (HLS) National Team comprenant Blue Origin, Lockheed Martin, Northrop Grumman et Draper ont livré à la NASA « <em>une maquette technique d'un atterrisseur habitable pouvant emmener des astronautes américains sur la Lune</em> ».</p>
<p>Elle est grandeur nature et comprend deux parties : l’Ascent Element (AE) et le Descent Element (DE). Les travaux d’intégration et de vérification peuvent désormais commencer. Le calendrier est toujours ambitieux avec un retour des humains sur notre satellite naturel pour 2024.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30294/109013-missions-artemis-comment-nasa-veut-renvoyer-humains-sur-lune" target="_blank" rel="noopener">Missions Artemis : comment la NASA veut renvoyer des humains sur la Lune</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Internet par satellite : des SpeedTest de Starlink auraient été mis en ligne</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43446/internet-par-satellite-speedtest-starlink-auraient-ete-mis-en-ligne</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>En préparation depuis des mois, la bêta de Starlink a été lancée cet été, avec un mot d’ordre : le secret. Dans les conditions générales, il est en effet indiqué que les participants ne peuvent « <em>PAS discuter</em> » des résultats de leurs tests, notamment de débits.</p>
<p>Comme toujours en pareil cas, des fuites se sont tout de même rapidement multipliées, avec des résultats de SpeedTest <a href="https://arstechnica.com/information-technology/2020/08/spacex-starlink-beta-tests-show-speeds-up-to-60mbps-latency-as-low-as-31ms/" target="_blank" rel="noopener">repris sur Reddit</a>, comme <a href="https://arstechnica.com/information-technology/2020/08/spacex-starlink-beta-tests-show-speeds-up-to-60mbps-latency-as-low-as-31ms/" target="_blank" rel="noopener">le rapporte Ars Technica</a>. Les débits en téléchargement varient entre 11 et 60 Mb/s, contre 5 à 18 Mb/s pour l’upload. La latence se situe aux alentours de 20 ms.</p>
<p>Si les résultats sont en dessous de ce qu’avait annoncé Elon Musk – qui vise le Gb/s – c’est au niveau de ses espérances pour la latence. Il s’agit dans tous les cas de résultats provisoires sur un réseau en cours de construction et assez peu chargé, impossible donc d’en tirer des conclusions définitives.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30410/109176-starlink-spacex-beta-secrete-approche-faq-donne-details" target="_blank" rel="noopener">Starlink de SpaceX : la bêta « secrète » approche, une FAQ donne des détails</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Avec un cochon, Elon Musk propose des démonstrations de son Neuralink</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43445/avec-cochon-elon-musk-propose-demonstrations-son-neuralink</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>En plus des voitures électriques et autonomes avec Tesla, des fusées et de la conquête spatiale avec SpaceX, le milliardaire s’intéresse à la biologie. Neuralink prend la forme d’une petite puce de 23 mm de diamètre pour 8 mm d’épaisseur. Placée dans le cerveau, elle récupère des informations et devrait, à terme, permettre de traiter des maladies neurologiques.</p>
<p>C’est du moins la promesse d’Elon Musk. « <em>Pour l'instant, dans les laboratoires de Neuralink, le cochon Gertrude marche sur un tapis roulant, le groin dans une mangeoire accrochée devant elle, pendant que la puce transmet ses signaux neurologiques. À partir de ces informations, l'ordinateur est capable de prédire à tout instant où se trouve chacun de ses membres. De quoi donner l'espoir de rendre la mobilité aux personnes paraplégiques</em> », <a href="https://www.boursedirect.fr/fr/actualites/categorie/economie-et-finances/l-implant-cerebral-d-elon-musk-avance-a-pas-de-cochon-afp-9dfc6958f815ca2bacf7ac731f7dd87cf587c695" target="_blank" rel="noopener">explique l’AFP</a>. </p>
<p>En plus de la puce Neuralink dans le cerveau, une autre pourrait être installée là où des « <em>circuits de transmission</em> » d’un être humain sont endommagés : « <em>Sur le long terme, je suis certain qu'on pourra retrouver l'usage complet de son corps</em> », affirme Elon Musk. De belles paroles qu’il faudra concrétiser dans le futur avant de parler d’une « révolution ».</p>
<p>Cette démonstration était surtout l’occasion pour Elon Musk de présenter ses travaux et de chercher de nouveaux talents et des financements, deux composantes indispensables pour ce genre de recherches. Dans la communauté scientifique, plusieurs chercheurs ont par contre fait part de leur scepticisme face à ce qui n'est pour le moment que des promesses.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=DVvmgjBL74w&feature=youtu.be" target="_blank" rel="noopener">Revoir la conférence Neuralink d’Elon Musk</a></li>
</ul> ]]></description>
</item> <item>
<title>Une intelligence artificielle peut différencier des oiseaux d’une même espèce</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43444/lintelligence-artificielle-peut-differencier-oiseaux-dune-meme-espece</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Dans de nombreux cas, l’être humain possède encore plusieurs longueurs d’avance sur l’intelligence artificielle dans la détection d’objets. L’IA peut néanmoins se relever un atout indéniable parfois, notamment pour étudier les animaux sauvages.</p>
<p>« <em>Pour la toute première fois, des équipes de recherche</em> […] <em>ont identifié individuellement des oiseaux grâce à des techniques d’intelligence artificielle</em> […] <em>selon les motifs sur leurs plumages, tâche que les humains ne peuvent effectuer</em> » aussi simplement et rapidement, <a href="http://www.cnrs.fr/fr/lintelligence-artificielle-differencie-les-oiseaux-dune-meme-espece" target="_blank" rel="noopener">explique le CNRS</a>.</p>
<p>Les machines « <em>sont parvenues à différencier les individus chez trois espèces d’oiseaux, le républicain social, la Mésange charbonnière et le Diamant mandarin</em> ». Cette méthode à l’avantage d'être <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Examen_non_invasif">non invasive</a> et « <em>pourrait aussi ouvrir de nouvelles possibilités dans l’étude du comportement animal en population naturelle</em> ».</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Une étude suggère que les « mini-Neptunes » seraient des planètes océans irradiées</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43443/une-etude-suggere-que-mini-neptunes-seraient-planetes-oceans-irradiees</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Le CNRS <a href="http://www.cnrs.fr/fr/et-si-les-mini-neptunes-etaient-des-planetes-oceans-irradiees">rappelle</a> qu’une grande partie des exoplanètes que l’on connaît se classe en deux familles : « <em>des "super-Terres", de 1,3 rayon terrestre, et des "mini-Neptunes", de 2,4 rayons terrestres</em> ».</p>
<p>Les secondes sont moins denses et ont pendant longtemps été considérées comme des planètes gazeuses, constituées d’hélium et d’hydrogène. Au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille une autre théorie est mise en avant, qui a fait l’objet d’une publication dans The Astrophysical Journal : « <em>La faible densité des mini-Neptunes pourrait s’expliquer simplement par la présence d’une épaisse couche d’eau soumise à un intense effet de serre en raison de l’irradiation émanant de leur étoile hôte</em> ».</p>
<p>L'équipe précise que ses résultats « <em>démontrent que les mini-Neptunes pourraient être des super-Terres au cœur rocheux, entourées d’eau à l’état <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fluide_supercritique" target="_blank" rel="noopener">supercritique</a>. Ils suggèrent que ces deux types d’exoplanètes se formeraient de manière similaire</em> ».</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Racine carrée : le CNRS revient sur un algorithme « jugé inutile »</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43442/racine-carree-cnrs-revient-sur-algorithme-juge-inutile-a-lage-ou-machines-remplacent-humains</link>
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<pubDate>Tue, 01 Sep 2020 07:59:03 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Les mathématiques ont été largement marquées par l’arrivée des ordinateurs et leur gigantesque puissance de calcul. Depuis des dizaines d’années, les cours (notamment à l’université) se sont largement adaptés et Patrick Popescu-Pampu du CNRS revient sur le cas de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Racine_carr%C3%A9e" target="_blank" rel="noopener">la racine carrée</a>. </p>
<p>Il <a href="http://images.math.cnrs.fr/Retour-a-mes-racines.html" target="_blank" rel="noopener">existe une méthode</a> pour la trouver sur n’importe quel nombre… mais combien seraient capables de la réciter, voire simplement de s'être un jour posé la question de savoir si elle existait ? À priori pas grand monde… Pourtant, le professeur à l'Université de Lille rappelle qu’elle « <em>était enseignée un peu partout sur Terre jusqu’à ce que la démocratisation des calculettes électroniques l’ait chassée des programmes</em> ».</p>
<p>En effet, « <em>à quoi bon enseigner une opération somme toute bien moins nécessaire dans la vie de tous les jours qu’une addition ou une multiplication ?</em> », se demande-t-il. « <em>Je dois dire que même moi, mathématicien, je ne m’en suis jamais servi dans mes recherches</em> », ajoute-t-il.</p>
<p>Si on laisse de côté l’aspect utile de la chose (les calculatrices feront mieux et plus vite), il reste la « beauté du geste » et le fait d’essayer de comprendre les choses plutôt que les utiliser « bêtement ». En plus de donner l’algorithme, Patrick Popescu-Pampu livre son expérience personnelle : </p>
<p style="padding-left: 40px;">« <em>L’algorithme me sert aussi à intriguer les étudiants qui viennent d’entrer à l’Université. Parfois je leur demande un nombre à quatre ou cinq chiffres. Je calcule alors très vite au tableau sa racine carrée avec deux chiffres après la virgule. Ensuite je les prie de vérifier à la calculette que je ne me suis pas trompé. Ils trouvent cela étonnant et me demandent pourquoi l’algorithme donne le résultat correct. J’ai atteint mon but : avoir éveillé leur curiosité</em> ».</p>
<p>Dans <a href="http://images.math.cnrs.fr/Valeurs-approchees-des-racines.html" target="_blank" rel="noopener">un autre article</a> du CNRS, les mathématiciens Serge Cantat et Stéphane Le Borgne s’intéressant aussi au calcul de la racine carrée (enfin d’une valeur approchée), mais via la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_de_H%C3%A9ron" target="_blank" rel="noopener">méthode de Héron</a>. Attention il s’agit d’une « piste rouge » bien plus difficile à appréhender.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Le chantier de l’exception « text and data mining » au ministère de la Culture</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43410/le-chantier-lexception-text-and-data-mining-au-ministere-culture</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 15:43:04 +0000</pubDate>
<creator xmlns="http://purl.org/dc/elements/1.1/">Marc Rees, </creator>
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<description><![CDATA[<p>La directive sur le droit d’auteur ce n’est pas seulement le filtrage des contenus ou la consécration par le haut des droits voisins des éditeurs et agences de presse. Elle introduit également des exceptions relatives à la fouille de données qui devront se concilier avec la propriété intellectuelle. Des travaux sont en cours au CSPLA.</p><p>Le 10 juin 2020, le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) a lancé <a href="https://www.culture.gouv.fr/content/download/271261/file/Lettre%20de%20mission%20CSPLA%20%27Exception%20TDM%27%20-%20Juin%202020.pdf?inLanguage=fre-FR" target="_blank" rel="noopener">une mission</a> sur le «<em> text and data mining </em>» (TDM). Confiée à Alexandra Bensamoun, professeure des universités, elle vise à préparer l’introduction en France de deux dispositions issues de la directive sur le droit d’auteur dans le marché numérique, <br />inscrites aux articles 3 et 4. L’une et l’autre introduisent une exception sur la fouille de textes.</p>
<p>En France, depuis la loi Lemaire pour une République Numérique, les auteurs ne peuvent plus s’opposer aux «<em> copies ou reproductions numériques réalisées à partir d'une source licite, en vue de l'exploration de textes et de données incluses ou associées aux écrits scientifiques pour les besoins de la recherche publique </em>».</p>
<p>La loi a donc créé une nouvelle incise dans le monopole des auteurs, mais à condition que ces explorations se fassent sans visée commerciale et qu’elles soient limitées à l’écrit. Toutefois, la disposition est restée à un stade purement théorique. </p>
<h3>De la loi Lemaire à la directive Droit d’auteur</h3> <p>Durant les débats <a href="http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2015-2016/20160107.asp#P704580" target="_blank" rel="noopener">en janvier 2016</a>, la députée Nathalie Kosciusko-Morizet avait estimé nécessaire de «<em> sécuriser la circulation de données au sein de la communauté de la recherche, en particulier des données singulières que sont les fichiers issus du traitement des données de base et à partir desquels sont élaborées des conclusions </em>».</p>
<p>De tels fichiers, ajoutait-elle, «<em> peuvent être utilement réutilisés par d’autres chercheurs qui ainsi ne sont pas obligés de reprendre tout le travail de mise en forme et de formatage </em>».</p>
<p>Arguments partagés par Isabelle Attard : «<em> la fouille automatique de textes et de données permet, grâce à l’automatisation, d’obtenir des résultats inaccessibles par des méthodes manuelles, quelle que soit la discipline. C’est l’un des nombreux progrès que nous devons à l’informatique </em>».</p>
<p>«<em> Je vois bien la tentation, comme sur tant d’autres sujets, de mettre en place des digues provisoires pour protéger un certain nombre d’intérêts, mais sur cette question c’est l’intérêt général qui doit prévaloir </em>» avait renchéri Christian Paul. </p>
<p>Pour mieux comprendre l’intérêt de cet outil, on peut lire <a href="https://blogs.mediapart.fr/edition/au-coeur-de-la-recherche/article/241017/future-directive-ue-sur-le-droit-d-auteur-chercheurs-entre-espoirs-et-inqui" target="_blank" rel="noopener">ce billet de Frédéric Hélein</a>, mathématicien et notamment Professeur à l’Université Paris Diderot :</p>
<p style="padding-left: 40px;">«<em> L’informatique permet aujourd'hui d'extraire des informations pertinentes diluées dans des masses colossales de données. Tout utilisateur de Google s'en rend compte quotidiennement. Cette démarche est pratiquée par les chercheurs sur des corpus d'articles et de documents scientifiques, mais aussi sur toutes sortes d’autres sources, comme les blogs, Wikipedia, les forums de discussion, etc. </em></p>
<p style="padding-left: 40px;"><em>On peut par exemple visualiser sur une carte géographique des informations sur l'occurrence de feux de forêts, de végétaux ou de maladies infectieuses signalées dans une masse de documents et rendre ainsi évidentes certaines répartitions géographiques, qui n'auraient pas pu être décelées autrement. Cette approche ne se substitue pas aux activités de recherche traditionnelles, mais elle ouvre de nouvelles perspectives, comparables à celles offertes par l'invention de la lunette astronomique ou du microscope </em>»</p>
<p>Problème : pour faire de la fouille de textes… il faut des textes, et donc des copies, des compilations de ces œuvres protégées sur l’autel du droit d’auteur. On devine aisément le risque de contradiction.</p>
<p>Le même chercheur complétait sa présentation :</p>
<p style="padding-left: 40px;">«<em> La raison en est que les législations sur le droit d'auteur permettent aux éditeurs de limiter fortement la diffusion et la réutilisation du contenu d'une œuvre dans une autre œuvre. Cela se comprend aisément lorsqu'il s'agit d'œuvres littéraires ou artistiques, mais cela n'a pas de sens lorsqu'il s'agit de recherche scientifique. Cette inadaptation du droit est une bénédiction pour les grands éditeurs, propriétaires de très gros corpus d'articles, car elle empêche les chercheurs de pratiquer eux-mêmes le TDM, les obligeant pour cela à utiliser les outils développés par les éditeurs </em>».</p>
<p>Ce sont des décrets qui devaient fixer les conditions dans lesquelles l'exploration des textes et des données allaient être mise en œuvre <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=8AB60A05DF33A4DA56BFC81988E40638.tplgfr31s_2?idArticle=JORFARTI000033202882&cidTexte=JORFTEXT000033202746&dateTexte=29990101&categorieLien=id" target="_blank" rel="noopener">dans la lignée de la loi Lemaire</a>. Ils devaient ainsi définir «<em> les modalités de conservation et de communication des fichiers produits au terme des activités de recherche pour lesquelles elles ont été produites </em>»</p>
<p>Seulement, ces dispositions <a href="https://www.nextinpact.com/article/27572/105601-loi-numerique-lexception-text-data-mining-en-passe-rester-lettre-morte" target="_blank" rel="noopener">n’ont jamais été adoptées</a> (voir <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPubliee.do?idDocument=JORFDOLE000031589829&type=echeancier&typeLoi=&legislature=14" target="_blank" rel="noopener">l’état d’application de la loi Lemaire</a>), alors que Manuel Valls, premier ministre, s’était engagé à ce que tous les décrets soient publiés au printemps 2017, «<em> parce que c'est comme ça qu'on rend crédible la loi </em>». Ce calendrier a été heurté par le chantier de la directive sur le droit d’auteur dont deux dispositions concernent justement la fouille de données.</p>
<p>D’où la mission lancée au CSPLA, organisme rattaché au ministère de la Culture, composé pour l’essentiel de représentants des titulaires de droits, chargée de préparer le futur texte de transposition.</p>
<h3>Insécurité juridique</h3>
<p>«<em> Les nouvelles technologies permettent une analyse informatique automatisée d'informations sous forme numérique, telles que du texte, des sons, des images ou des données, ce que l'on appelle généralement la fouille de textes et de données. Cette fouille de textes et de données rend possible le traitement de grandes quantités d'informations en vue d'acquérir de nouvelles connaissances et de découvrir de nouvelles tendances </em>» expose le considérant 8 de la directive de 2019.</p>
<p>Or, le texte européen constate qu’actuellement, l’activité est soumise à une lourde «<em> insécurité juridique </em>» faute de savoir s’il est ou non possible de mener à bien ces travaux.</p>
<p>Des difficultés ? «<em> Dans certains cas, la fouille de textes et de données peut entraîner des actes protégés par le droit d'auteur, par le droit sui generis sur la base de données, ou par les deux, notamment en ce qui concerne la reproduction d'œuvres ou autres objets protégés, l'extraction de contenus d'une base de données, ou les deux, ce qui est par exemple le cas lorsque les données sont normalisées lors du processus de fouille de textes et de données </em>».</p>
<p>Et lorsqu’aucune exception ou limitation ne s'applique, «<em> l'autorisation de procéder à de tels actes est requise des titulaires de droits </em>». Certes, il est des cas où les chercheurs «<em> ont accès de manière licite à du contenu, par exemple au moyen d'abonnements à des publications ou de licences en libre accès </em>» cependant, «<em> les conditions des licences pourraient exclure la fouille de textes et de données </em>».</p>
<h3>Un TDM, deux régimes</h3>
<p>La directive définit le text and data mining ou la fouille de textes et de données, comme «<em> toute technique d'analyse automatisée visant à analyser des textes et des données sous une forme numérique afin d'en dégager des informations, ce qui comprend, à titre non exhaustif, des constantes, des tendances et des corrélations </em>»</p>
<p>Le régime est double. L’article 3 oblige les États membres à introduire une exception obligatoire. C’est l’exception académique. Elle autorisera «<em> les reproductions et les extractions effectuées par des organismes de recherche et des institutions du patrimoine culturel, en vue de procéder, à des fins de recherche scientifique, à une fouille de textes et de données sur des œuvres ou autres objets protégés auxquels ils ont accès de manière licite </em>».</p>
<p>Seules ces entités pourront donc en bénéficier, non les autres. Les copies des œuvres doivent alors être stockées avec «<em> un niveau de sécurité approprié </em>» et peuvent être conservées «<em> à des fins de recherche scientifique, y compris pour la vérification des résultats de la recherche </em>».</p>
<p>Les titulaires de droits se voient eux «<em> autorisés à appliquer des mesures destinées à assurer la sécurité et l'intégrité des réseaux et des bases de données où les œuvres ou autres objets protégés sont hébergés </em>», à condition de ne pas excéder «<em> ce qui est nécessaire pour atteindre cet objectif </em>».</p>
<p>Enfin, les États membres devront encourager les titulaires de droits, les organismes de recherche et les institutions du patrimoine culturel à signer des accords des bonnes pratiques pour appliquer ces dispositions.</p>
<p>L’article 4 est beaucoup plus large. La «<em> fouille de données </em>» est le sujet d’une autre exception ou d’une «<em> limitation </em>», au choix des États. Elle s’ouvre cette fois à tous les usages «<em> pour les reproductions et les extractions d'œuvres et d'autres objets protégés accessibles de manière licite aux fins de la fouille de textes et de données </em>». Il n’y a d’ailleurs plus de finalité.</p>
<p>Si dans les deux cas, le champ concerne les textes mais aussi les autres véhicules du droit d’auteur, il y cette fois une particularité : le législateur a prévu un régime d’<em>opt out</em>. L'exception ou la limitation ne s'applique qu’à condition que l'utilisation des œuvres «<em> n'ait pas été expressément réservée par leurs titulaires de droits de manière appropriée, notamment par des procédés lisibles par machine pour les contenus mis à la disposition du public en ligne </em>».</p>
<p>En clair, dans les métadonnées notamment de ces contenus, les auteurs pourront exprimer leur opposition à cette exception. Les personnes voulant s’adonner au TDM devront alors passer par l’inévitable case contractuelle.</p>
<h3>La transposition de ces deux articles en France</h3>
<p>La mission sur l’exception de fouille de textes et de données a adressé un questionnaire à ses membres en vue de la transposition en droit interne des articles 3 et 4 de la directive. «<em> Ce questionnaire, à but informatif, a pour objet de simplifier votre contribution au rapport ou de guider votre audition par la mission du CSPLA </em>».</p>
<p>Le document interroge notamment sur «<em> les moyens techniques appropriés </em>» (…) <em>que les titulaires de droits pourraient utiliser pour s’opposer</em> (…) <em>à une fouille de textes et de données réalisée par des organismes </em>». Elle suggère plusieurs pistes : «<em> métadonnées, conditions générales d’utilisation, accords contractuels, déclarations unilatérales, fichier centralisé, mesures techniques de protection, ou autres moyens </em>», avant de se demander s’il faudra standardiser ces moyens.</p>
<p>«<em> À quelles conditions les titulaires de droit pourraient-ils accepter les fouilles de textes et de données mentionnées à l’article 4 de la directive ? Le recours à une licence prévoyant des contreparties financières vous semble-t-il adapté ? </em>» questionne encore le document.</p>
<p>Celui-ci demande aussi aux destinataires, membres du CSPLA, «<em> les précisions relatives à la fouille de textes et de données que vous souhaiteriez voir inscrites dans les textes législatifs et réglementaires de transposition (…) sous réserve qu’elles ne soient pas contraires à la lettre et à l’esprit de ces dispositions </em>».</p>
<p>Les différentes réponses sont attendues avant le 1er novembre 2020 sachant que les États membres devront transposer la directive au plus tard le 7 juin 2021.</p>
<ul>
<li><a href="https://cdnx.inpact-hardware.com/data-prod/file-uploads/Questionnaire%20mission%20TDM%20du%20CSPLA.docx" target="_blank" rel="noopener">Télécharger le questionnaire TDM de la mission du CSPLA</a></li>
</ul>]]></description>
</item> <item>
<title>Jupiter : planète géante dépourvue de surface solide, protectrice du Système solaire</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43392/jupiter-planete-geante-depourvue-surface-solide-protectrice-systeme-solaire</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 09:33:54 +0000</pubDate>
<creator xmlns="http://purl.org/dc/elements/1.1/">Sébastien Gavois, </creator>
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<comments>https://www.nextinpact.com/article/43392/jupiter-planete-geante-depourvue-surface-solide-protectrice-systeme-solaire#/page/1</comments>
<description><![CDATA[<p>Jupiter occupe une place à part dans notre Système solaire puisqu'il s‘agit de la première et de la plus imposante des quatre planètes gazeuses. Sa masse a d'ailleurs une influence sur l’ensemble des planètes. Elle aurait presque pu devenir un mini système à elle seule.</p><p>Jupiter tourne très vite sur elle-même et une « journée » n'y dure qu’un peu moins de dix heures. Plus on s’éloigne du Soleil, plus la période de révolution sidérale (c’est-à-dire le temps nécessaire pour faire le tour de l'étoile) est long : on passe ainsi d’un an sur la Terre à presque deux sur Mars et plus de onze pour Jupiter.</p>
<p>Sa masse est de 1,9 x 10<sup>^27</sup> kg, soit 318 fois plus que celle de la Terre et « <em>plus de deux fois supérieure à celle de la totalité des autres planètes du Système solaire</em> », <a href="https://www.esa.int/content/view/full/518087" target="_blank" rel="noopener">explique l’ESA</a> (Agence spatiale européene). Sa masse est telle que le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Barycentre" target="_blank" rel="noopener">barycentre</a> Jupiter-Soleil se trouve juste au-dessus de la surface de notre étoile.</p>
<p>Pour l’ensemble des autres planètes, il est dans le Soleil. Ce n'est pas la seule spécificité de Jupiter, loin de là.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Lire notre dossier sur le Système solaire :</strong></span></p>
<ul>
<li><a class="ui-link" href="https://www.nextinpact.com/news/109040-a-decouverte-systeme-solaire-soleil-element-central-et-catalyseur-vie.htm" target="_blank" rel="noopener">Le Soleil : élément central et « catalyseur » de la vie</a></li>
<li><a class="ui-link" href="https://www.nextinpact.com/news/109071-mercure-mysterieuse-planete-sans-equivalent.htm" target="_blank" rel="noopener">Mercure : une mystérieuse planète « sans équivalent »</a></li>
<li><a class="ui-link" href="https://www.nextinpact.com/news/109098-venus-planete-etrange-quasi-jumelle-terre-et-qui-a-mal-tourne.htm" target="_blank" rel="noopener">Vénus : une planète étrange, quasi-jumelle de la Terre, qui « a mal tourné »</a></li>
<li><a class="ui-link" href="https://www.nextinpact.com/news/109145-terre-minuscule-point-dans-lunivers-seule-planete-a-abriter-vie-jusqua-preuve-contraire.htm" target="_blank" rel="noopener">Terre : minuscule point dans l’Univers, seule planète à abriter la vie… jusqu’à preuve du contraire</a></li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/news/109146-mars-cousine-terre-objet-toutes-convoitises-et-fantasmes.htm" target="_blank" rel="noopener">Mars : cousine de la Terre, objet de toutes les convoitises et de fantasmes</a></li>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/43361/un-detour-par-ceinture-dasteroides-et-lacunes-kirkwood" target="_blank" rel="noopener">Un détour par la ceinture d'astéroïdes et les lacunes de Kirkwood</a></li>
<li>Jupiter : planète géante dépourvue de surface solide, protectrice du Système solaire</li>
<li>Saturne : une autre géante gazeuse, avec de superbes anneaux (à venir)</li>
</ul>
<h3>Une planète sans surface solide… comment fixe-t-on le niveau 0 ?</h3> <p>S’agissant d’une géante gazeuse, elle ne possède pas de surface solide… ce qui n’est pas sans poser un problème lorsqu’il s’agit de parler d’altitude ou de profondeur.</p>
<p>« <em>Par convention, on attribue l’altitude 0 m au niveau de pression 1 bar, soit à peu près la pression au niveau de la mer sur Terre</em> », explique Doriann Blain dans <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjew_zktrjrAhWvzoUKHbn6AfAQFjASegQICRAB&url=https%3A%2F%2Fwww.theses.fr%2F2018PSLEO014.pdf&usg=AOvVaw3FtiEpndG3fo1EzJFp3Es7" target="_blank" rel="noopener">sa thèse sur son atmosphère</a>. Pierre Drossart (chercheur en planétologie à l’Observatoire de Paris), <a href="https://www.youtube.com/watch?v=NNRq08gzJik" target="_blank" rel="noopener">explique de son côté</a> que lors d'une descente « <em>on ne rencontrerait pas comme sur les planètes terrestres une surface solide, mais on s’enfonce dans un fluide de plus en plus épais</em> ».</p>
<p>À défaut d’un plongeon dans Jupiter, la NASA propose <a href="https://solarsystem.nasa.gov/planets/jupiter/overview/" target="_blank" rel="noopener">une visualisation interactive en 3D</a> de la planète.</p>
<h3>Jupiter, une géante protectrice des huit « royaumes »</h3>
<p>C’est la plus grande planète du Système solaire, avec un diamètre moyen de 142 984 km. Son volume est 1 317 fois plus important que la Terre. Dans la mythologie, son nom est donné au Dieu du ciel. C’est un peu le cas ici puisqu’il s’agit du plus grand et lourd corps céleste du Système solaire, après le Soleil bien évidemment.</p>
<p>Conséquence mathématique : la densité près de cinq fois inférieure à celle de notre planète. Comparé à l’eau (densité 1), Jupiter est à 1,33 (la Terre à 5,515) ; il y a pire avec Saturne à 0,69 (elle flotterait donc sur l’eau). N’allez pour autant pas croire que la pesanteur y soit faible (elle dépend de la masse) : elle est 2,53 fois plus importante que sur Terre, une personne de 70 kg pèserait ainsi 177 kg.</p>
<p>En plus d’être très lourd, on aurait bien froid puisque la température moyenne est de -145°C à la « surface ».</p>
<figure class="content-img" style="text-align: center;" data-imageid="166943"><a class="fancyimg" href="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166943.png" rel="group-fancy"> <img style="max-width: 100%;" src="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166943.png" alt="Jupiter" /> </a>
<figcaption>La Terre (et la Lune) à côté de Jupiter, avec une mise à l’échelle. Crédits : NASA / Public domain</figcaption>
</figure>
<p>Les importantes masse et gravité de Jupiter lui confèrent une position à part, avec une influence globale dans notre Système solaire, comme <a href="https://www.youtube.com/watch?v=zqpb9qwrrfo" target="_blank" rel="noopener">l’explique le National Geographic</a> : « <em>Au cours des premiers jours du Système solaire, Jupiter ayant été la première planète à se former, a attiré et détruit les débris spatiaux qui auraient permis aux autres planètes de grossir. Aujourd‘hui, cette force peut servir de bouclier en attirant les comètes et les astéroïdes sur la surface même de Jupiter, les empêchant de s’écraser sur les planètes intérieures, telles que la Terre</em> ».</p>
<p>Un exemple en 1994 : des fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 se sont écrasés sur Jupiter. 90 minutes après l’impact du plus gros morceau, une photo a été prise par une sonde spatiale. Le phénomène est cataclysmique à l’échelle de la Terre : il « <em>libéra une énergie équivalente à six millions de mégatonnes de TNT (six cents fois l'arsenal nucléaire mondial)</em> », explique le Palais de la Découverte.</p>
<h3>De l’hydrogène métallique liquide « dans » Jupiter</h3>
<p>Mais que trouve-t-on à « l’intérieur » de cette planète ? Le Palais de la Découverte <a href="http://www.palais-decouverte.fr/fileadmin/_migrated/content_uploads/SystemeSolaire-ssext-commun.pdf" target="_blank" rel="noopener">donne des explications</a> :</p>
<p style="padding-left: 40px;">« <em>En partant de l’extérieur, on trouve d’abord une épaisse coquille gazeuse d’hydrogène moléculaire (H2) et d’hélium (He) sous laquelle existerait une vaste zone où l’hydrogène présenterait un comportement bien singulier : sous l’effet d’une pression toujours plus forte, l’hydrogène moléculaire se dissocierait, s’ioniserait et deviendrait conducteur. Cette forme exotique de l’hydrogène, appelée <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A8ne_m%C3%A9tallique" target="_blank" rel="noopener">hydrogène métallique</a>, serait à l’origine du puissant champ magnétique jovien. Enfin, au centre de Jupiter existerait un noyau rocheux </em>[pouvant dépasser les 20 000 °C, ndlr]<em> entouré par de la glace, mais son existence n’est pas prouvée.</em> »</p>
<p>Les recherches continuent afin de caractériser précisément le centre de Jupiter et de nouvelles découvertes sont régulièrement annoncées. Le laboratoire Lagrange (unité mixte de recherche de l’Observatoire de la Côte d’Azur, du CNRS et de l'Université Côte d'Azur), <a href="https://www.oca.eu/fr/evenements/916-jupiter-ne-serait-pas-comme-nous-l-avions-imagine" target="_blank" rel="noopener">expliquait il y a trois ans</a> que « <em>Jupiter ne serait pas comme nous l'avions imaginé</em> ». En fait, l’intérieur de la planète serait « <em>plus complexe que ce qui était imaginé jusqu’à présent, avec un noyau qui pourrait être partiellement dilué dans l’enveloppe</em> ».</p>
<figure class="content-img" style="text-align: center;" data-imageid="166941"><img style="max-width: 100%;" src="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166941.png" alt="Jupier" />
<figcaption>Crédits : <a href="http://www.palais-decouverte.fr/fileadmin/_migrated/content_uploads/SystemeSolaire-ssext-commun.pdf" target="_blank" rel="noopener">Palais de la Découverte</a></figcaption>
</figure>
<h3>Une atmosphère « animée », avec une Grande Tache Rouge</h3>
<p>L’atmosphère est principalement composée de deux gaz : 86 % de dihydrogène et 13 % l’hélium. D‘un point de vue thermique, elle comprend trois couches principales : troposphère, stratosphère et thermosphère.</p>
<p>Doriann Blain les détaille à la <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjew_zktrjrAhWvzoUKHbn6AfAQFjASegQICRAB&url=https%3A%2F%2Fwww.theses.fr%2F2018PSLEO014.pdf&usg=AOvVaw3FtiEpndG3fo1EzJFp3Es7" target="_blank" rel="noopener">14e page de sa thèse</a>. L’atmosphère s’élève « <em>vers le haut sur près de 5 000 km jusqu’à se fondre dans l’espace interplanétaire</em> ». On y retrouve d’épais nuages qui « <em>forment des bandes de couleurs différentes qui présentent des circulations alternées. De plus, les vents sont très violents et atteignent fréquemment la vitesse de 360 km/h</em> ». Il y a également une « tache » qui fait couler beaucoup d’encre.</p>
<p>Se démarquant nettement sur les photos, elle est simplement baptisée « la Grande Tache Rouge ». Il s’agit d’une gigantesque tempête où les vents peuvent dépasser les 700 km/h. Elle dure depuis plus de 300 ans et sa taille fait deux fois celle de la Terre. Une animation de ce phénomène est <a href="https://solarsystem.nasa.gov/resources/2479/great-red-spot-rotation-animation/?category=planets_jupiter" target="_blank" rel="noopener">disponible ici</a>.</p>
<figure class="content-img" style="text-align: center;" data-imageid="166942"><a class="fancyimg" href="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166942.png" rel="group-fancy"> <img style="max-width: 100%;" src="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166942.png" alt="Jupiter" /> </a>
<figcaption>Crédits : <a href="https://solarsystem.nasa.gov/resources/2486/hubbles-new-portrait-of-jupiter/?category=planets_jupiter" target="_blank" rel="noopener">NASA, ESA, A. Simon et M.H. Wong </a></figcaption>
</figure>
<h3>Des anneaux de poussière sombres comme du charbon</h3>
<p>Largement moins connu que ceux de Saturne, Jupiter possède néanmoins « <em>un anneau de poussières invisible depuis la Terre, de plus de 100 000 km de largeur, qui a été découvert par la sonde spatiale Voyager</em> » il y a plus de 40 ans, <a href="https://www.esa.int/content/view/full/518087" target="_blank" rel="noopener">explique l’Agence spatiale européenne</a>. Ils sont « <em>sombres comme du charbon</em> », ce qui explique qu’il est si difficile de les détecter, contrairement à ceux de Saturne constitués de glace.</p>
<p>Ils sont composés de particules « <em>dont les tailles sont comparables à celles des particules composant la fumée de cigarette</em> ». Cet anneau perdrait continuellement de la matière, mais serait réapprovisionné « <em>par des poussières issues de collisions entre des météorites et les quatre satellites les plus internes de Jupiter</em> ».</p>
<p>Il serait d’ailleurs plus juste de parler des anneaux de Jupiter, car ils sont quatre. Il y a tout d’abord halo, le proche de la planète, avec une forme de tore et une épaisseur d'environ 30 000 km. Vient ensuite l’anneau principal de 6 500 km de large pour moins de 30 km d’épaisseur. Enfin, l’anneau Gossamer (qui signifie léger en anglais) est ténu et très large : il est « <em>constitué de deux anneaux</em> [parfois appelé intérieur et extérieur, ndlr] <em>composés de particules minuscules, sans doute des débris des satellites Amalthée et Thébé</em> ».</p>
<p style="text-align: center;"><a class="fancyimg" href="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166934.png" rel="group-fancy"><img src="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166934-mini.png" alt="Jupiter " /></a><a class="fancyimg" href="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166940.png" rel="group-fancy"><img src="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166940-mini.png" alt="Jupiter " /></a></p>
<h3>79 lunes, qui tournent dans tous les sens</h3>
<p>Jupiter dispose de plusieurs dizaines de lunes, dont les quatre principales – appelés satellites galiléens – ont été découvertes par Galilée en 1610. Elles sont très différentes les unes des autres : « <em>Io est parsemée de volcans sur une surface sulfureuse jaune orangé. Europa a une surface lisse, couverte de glace, qui ressemble à une coquille d'œuf fêlée. Ganymède présente des taches brillantes et sombres avec des sillons et des cratères. Callisto possède une surface très ancienne entièrement couverte de cratères</em> ».</p>
<p>Avec un diamètre de plus de 5 200 km, Ganymède – la plus grande des lunes de Jupiter – se paye même le luxe d’être un peu plus grosse que Mercure – la plus petite des planètes avec 4 880 km de diamètre. Elle dispose d’une particularité intéressante pour les scientifiques qui veulent donc l’étudier de près : il s’agit de « <em>l'un des seuls corps solides du système solaire possédant un champ magnétique, à part Mercure et la Terre</em> ».</p>
<figure class="content-img" style="text-align: center;" data-imageid="166937"><a class="fancyimg" href="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166937.png" rel="group-fancy"> <img style="max-width: 100%;" src="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166937.png" alt="Jupiter " /> </a>
<figcaption>Crédits : <a class="ui-link" href="http://www.palais-decouverte.fr/fileadmin/_migrated/content_uploads/SystemeSolaire-ssext-commun.pdf" target="_blank" rel="noopener"> Palais de la Découverte </a></figcaption>
</figure>
<p>Au dernier décompte de mi-2018, Jupiter comptait officiellement 79 lunes, ce qui la place en seconde position juste derrière Saturne et ses <a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/40163/9918-saturne-a-desormais-82-lunes-identifiees-et-depasse-donc-jupiter" target="_blank" rel="noopener">82 satellites naturels</a>. Les chiffres évoluent rapidement ces dernières années et Jupiter était sur la première marche du podium il y a encore moins d’un an.</p>
<p>Les quatre satellites galiléens sont les plus proches, puis viennent les lunes progrades (elles orbitent dans le sens de rotation de la planète) et les rétrogrades (en sens inverse)... à quelques exceptions près évidemment.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/28617/106871-effervescence-autour-jupiter-dix-nouvelles-lunes-dont-a-contresens" target="_blank" rel="noopener">Effervescence autour de Jupiter : dix nouvelles lunes, dont une « à contresens »</a></li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><a class="fancyimg" href="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/171208.png" rel="group-fancy"><img src="https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/news/mini-171208.png" alt="Jupiter Lunes" /></a><a class="fancyimg" href="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166939.png" rel="group-fancy"><img src="https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/166939-mini.png" alt="Jupiter " /></a></p>
<h3>Un mini système solaire « raté » ?</h3>
<p>Cette planète et ses satellites naturels, pourraient nous donner de précieuses informations : « <em>Essayez d’imaginer un Système solaire miniature, des lunes avec plus d’eau sous la surface que la Terre : c’est le système de Jupiter que va étudier JUICE</em> [JUpiter ICy moons Explorer, ndlr]<em>, la future mission de l’Agence spatiale européenne</em> ».</p>
<p>Jupiter aurait en effet pu devenir une étoile, mais elle a « <em>raté sa chance</em> » ; pourtant sa composition était presque la même, explique l’ESA. Pour Pierre Drossart, Jupiter est en fait « <em>intermédiaire entre la Terre et les étoiles : elle n’a pas une masse suffisante pour enclencher les réactions thermonucléaires qui donnent aux étoiles leurs énergies</em> ».</p>
<p>Le lancement est prévu pour 2022, mais il faudra ensuite être patient : l’arrivée dans l’environnement de Jupiter est programmée pour… 2030 (oui, il faut compter huit ans de voyage). « <em>Les objectifs sont l’exploration de l’environnement jovien et des trois lunes galiléennes : Europe, Callisto et Ganymède. Une attention particulière est portée sur Ganymède en raison de ses similitudes avec la terre : présence d’un champ magnétique fort, d’une ionosphère et d’un océan</em> », <a href="https://www.lpc2e.cnrs.fr/activites-scientifiques/plasmas-spatiaux/projets/missions-spatiales/juice/" target="_blank" rel="noopener">explique le LPC2E du CNRS</a>, un des partenaires de l’ESA pour cette mission.</p>]]></description>
</item> <item>
<title>Android : une faille dans la bibliothèque Play Core permettait de récupérer des données personnelles</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43439/android-faille-dans-bibliotheque-play-core-permettait-recuperer-donnees-personnelles</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Découverte par Sergey Toshin, fondateur de la société Oversecured, son exploitation serait « <em>plutôt facile</em> ». Il explique <a href="https://techcrunch.com/2020/08/28/android-bug-apps-data/">à TechCrunch</a> que Play Core permet aux développeurs de déployer des mises à jour et de nouveaux modules à leurs applications.</p>
<p>« <em>Une application malveillante sur le même appareil Android pourrait exploiter cette vulnérabilité en injectant des modules malveillants dans d'autres applications qui s'appuient sur la bibliothèque pour voler des informations privées, telles que des mots de passe et des numéros de carte de crédit, à l'intérieur de l'application</em> », ajoute le chercheur.</p>
<p><a href="https://nvd.nist.gov/vuln/detail/CVE-2020-8913#range-5840182">Google a confirmé de son côté</a>, attribuant à cette brèche la note de 8,8 sur 10. Elle a été bouchée dans la version 1.7.2 de Play Core. Si ce n’est pas encore fait, il est donc recommandé aux développeurs de se mettre à jour.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Ledger piraté : des données personnelles dérobées, la sécurité des portefeuilles n'est pas menacée </title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43437/ledger-pirate-donnees-personnelles-derobees-securite-portefeuilles-nest-pas-menacee</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>La société a été <a href="https://www.ledger.com/addressing-the-july-2020-e-commerce-and-marketing-data-breach">informée le 14 juillet</a> (via son programme de bug bounty) d'une faille sur son site, corrigée dans la foulée. Durant l'enquête, il a été découvert qu'elle avait été exploitée le 25 juin pour récupérer des données dans les bases ecommerce et marketing. Il est notamment question d'adresses email, de noms, adresses, numéros de téléphone et détail de commandes.</p>
<p>Les adresses emails sont les plus nombreuses avec environ un million de clients impactés. Les autres informations récupérées concernent 9 500 clients, qui ont été prévenus individuellement. Ledger en profite pour rassurer ses utilisateurs : « <em>Cette fuite de données n’a aucun lien ni impact avec nos portefeuilles électroniques, la sécurité de Ledger Live ou vos actifs en cryptomonnaies, qui sont en sécurité et n’ont jamais été exposé. Vous êtes le seul à avoir le contrôle et à accéder à ces informations</em> ».</p>
<p>La CNIL a été informée de l'incident. On apprécie en tous cas la transparence dans la gestion de cet incident.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Amazon bouche une importante faille dans son assistant numérique Alexa</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43436/amazon-bouche-importante-faille-dans-son-assistant-numerique-alexa</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Elle « <em>permettait un accès non autorisé à des informations personnelles d’utilisateurs</em> », <a href="https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/08/13/amazon-corrige-une-vulnerabilite-de-son-assistant-vocal-alexa_6048883_4408996.html" target="_blank" rel="noopener">indique l’AFP</a>, en se basant sur <a href="https://research.checkpoint.com/2020/amazons-alexa-hacked/" target="_blank" rel="noopener">un rapport de Check Point</a>. Amazon confirme à nos confrères la situation, précisant avoir apporté des modifications et que cette brèche n’aurait pas été utilisée par des pirates.</p>
<p>Les risques étaient importants puisque la faille permettait – selon des propos de Check Point repris par l’AFP – de « <em>supprimer-installer des "Skills" sur le compte Alexa de la victime ciblée, d’accéder à son historique d’échanges vocaux et à ses données personnelles</em> ». Il serait notamment question d’informations bancaires, de numéros de téléphone et d’adresse.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Carlson Wagonlit aurait payé 4,5 millions de dollars pour se débarrasser d'un rançongiciel</title>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>La société spécialisée dans la gestion des voyages d’affaires et de loisirs a également fait les frais d'un maître chanteur. Elle <a href="https://www.lemagit.fr/actualites/252487011/Carlson-Wagonlit-Travel-confirme-une-cyberattaque">confirme au MagIT</a> avoir « <em>fait l’expérience d’un cyber-incident durant le week-end</em> » du 25 et 26 juillet. Elle ajoute : « <em>après avoir temporairement arrêté nos systèmes par précaution</em> [ils] <em>sont de nouveaux en ligne et l’incident a cessé</em> ». </p>
<p>Selon un porte-parole de la société interrogé par nos confrères, rien n'indiquerait que des « <em>informations personnellement identifiables de clients et de voyageurs aient été compromises</em> ». Mais un chercheur de l’équipe Malware Hunter Team n'est pas d'accord : « <em>informations de facturation, de cas d’assurance, de rapports financiers, d’audits, de comptes en banques</em> » auraient fuité, de même que des données de certains clients comme Axa, Amazon, Boston Scientific, Facebook, Estée Lauder, etc.</p>
<p>Selon nos confrères, Carlson Wagonlit aurait fait comme Garmin : payer les pirates. Le montant de la rançon serait de 4,5 millions de dollars. La société n’a évidemment pas fait de commentaire sur ce point.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Une panne de plusieurs heures chez Level 3/CenturyLink fait « planter » une partie des services sur Internet</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43434/une-panne-plusieurs-heures-chez-level3centurylink-fait-planter-partie-services-sur-internet</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Hier aux alentours de 12h30, le transitaire Level 3/CenturyLink a été victime d’un bug. <a href="https://twitter.com/CenturyLink/status/1300063983739772928" target="_blank" rel="noopener">Sur Twitter</a>, la société ne s’étend pas sur les détails, parlant simplement d’un problème « IP ». On a vu plus précis…</p>
<p>Comme nous l’avions récemment expliqué, un transitaire est un gestionnaire de réseaux internationaux chargés d’acheminer des données entre différentes parties du globe. Ils fournissent ainsi des « tuyaux » (de fibres optiques) pour faire circuler les données. Il est donc utilisé par des opérateurs plus petits pour toucher le monde entier.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30144/108821-on-vous-explique-simplement-comment-fonctionnent-tuyaux-dinternet" target="_blank" rel="noopener">On vous explique (simplement) comment fonctionnent les tuyaux d’Internet</a></li>
</ul>
<p>En cas de panne, les répercussions sont donc mondiales. En France c’était par exemple le cas de <a href="https://www.cloudflarestatus.com/incidents/hptvkprkvp23" target="_blank" rel="noopener">CloudFlare</a>, <a href="https://twitter.com/InfoAbonneCanal/status/1300108357123149825" target="_blank" rel="noopener">Canal+</a> et de <a href="https://status.scaleway.com/incident/956" target="_blank" rel="noopener">Scaleway</a> pour ne citer que ces trois-là. L‘hébergeur explique qu’il a retiré Level 3 de son « <em>mix de transitaires</em> », mais que des problèmes peuvent toujours survenir à cause de « <em>saturations sur d'autres transits</em> » ; le principe des vases communicants.</p>
<p>« <em>Nous avons fait ce que nous pouvions pour nous libérer des problèmes de Level3, mais comme leur réseau ne traite pas les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Border_Gateway_Protocol" target="_blank" rel="noopener">mises à jour BGP</a>, il devient très difficile de contourner leur panne globale</em> », ajoute la société. Pour ne rien arranger, Level 3/CenturyLink est l’un des plus gros – si ce n’est le plus gros – <a href="https://twitter.com/nkgl/status/1300065699486982144">opérateurs de transit et CDN du monde</a>.</p>
<p>Scaleway indiquait qu’il « <em>semble y avoir un consensus mondial de la part des grands transitaires pour contourner le problème de leur côté, ils retirent maintenant Level 3 de leur peering. Nous devrions nous attendre à des améliorations de la connectivité</em> ». Finalement, c’est à 17h12 heure française que Level 3/CenturyLink <a href="https://twitter.com/CenturyLink/status/1300089110858797063" target="_blank" rel="noopener">annonce</a> un retour à la normale.</p>
<p>Espérons qu'un <em>post mortem</em> sera mis en ligne.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Fuite de données chez Orange Business Services (OBS)</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43433/fuite-donnees-chez-orange-business-services-obs</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Début juillet, cette division de l’opérateur dédiée aux professionnels a été la cible d’un rançongiciel. Des données ont pu être dérobées. Orange a <a href="https://www.bleepingcomputer.com/news/security/orange-confirms-ransomware-attack-exposing-business-customers-data/" target="_blank" rel="noopener">confirmé l'information</a> et précise que ses équipes « <em>se sont immédiatement mobilisées pour identifier l'origine de cette attaque et ont mis en place toutes les solutions nécessaires pour assurer la sécurité de nos systèmes</em> ».</p>
<p>Des données de clients de l’offre Le Forfait informatique (des bureaux virtualisés) stockées sur la plateforme Neocles ont été accédées, mais « <em>aucun autre service n'a été affecté</em> », affirme le groupe. « <em>Cependant, cette attaque semble avoir permis à des pirates d'accéder aux données d'une vingtaine de clients PRO/PME hébergés sur la plateforme</em> ».</p>
<p>L’opérateur affirme avoir contacté chacun d’entre eux. </p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Cyberattaque contre MMA, les services indisponibles pendant plusieurs jours</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43432/cyberattaque-contre-mma-services-indisponibles-pendant-plusieurs-jours</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Quasiment en même temps que la fuite de donnée chez Orange, le groupe mutualiste MMA était la cible d’une cyberattaque. Sur Facebook, un premier message <a href="https://www.facebook.com/MMA.Assurances/posts/3278417752196397?__cft__[0]=AZUnSWeyWS-0-VY1esm35c29pCrPNOa0E_XolojZD8X66-51YYRUbO_RodT0ghc1wdHzxoFMuuwQ6qIElrC8SUZ19vuVFfWmJorMvRccZ6sMHmY4V6VflORRv-s4tWuV0jZHqTJXu8aK8q2GDmxA8szbSbSa_Og0_JMpXZoV3vuCsg&__tn__=%2CO%2CP-R" target="_blank" rel="noopener">daté du 18 juillet</a> parlait d’un « <em>incident informatique</em> » entrainant une « <em>panne</em> ».</p>
<p>Mais la situation était plus grave. Deux jours plus tard, <a href="https://www.facebook.com/MMA.Assurances/posts/3283790794992426">des précisions</a> étaient données : « <em>MMA a subi une tentative d’acte malveillant qui a nécessité l’arrêt des systèmes informatiques à titre conservatoire entrainant des difficultés d'accessibilité sur le site mma.fr et sur l'ensemble de ses services de gestion</em> ». La CGT Covea affirme <a href="http://covea.reference-syndicale.fr/2020/07/27/attaque-informatique-chez-mma-suite/">sur cette page</a> qu’une « <em>rançon, dont le montant n’a pas été communiqué, a été réclamée mais n’a pas été payée par l’entreprise</em> ».</p>
<p>La situation n’est revenue à la normale qu’une dizaine de jours plus tard, dès le <a href="https://www.facebook.com/MMA.Assurances/posts/3315740191797486?__cft__[0]=AZU0K6N_Mxv4KgczDq8VvQuPG2HMcHzeL_HP8xYyLqSFY1fKhVgrk7fdYGudX5eFk0T3QJR-HcW71T1AnMTD4sB-lrxcOfnDv0Eyly2P1tOAPLyfo66s1gNm9knOwLYaO9_liBW7Eg7Lr5fw9-yLhCxFJEM9QAKqwRBDufb7WFdJKg&__tn__=%2CO%2CP-R" target="_blank" rel="noopener">30 juillet</a>. Dans une réponse à un commentaire, l’assureur indiquait que, « <em>selon les informations qui</em> [lui] <em>ont été communiquées,</em> […] <em>aucune fuite de données n’a été constatée</em> ».</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Quand le DNS de CloudFlare plante, une partie d’Internet toussote</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43431/quand-dns-cloudflare-plante-partie-dinternet-toussote</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Mi-juillet, de nombreux sites étaient inaccessibles pendant quelques dizaines de minutes. Alors que certains pointaient du doigt les DNS de Google, c’est finalement ceux de CloudFlare qui étaient en cause.</p>
<p>Matthew Prince, directeur général de la société, a publié <a href="https://twitter.com/eastdakota/status/1284253034596331520" target="_blank" rel="noopener">un message sur Twitter</a> pour expliquer qu'il s'agissait d’une erreur sur un routeur à Atlanta (avec des conséquences mondiales). Il a été isolé et le trafic réacheminé en passant par des transitaires.</p>
<p>L’incident a duré environ une heure selon <a href="https://community.cloudflare.com/t/cloudflare-network-and-resolver-issues/190907" target="_blank" rel="noopener">cette page dédiée de CloudFlare</a>.</p> ]]></description>
</item> <item>
<title>Après son piratage, Twitter fait le point sur l’étendue des dégâts</title>
<link>https://www.nextinpact.com/article/43430/apres-son-piratage-twitter-fait-point-sur-letendue-degats-notamment-sur-dm</link>
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<pubDate>Mon, 31 Aug 2020 08:45:00 +0000</pubDate>
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<description><![CDATA[<p>Mi-juillet, Twitter était la cible de pirates ayant réussi à prendre le contrôle de gros comptes officiels… via des outils internes. Un « god mod » qui a fait couler beaucoup d’encre d’autant qu’Apple, Barack Obama, Elon Musk, Jeff Bezos, Joe Biden et Uber étaient parmi les victimes.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.nextinpact.com/article/30406/109170-piratage-gros-comptes-twitter-via-outils-internes" target="_blank" rel="noopener">Piratage de gros comptes Twitter… via les outils internes</a></li>
</ul>
<p><a href="https://www.nextinpact.com/lebrief/43348/13122-cyberattaque-twitter---le-fbi-enquete--130-comptes-cibles--mots-de-passe-non-accedes--quid-des-dm--">Deux jours plus tard</a>, le réseau social expliquait que 130 comptes avaient été ciblés par les pirates. Les mots de passe n’auraient pas été récupérés, mais une campagne de réinitialisation avait été lancée par précaution. L’enquête officielle était toujours en cours. Dans <a href="https://blog.twitter.com/en_us/topics/company/2020/an-update-on-our-security-incident.html" target="_blank" rel="noopener">un nouveau message</a>, la société détaille davantage l'attaque.</p>
<p>Des employés ont été victimes de phishing, ce qui a permis aux pirates d’accéder aux outils internes, mais pas de les utiliser dans un premier temps. Ils ont continué leur campagne de phishing jusqu’à obtenir des identifiants d’employés suffisamment habilités.</p>
<p>Trois personnes de 17, 19 et 22 ans soupçonnées d’être à l’origine du piratage ont été arrêtées. Le plus jeune serait le « cerveau » de la bande. Le bilan est salé et révèle que Twitter permet à des employés d’accéder et de publier au nom d’autres comptes : « <em>En utilisant les informations d’identification des employés ayant accès à ces outils, les attaquants ont ciblé 130 comptes Twitter, ont pu tweeter à partir de 45 d’entre eux, ont accédé aux DM de 36, et ont téléchargé une archive des données de 7</em> ».</p>
<p>Le service marche ensuite sur des œufs en expliquant que l’accès à ces outils est strictement limité et encadré… ce qui n'empêche pas les problèmes comme nous venons de le voir. Bien évidemment, l'équipe promet d’en renforcer la sécurité.</p> ]]></description>
</item></channel></rss>
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Aujourd'hui, le Brief contenait 26 article, ce qui fait que 6 sont passés à la trappe.
C'est pas idéal…