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Selon Reix
Le management des connaissances, Knowledge Management, concerne l’ensemble du cycle de vie des savoirs et des savoir-faire :
http://sabbar.fr/management/le-management-des-connaissances/
Une donnée est un fait brut qui résulte d’une observation neutre, d’une mesure effectuée par un instrument. Elle peut être quantitative (ex: le chiffre d’affaires annuel est de 50 millions d'€) ou qualitative (ex : l'entreprise exerce son activité dans le domaine de l'électronique grand public).
Une information est un ensemble de données organisées véhiculant un message (ex : le CA annuel de l'entreprise a baissé cette année).
Une connaissance est une information reconnue comme valide et qui a pris de la valeur. La connaissance peut être :
Lorsque la connaissance est utilisée à bon escient dans un contexte donné elle devient compétence.
http://sabbar.fr/management/le-management-des-connaissances/
La démarche de gestion des connaissances repose sur quatre processus complémentaires : repérer, capitaliser, transférer et actualiser les connaissances :
il s'agit de repérer les experts et identifier les connaissances clés tacites et explicites nécessaires à l'entreprise.
les connaissances clés doivent être enregistrées afin de ne pas disparaître
le transfert des connaissances peut se faire de manière directe (l'apprenant observe l'expert) ou indirecte (l'apprenant s'appuie sur des savoirs retranscrits).
les savoirs doivent être régénérés en permanence car ils peuvent devenir rapidement obsolètes. L'entreprise doit donc tenir à jour ses connaissances.
Phase 1 : le partage des connaissances tacites, les individus peuvent interagir par des dialogues en face à face pour partager leurs expériences, confiance mutuelle.
Phase 2 : la création de concepts, par le dialogue continu et la réflexion collective, le modèle mental partagé est verbalisé sous la forme de concepts explicites (#148).
Phase 3 : la justification des concepts, déterminer si les concepts nouvellement créés ont vraiment une valeur pour l’organisation.
Phase 4 : la construction d’un archétype, le concept justifié est converti en quelques chose de tangible et concret (prototype, mécanisme opératoire…).
Phase 5 : l’extension de la connaissance, le nouveau concept qui a été créé, justifié et modélisé se déplace vers un nouveau cycle de création de connaissances, à un autre niveau.
Les quatre modes de conversion des connaissances définis par Nonaka (1991) au niveau individuel (socialisation, extériorisation, combinaison, intériorisation) vont aussi permettre la création de connaissances au niveau organisationnel (et inter-organisationnel).
Pour qu’il y ait création de connaissances organisationnelles, la connaissance tacite accumulée au niveau individuel doit être socialisée avec d’autres membres de l’organisation, puis doit à son tour être intériorisée.
Il s’agit bien ici de conversion et non de simple transmission, il y a une dynamique de transformation (knowing plus que knowledge) où le tacite est inséparable de l’explicite.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gestion_des_connaissances
Une bonne gestion de connaissances doit intégrer trois composantes indispensables et complémentaires :
Lynne Markus (2001) met en évidence quatre types de situations de réutilisation (Shared Work Producers, Shared Work Practitioners, Expertise-Seeking Novices, Secondary Knowledge Miners) qui nécessitent chacune des référentiels différents pour la capitalisation des connaissances : qui crée ces référentiels ? et pour qui on les crée?
La réutilisation elle-même passe alors par quatre phases:
Dans ce processus, le rôle d’un facilitateur intermédiaire semble alors primordial pour faciliter le transfert.
Dans un processus de transfert de connaissances, G. Szulanski (1996) a validé empiriquement quatre phases:
Initialisation : on identifie à la fois un besoin et une solution potentielle (recueil et analyse d’informations);
Adaptation : modification à la source pour s’adapter aux besoins perçus du récepteur (liens sociaux spécifiques);
Mise en place : le récepteur commence à utiliser la connaissance transférée (rectification des problèmes imprévus);
Appropriation : performance satisfaisante du récepteur, connaissance institutionnalisée.
En identifiant et localisant les incidents lors d’un transfert de connaissances, G. Szulanski (1996) montre que deux dimensions sont importantes : la facilité de communication et l’intimité de la relation entre la source et le récepteur (en apprenant quelque chose de l’autre, on apprend aussi un peu l’Autre).
Les recherches sur la gestion des connaissances mettent en évidence quatre grandes activités :
La distance cognitive est ainsi mobilisée dans les recherches sur les Capacités d’absorption.
Vos savoirs sont les connaissances théoriques que vous avez acquises pendant votre parcours scolaire et lors de vos différentes expériences professionnelles.
De fait, ces savoirs peuvent être très variés : il peut s’agir par exemple de vos connaissances sur des éléments techniques en coiffure ou en plomberie, la législation qui encadre votre activité professionnelle, les langues étrangères, les langages informatiques, etc.
=> Il y a des connaissances, et une fois que je les ai acquises (i.e. que je sais les appliquer ??), cela devient mon savoir
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