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Pascaline Malassingne – Fabien Malassingne
Résumé et synthèse sont cousins germains, tous deux condensent les idées essentielles d’un texte tout en respectant la pensée de l’auteur. Leurs points communs sont nombreux mais la différence la plus notable réside dans le regroupement des idées essentielles. Le résumé opère la réorganisation des idées sur un seul document, la syn- thèse sur plusieurs ; dès lors le « rassemblement » des idées ne s’effectue pas de la même manière. La synthèse opère par une recherche des idées communes (ou divergentes) aux différents docu- ments; les idées ainsi relevées sont dites « trans- verses ». Elle les regroupe en un ordre logique.
Le regroupement se fait par similitude d’idées (ou divergences) et non par textes. La synthèse de plusieurs documents ne retrace pas obligatoirement le déroulement chronologique des idées mais fait émerger le déroulement de la logique tenue par les différents auteurs (ordre thématique ou transversal). Le rédacteur du résumé ou de la synthèse recompose un texte en se subs- tituant à l’auteur, par conséquent les tournures de phrases telles que « l’au- teur dit », « le document présente » sont proscrites. Les points communs entre résumé et synthèse • La sélection des idées essentielles. • Le regroupement de ces idées. • L’absence de jugement personnel. • La refonte des informations en un nouvel écrit. • L’absence de paraphrase. • L’absence de plan « préfabriqué».
• Le résumé ne répond à aucune thématique ou problématique spécifique. • La synthèse regroupe obligatoirement plusieurs documents de sources diverses alors que le résumé ne se pratique que sur un seul document. • la synthèse présente une introduction et une conclusion alors que le résumé en est dispensé.
Toutes deux s’étudient à partir d’un dossier constitué de documents de sources diverses : • documents législatifs ; • documents de presse ; • documents via Internet. L’opération de synthèse rassemble ce qui se ressemble, élimine les redondances et « fabrique » une nouvelle « mouture » complète mais épurée. L’art de la synthèse réside dans sa part de créativité, l’idée est surprenante mais juste. Comment nommer la capacité à rendre le sens et la dynamique de textes de différents auteurs sans répéter, sans copier, sans multiplier les citations et sans réduire arithmétiquement deux phrases en une ? La synthèse va donc relever une problématique contenue dans un dossier, une thématique, c’est- à-dire le développement de sujets connexes traités dans les différents textes. Un même sujet offre donc des optiques diffé- rentes selon les auteurs et c’est au rédacteur de savoir les organiser en un déroulé compréhensible dès une première lecture. La note de synthèse comprend une opération de synthèse, tout comme la synthèse, mais se distingue de celle-ci par la dénomination d’un « objet». « L’objet», ou encore «commande », formulé par son demandeur circonscrit l’étude à une réponse spécifique. La note de synthèse comporte une sélection des idées essentielles qui répondront exclusivement à la commande. Elle est donc plus succincte que la synthèse qui exige l’étude de tous les textes.
Nicolas Boileau (1636 – 1711), figure de proue des Anciens, dont le nom est resté célèbre mais dont l’oeuvre n’est plus très lue, est peut-être le styliste par excellence de la langue française. Théoricien du classicisme, défenseur du pouvoir de la raison (même s’il ne peut être réduit à cela), il donne dans son Art poétique ses leçons pour bien écrire en français. Ce sont d’excellents préceptes si l’on veut se lancer dans une carrière d’écrivain.
On y trouve ces célèbres vers : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.
En savoir plus sur https://www.laculturegenerale.com/boileau-ce-que-lon-concoit-bien-senonce-clairement/
Ma thèse en 180s
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