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Biblio / résumés des articles intéressants #1

Open bbasa1 opened 11 months ago

bbasa1 commented 11 months ago

On peut mettre des résumés et notes des articles qu'on a lu

bbasa1 commented 11 months ago

Quels impacts sociaux d'une amélioration des transports urbains sur les populations des quartiers les plus démunis du Grand Lyon, en termes d'accès aux aménités de la ville?

https://shs.hal.science/halshs-00096491/document Caubel David

bbasa1 commented 11 months ago

« Grand Paris Express » : un projet au service de la réduction des inégalités d'accessibilité entre l'Ouest et l'Est de la région urbaine de Paris ?

Francis Beaucire Matthieu Drevelle https://www.cairn.info/revue-d-economie-regionale-et-urbaine-2013-3-page-437.htm&wt.src=pdf

bbasa1 commented 11 months ago

Transport et justice sociale

Dominique Mignot https://www.cairn.info/revue-reflets-et-perspectives-de-la-vie-economique-2004-4-page-123.htm&wt.src=pdf

bbasa1 commented 11 months ago

Politique parisienne des transports et accessibilité des emplois en Île-de-France : le coût régional d'une politique locale

Nicolas Costes, Pierre-Alexandre Kopp, Rémy Prud’homme https://www.cairn.info/revue-d-economie-regionale-et-urbaine-2009-3-page-427.htm

yugnat-1 commented 11 months ago

Une mesure des disparités sociales d'accessibilité au marché de l'emploi en Île-de-France

Impact de facteurs géographiques/spatiaux sur les difficultés d'emplois établi. Ces facteurs affectent plus fortement des ménages défavorisés.

Le marché de l'emploi accessible est plus étroit chez les ouvriers que chez les cadres :

Paradoxalement, étalement des emplois peu qualifiés vers la périphérie (donc rapprochement zones emploi et zones résidence pour les ouvriers ?) n'améliore pas les conditions des ouvriers : le moindre accès à la voiture et le manque de transports efficaces pour des trajets inter banlieues produit un effet trop fort.

Dans ce papier, les scénarios "idéaux" d'emplacement des emplois seraient ceux correspondant à une forte concentration dans le centre de Paris. Quid des scénarios d'amélioration de l'offre de TEC ?

yugnat-1 commented 11 months ago

Mobilités quotidiennes et ségrégation : le cas des adolescents de Zones Urbaines Sensibles franciliennes

Dans la plupart des travaux scientifiques, la ségrégation est envisagée prioritairement comme la concentration résidentielle de populations pauvres. Cet article a au contraire pour objectif d’étudier les déplacements quotidiens des habitants de Zones Urbaines Sensibles, afin d’enrichir la compréhension de la vie dans ces quartiers et d’interroger les possibles effets dé- ségrégationnistes de la mobilité. Cette question sera traitée ici à travers le cas spécifique des adolescents franciliens, dont la construction identitaire est intimement liée à la possibilité, en se déplaçant, de s’affranchir de la tutelle parentale et de découvrir des territoires jusque-là inconnus. La moindre disponibilité en temps, argent et voiture de leurs parents conduit alors les adolescents de ZUS à un programme d’activité moins riche, axé sur les visites amicales ou les achats, et à une concentration plus importante des déplacements autour du domicile. Les inégalités de genre sont cependant très marquées dans ces quartiers, car les filles se déplacent bien moins que les garçons, particulièrement en soirée, alors que ces derniers ont un usage plus précoce de l’autonomie dans les transports en commun comparativement aux autres quartiers.

Introduction

Mobilités des adolescents dans les quartiers sensibles : une population peu étudiée dans des zones supposées ségréguées. Une approche "originale" mais pas nouvelle de la ségrégation : celle-ci n'est pas seulement traitée à la lumière de l'inscription des habitants dans un espace mais aussi à celle du champ des possibles concernant leurs déplacements.

"outre les transports et les communications, c’est la ségrégation elle-même qui tend à faciliter la mobilité des individus. Les processus de ségrégation instaurent des distances morales qui font de la ville une mosaïque de petits mondes qui se touchent sans s’interpénétrer.“

La mobilité quotidienne constitue un moment de socialisation particulier, hors des cadres familiaux/scolaires/professionnels, en compagnie d'inconnus, de rencontres sans lendemain. -> il ne s'agit pas ici d'idéaliser la rencontre des mondes dans le cadre de la mobilité, de la même façon que la mixité sociale parfois proposée avec enthousiasme n'est pas une solution miracle. Autre question : comment interpréter les différentes pratiques de mobilité ? Est-ce qu'une faible mobilité est nécessairement négative ? N'est-elle pas potentiellement le signe d'une excellente accessibilité à un ensemble satisfaisant d'aménités ? Comment l'interprétation d'un indicateur de mobilité change selon le contexte ?

Méthode

Données : Enquête Globale Transports menée par la DREIF sur les mobilités des franciliens Typologie des différents quartiers selon distribution des PCS obtenue via recensement par IRIS, en plus du critère ZUS Pb : spécificité des mobilités est-elle liée à la distribution des caractéristiques des habitants ou à d'autres effets spécifiques au quartier ?

Indicateurs pour comparer ZUS et autres types de quartiers (voir Massot, Orfeuil, 2005) pour plus de détails :

Résultats

Dans l'absolu, les jeunes de ZUS se déplacent moins souvent et moins loin : ils passent plus de temps à leur domicile et leurs activités se déroulent davantage dans leur quartier, elles sont également davantage informelles (visites amicales, promenades...). De fait, cela réduit les chances qu'ils fréquentent des zones socialement différentes.

Un usage de la voiture plus faible pour les jeunes de ZUS. Pour compenser, marche à pied principalement ou TEC (utilisation autonome de ceux-ci plus précoce, pour les garçons seulement)

bbasa1 commented 11 months ago

The impact of urban public transportation evidence from the Paris region

Thierry Mayer, Corentin Trevien, 2017 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0094119017300608

Abstract :

Nous utilisons l'expérience naturelle fournie par l'ouverture et l'extension progressive du RER entre 1970 et 2000 dans la région métropolitaine de Paris, et en particulier l'écart par rapport aux plans originaux en raison de contraintes budgétaires et de considérations techniques, pour identifier l'impact causal du transport ferroviaire urbain sur la localisation des entreprises, l'emploi et la croissance de la population. Nous appliquons une méthode de différences dans les différences à un sous-échantillon particulier, sélectionné pour minimiser l'endogénéité que l'on trouve couramment dans l'évaluation des effets des infrastructures de transport. Nous constatons que l'ouverture du RER a entraîné une augmentation de 8,8 % de l'emploi dans les municipalités connectées au réseau entre 1975 et 1990. Bien que nous ne trouvions aucun effet sur la croissance globale de la population, nos résultats suggèrent que l'arrivée du RER a pu accroître la concurrence pour le foncier, puisque les ménages hautement qualifiés étaient plus susceptibles de s'installer à proximité d'une station de RER.

Objectif : Etudier l’impact des transports publics sur le choix des entreprises de s’implanter en banlieues.

La distance moyenne de déplacement des travailleurs augmente dans les communes du RER ==> baisse du coût de déplacement permettant aux entreprise de s’implanter plus loin du domicile des travailleurs

Conclusion :

bbasa1 commented 11 months ago

La mobilité au quotidien, entre choix individuel et production sociale

Marie-Hélène Massot, Jean-Pierre Orfeuil, 2011 https://shs.hal.science/halshs-00560534

Revue de littérature sur le sujet des mobilités

bbasa1 commented 11 months ago

Substituting a tramway to a bus line in Paris: Costs and benefits

Rémy Prud’homme, Martin Koning, Pierre Kopp (2011) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0967070X11000254

Abstract traduit :

A Paris, une ancienne ligne de bus sur les boulevards du Maréchaux a été remplacée par un tramway moderne. Simultanément, l’espace routier a été réduit d’environ un tiers. Une enquête menée auprès de 1 000 usagers du tramway montre que le tramway n'a pratiquement pas généré de déplacement de la voiture particulière vers le mode de transport en commun. Il génère cependant d'importants transferts intra-modaux : du bus et du métro vers le tramway, et des boulevards du Maréchaux vers le Périphérique pour les voitures. Les différents avantages et coûts de ces changements sont évalués. Les gains de bien-être réalisés par les usagers des transports publics sont plus que compensés par le temps perdu des automobilistes, et en particulier par le coût supplémentaire de la congestion routière sur le Périphérique. La même conclusion s'applique en ce qui concerne les émissions de CO2 : les réductions provoquées par le remplacement des bus et la suppression de quelques déplacements en voiture sont moins importantes que l'augmentation de la pollution provoquée par l'allongement des trajets en automobile et l'augmentation de la congestion sur le périphérique. Même si l'on ignore l'investissement initial de 350 Mh, l'impact social du projet, mesuré par sa valeur actuelle nette, est négatif. Cela est particulièrement vrai pour les banlieusards. Les habitants (et les électeurs) de Paris empochent l’essentiel des bénéfices tout en supportant une fraction des coûts.

yugnat-1 commented 10 months ago

Résider en zus influe-t-il sur la mobilité quotidienne des actifs ? Une analyse économétrique à partir de l’enquête Ménages déplacements de Lyon

Cet article s’intéresse à la question de l’enclavement des zones urbaines sensibles, que la politique de la ville a pour objectif de réduire. Il propose une évaluation de l’impact du lieu de résidence des actifs occupés de l’aire urbaine de Lyon sur l’ensemble de leur mobilité quotidienne et sur celle liée au travail, en tentant en particulier d’isoler l’impact propre du fait de résider en zus. L’analyse repose sur la dernière enquête Ménages déplacements lyonnaise de 2006 enrichie d’autres sources de données spatialisées. À une résidence dans un quartier zus correspondent un nombre total de déplacements plus faible, des distances et des durées de mobilité quotidienne plus courtes. La contribution de l’effet propre du lieu de résidence, net de l’influence de toute autre caractéristique, est de l’ordre de 2 km et de 7 minutes de moins par jour. En revanche, pour les seuls allers-retours domicile-travail, l’effet propre « zus » opère dans le sens opposé : toutes choses égales par ailleurs, les actifs résidant dans un quartier avec zus parcourent 1,5 km de plus par jour que les actifs résidant dans d’autres quartiers, soit 10 % de temps en plus. Ces différences, modérées mais statistiquement significatives, corro- borent plutôt les hypothèses d’enclavement et de mauvais appariement spatial des actifs des quartiers défavorisés et incitent à poursuivre ce type d’analyses sur d’autres contextes urbains.

Intro/RdL

Politiques publiques et lutte contre la ségrégation spatiale : politique de la ville, classement en zones sensibles, plans spéciaux... Les mesures de discrimination positive sont nombreuses.

La littérature a identifié divers mécanismes par lesquels les ménages de quartiers défavorisés subiraient des désavantages liés à leur positionnement géographique

En pratique, l'évaluation de l'accessibilité des ZUS et l'analyse de la mobilité, en particulier la mobilité quotidienne, de leurs habitants a été peu étudiée. Bouzouina et al. 2014 montrent que les habitants des ZUS ont bénéficié l'accessibilité aux emplois via les politiques de transports publics. En pratique les publics défavorisés des ZUS en bénéficient moins (emplois moins qualifiés moins accessibles, nécessitant la voiture notamment).

// Question \

Les indicateurs de mobilité domicile-travail (distance et durée) des actifs sont-ils significativement différents lorsqu’ils résident dans des quartiers en ZUS, toutes choses étant égales par ailleurs ? Les différences observées sont-elles liées d’abord à la situation individuelle des personnes ou aux caractéristiques du quartier de résidence ? Les effets observés se retrouvent-ils plus largement sur les indicateurs de la mobilité quotidienne effectuée en jour ouvrable par les actifs (nombre de déplacements, budget-temps et budget-distance, tous motifs de déplacement confondus) ?

Données

Enquete Ménages Déplacements 2006 de Lyon (+11k ménages pour +25k indiv) comme matériau de base Enrichie avec via BD TOPO IGN pour l'occupation des sols, fichier Sirene, recensement pour données sur emplois et population. Calculs d'indicateurs : accessibilité à l'emploi en voiture selon un modèle gravitaire, indicateur de distance au centre-ville de Lyon Mesure des déplacements quotidiens = réponse à la question "Cb de dplcts avez-vous effectué la veille ?"

Métriques étudiées :

Étude stats descriptive Étude économétrique : modèle de comptage pour estimer le nb de dplcts et modèle tobit bivarié pour estimer les budgets distance et temps (avec censure en raison des répondants ne s'étant pas déplacés la veille) en les supposant interdépendants.

Résultats

// Stats des : pas de médiation par des variables de controle //

Actifs en emploi en ZUS :

// Caractéristiques indiv //

Influence du genre TCEPA : plus de déplacements pour les femmes, mais sur des durées et distances plus faibles, y compris pour mobilité domicile-travail. Temps partiel TCEPA : plus de dplcts tous motifs confondus, mais budgets distances restreints, et temps et distance pour trajets domicile-travail Influence de l'âge TCEPA : mobilités plus faibles chez les jeunes et les plus âgés.

Ressources et contraintes de transport :

// Effets quartier //

Habiter hors du Grand Lyon : + de dplcts et + de distance/temps pour ceux-ci Accessibilité à l'emploi depuis un quartier a un effet négatif sur budgets tps/dist -> Résultat dépendant de la répartition spatiale des opportunités et ici en partie lié à la nature monocentrique de l'agglo de Lyon. Par ailleurs, accès efficace aux gare et au métro lyonnais => budgets tps/dist des habitants de l'hypercentre plus élevés en moyenne.

Effets propres des ZUS : Actifs en ZUS : moins de dplcts au total, distances moins longues, durées plus courtes, mais trajets domicile-travail plus longs -> spatial mismatch ?.

Différenciation mobilités quotidiennes tournées vers la proximité VS mobilités d'emploi tournées vers l'extérieur du quartier -> Choix assumé ou contraint ?

bbasa1 commented 10 months ago

Séminaire D2E Insee du 8 novembre 2023

Séminiare D2E 081123.pdf