etalab / ban-data

Projet de suivi des données BAN et des scripts de traitements associés
20 stars 5 forks source link

BAN_odbl : pour une même commune formes identiques mais typage différent ! #96

Open parville opened 7 years ago

parville commented 7 years ago

Bonjour,

dans BAN_odbl_14 (du lundi 23/1/17) Je ne m'explique pas qu'on trouve

d'une part {"id":"14006_0081B067_b182a2","type":"street","name":"Rue du Pont du Coudray, LE PONT DU COUDRAY","postcode":"14210","citycode":"14006","lon":-0.426739,"lat": 49.085930,"city":"Amayé-sur-Orne","context":"14, Calvados, Basse-Normandie","importance":0.0104,"housenumbers":{"5072":{"lat":49.085882,"lon":-0.426398,"id":"ADRNIVX_0000000283829757"},"5136":{"lat":49.085977,"lon":-0.427080,"id":"ADRNIVX_0000000283829760"}}} et d'autre part {"id":"14006_B067_28c2bc","type":"locality","name":"Chemin d'Oulsme, LE PONT DU COUDRAY","postcode":"14210","citycode":"14006","lon":-0.427935,"lat": 49.088612,"city":"Amayé-sur-Orne","context":"14, Calvados, Basse-Normandie","importance":0.0047,"housenumbers":{"5064":{"lat":49.088612,"lon":-0.427935,"id":"ADRNIVX_0000000283828838"}}}

soit donc deux enregistrements désignant une voie dans un lieu dit d'une commune actuelle comportant des housenumbers cependant que l'une d'elle est typée "voie" et l'autre lieu-dit tout en se rapportant chacune au lieu-dit "Le Pont du Coudray" de la commune d' Amayé-sur-Orne.

Merci de vos lumières

cquest commented 7 years ago

Pour la Rue du Pont du Coudray, on a un code FANTOIR qui indique que c'est une voie (0081) et on a un lieu dit (B067). Pour le chemin, il n'est pas trouvé dans FANTOIR et donc on n'a que le B067 qui du coup nous donne un "locality" au final.

A creuser pour être en effet plus cohérent.

verdy-p commented 7 years ago

Bizarrement les retours concernant les lieuxdits (ou noms de maisons/propriétés individuelles) semblent inverser leur importance, et les inclure à la fin d'un libellé concernant un lieudit plus grand. Pourtant aucun retour du nom de la rue/route correspondante alors que ça fait partie de l'adresse officielle (il n'y a pas de numéro, ou le numéro métrique attribué est invisible, pas utilisé). Cela concerne les "isolated dzelling" d'OSM et leur équivalent BAN ou BANO. Là tout se mélange. Pourtant les adresses légales utilisent le nom du lieu-dit le plus petit, le nom de la rue/route la plus proche sans numéro, mais pas les lieuxdits ruraux du cadastre qui sont même bien plus loins que la route ellemême alors que la propriété nommée est directement en bordure de cette route et avec une voie d'accès privée directe sur celleci et de moins de 50 mètres. Pour trouver les adresses dans les campagnes c'est plutôt galère: on ne trouve pas les résultats attendus (d'autant plus que les homonymies de lieuxdits sont nombreuses, même au sein de la même commune, mais pas sur les mêmes planches ou zones cadastrales, ou parfois communs à deux communes limitrophes et parfois trois ou quatre quand les frontières ont des excroissances le long d'une route vers un carrefour ou une rivière, où souvent on trouve une habitation et des dépendances autour sur les 2 ou 3 autres communes environnantes.

Le cas se complique encore dans les communes comprenant plusieurs bourgs, dont un bourg décentré partagé par deux communes: on en a des tas dans les départements ruraux, avec un bourg décentré autour d'une ancienne chapelle ou le long d'un axe de communication près d'un carrefour, où ce bourg s'est développé juste à la frontière des communes autrefois limitées juste par un ancien chemin communal devenu une départementale: à chaque carrefour on trouve ces petits bourgs décentrés à cheval sur plusieurs communes. Ce bourg fait partie de l'adresse (il n'a luimême jamais été une commune si son développement est postérieur à la révolution et la création de plein de départementales à la fiun du 19e et lors de la première partie du 20e siècles, le bourg ayant commencé à se former après la Seconde Guerre mondiale et souvent avec des constructions récentes à partir de rien dans des champs bordant la nouvelle route aménagée)

On a des cas historiques du 18e et du 19e siècle autour d'un ancien lavoir quand la rivière servait de frontière intercommunale: assez vite il y a eu un pont et quelques maisons qui s'installent de part et d'autre.

Des cas plus embettants concernent des bourgs multicommunaux qui sont devenus de véritables agglomérations (exemple Pont-Réan, entre Guichen et Bruz de part et d'autre de la rivière, mais des rues et lieuxdits nommées localement avec des homonymies avec l'un ou l'autre de la frontière intercommunale). Evidemment ça se complique aujourd'hui avec les nombreuses fusions de communes rurales.

Mais le géocodage s'appuie trop forttement sur le modèle avec numéro et nom de rue, mais ne sait pas classer correctement les lieuxdits et noms de propriétés/batiments, pourtant eux aussi inscrits dans le cadastre (et les seuls utilisés, sans tenir compte des anciens lieuxdits ruraux qui décrivaient des éléments naturels ou des limites agricoles ou de petits bois ou murs, ou collines, aujourd'hui disparus. L'ancien liudit est resté dans le cadastre mais n'a plus d'usage réel, et parfois même a été réutilisé ailleurs dans la commune pour nommer des propriétés parfois éloignées.

Je ne sais pas comment on peut classer les noms conservés comme historiques du cadastre et qui ne correspondent en faut plus à rien, pas même au plan des découpes parcellaires, surtout après les remembrements agricoles des années 1970. Les lieuxdits sont restés fiables seulement si c'était le nom d'anciennes fermes, au lieuddit de leurs corps de batiment et si leur activité a perduré après les années 1970. Mais le géocodeur semble leur donner une étendue apparente beaucoup trop grande, alors que cela ne désigne essentiellement que le corps de ferme et les batiments de la zone lotie contiguë (au sens INSEE), donc guère plus de 50 mètres de rayon. Mais l'outil semble pourtant vouloir les préférer sur des distances beaucoup trop grandes (plusieurs centaines de mètres) alors qu'il y a d'autres lieux dits traversés (et même inscrits eux aussi au cadastre) et d'autres propriétés nommées individuelles.

Comment faire donc avec les adresses sans numéro ? Et quelle est la pertinence des résultats quand il ne retournent même aucun numéro, mais le libellé juxtapose (dans le désordre) plusieurs noms de lieux-dits habités et inhabités ?

cquest commented 7 years ago

Merci de fournir des exemples concrets pour vérification.