Open Benjamin-Boisserie-ABC opened 1 year ago
Merci pour ce gros travail ! Quelques remarques :
Concernant les autres pans de la compta carbone (épargne, entreprise), je suis tout à fait d'accord ! Une première étape facile serait de simplement intégrer ces réflexions à la page /actions, sans même faire de calculs. Mais ça demande pas mal de travail d'UX pour ne pas non plus rendre encore moins découvrables les actions "consommation", qui sont la valeur ajouté de NGC, à ce stade.
Ça pourrait simplement être des encarts "bonus", visuellement différents des autres cartes pour bien séparer les points de vue consommation vs les autres.
Concernant les liens vers des ressources tierces : tout à fait, mais on a besoin de réfléchir sur les critères de sélection qui font qu'un service public recommande certains services privés... et pas d'autres.
Bonjour,
Je ne suis pas sur que ce soit le bon endroit pour contribuer mais n'hésitez pas à me rediriger si besoin ; je préfère écrire un commentaire ici plutôt que de créer une nouvelle issue (j'ai vu la meta issue et les différentes issues en rapport avec le sujet).
Après avoir passé le test je me suis fait la même réflexion que de nombreuses personnes conernant l'impossibilité d'atteindre les deux tonnes. J'y ai unpeu réfléchi et j'ai quelques pistes à proposer (désolé d'avance si elles ont déjà été évoquées ailleurs, j'ai rapidement parcouru quelques issues mais ce serait long de tout lire).
Si au niveau gouvernemental il y a des plans/projets pour réduire progressivement l'empreinte carbone avec des objectifs progressifs (j'ai vu un article la dessus en parcourant raipdement le site de l'ademe) ce serait sans doute moins décourageant d'afficher l'objectif de l'année en cours et/ou ceux des années suivantes. Exemple illustratif : 4 tonnes en 2023, 3.8 en 2024 etc pour atteindre 2t en 2032.
Si il est prévu au niveau gouvernemental d'entreprendre des actions pour diminuer l'empreinte des services publics ça pourrait être intéressant d'avoir un lien vers ces actions/prévisions facilement accessible ; ça permettrait d'apporter un début de réponse. Bien sur si cela n'est pas prévu c'est impossible (et inquiétant).
Enfin, ce serait peut-être mieux d'afficher l'empreinte des services publics en haut dans le bilan plutôt que tout en bas. Avec la configuration actuelle on se rend facilement compte que les services publics comptent pour 80% de la cible ; j'ai peur que ce soit décourageant pour une majorité de personnes (sachant que je n'ai aucune connaissance en psychologie, je peux me tromper complètement). Pour les personnes qui ont déjà fortement optimisé leur empreinte ça ne changera pas grand chose mais pour ceux qui ont encore beaucoup de moyen d'action ça peut être impactant. Bien sur le problème peut aussi se poser pour d'autres catégories : ceux qui prennent la voiture tous les jours pour aller travailler risquent d'être découragés si les transports sont en bas, ceux qui aiment la viande si la nourriture est en bas, ceux qui ne sont pas propriétaire si le logement est en bas... Il n'y a pas de solution parfaite.
Voici une synthèse des éléments méthodologiques que l'on aimerait pouvoir trouver dans la nouvelle version du volet Action. @laem @Clemog @lbranaa @martinregner
Ces éléments sont fortement en lien avec l'aspect produit, j'en ai conscience, mais difficile de détacher l'un de l'autre. En tout cas c'est une base de travail qui s'appuie sur les contributions du comité scientifique. En lien avec 714
Un besoin d’actions, d’objectifs, de trajectoires et de mise en avant des risques
Justification
Toute comptabilité carbone (ici le chiffrage de l’empreinte carbone de consommation) doit être tournée vers le passage à l’action et l’objectif de réduction des émissions de GES
Constat
Les actions sont déjà présentes en nombre (et elles continueront de se diversifier avec le temps) mais il manque à Nos Gestes Climat des objectifs de réduction clairs et en accord avec une trajectoire de transition dirigée vers l’objectif 2 tonnes. Par ailleurs, la notion de risque (que fait pesait le non-changement des modes de vie) n’est pas abordée dans Nos Gestes Climat.
Propositions
Un besoin d’explication des autres aspects de la « contribution » au changement climatique (i.e. autre que celui de l’empreinte carbone de consommation) et des autres périmètres de « comptabilités carbone » (épargne, entreprise, etc.)
Justification
Les retours utilisateurs et remarques du type « réduire l’empreinte carbone c’est bien beau mais ce n’est rien au regard de l’empreinte de l’épargne » ; « je suis à 3 ou 4 t et c’est impossible de baisser plus » ; « l’objectif 2 tonnes est inatteignable quand il y a déjà 1,6 t de services sociétaux » doivent pouvoir se voir apporter une réponse (#1780 pas plus tard qu'hier)
Constat
Ces retours utilisateurs sont fréquents. L’ABC et Datagir y répondent directement dans Github. Il existe aussi cet article sur le blog de Datagir, article très intéressant mais qui, je crois, n’est pas consulté. Trouver ces réponses dans le volet Action parait donc adéquat, non ?
Propositions
Traiter dans le volet Action ces problématiques spécifiques en s’appuyant sur les différents profils utilisateurs et en rajoutant des actions (notamment sur les sujets de financement) voire en créant un tableau de bord spécifique (cf. plus bas).
Il s’agirait donc d’évoquer les autres aspects de la « contribution » au CC en plus de celui principal de l’empreinte carbone de consommation. Le message clé serait de faire comprendre à l’utilisateur que réduire l’empreinte carbone de consommation est essentiel mais que d’autres enjeux sont à avoir en tête pour agir efficacement/pleinement contre le CC et pour réduire les émissions de GES à grande échelle. Une proposition exploratoire avait été faite en ce sens et cherchait à évaluer à quel point l’utilisateur œuvrait à la transition sur ces quatre « aspects » :
Il pourrait également être envisagé de rajouter un 5ème aspect de la lutte contre le changement climatique : celui de préserver les espaces naturels et plus spécifiquement les capacités de séquestration (l’aspect « séquestrateur » ?). Étant donné qu’une grande partie de la forêt française est privée et que la SNBC ambitionne un doublement des capacités de séquestration, cet aspect ne devrait-il pas être questionné ? Ce dernier s’adresserait plus particulièrement aux profils disposant de jardin/terres même s’il est fort probable que Nos Gestes Climat ne touche pas directement cette cible.
Par ailleurs, l’ensemble de ces aspects serait un moyen d’aborder la notion de « contribution juste ». Tout le monde ne pouvant pas agir sur tous les enjeux évoqués à la fois (sauf rare cas) il s’agirait en quelque sorte de faire comprendre la nécessité d’agir « à chacun selon ses moyens », c’est-à-dire d’agir au maximum sur les enjeux correspondants le plus à notre profil. A titre d’exemple, les urbains ne peuvent directement agir sur l’enjeu « séquestration ». Pour eux la priorité serait de diminuer fortement l’empreinte de consommation car les leviers pour décarboner sont forts en ville (et même d’agir sur les enjeux de sensibilisation et d’investissements pour certains profils). A l’inverse, les profils « ruraux » dont l’empreinte de consommation est peut-être un peu plus forte (notamment du fait de la dépendance à la voiture) ne pourront peut-être réduire d’autant cette empreinte. Cependant, ces derniers seraient responsables d’agir concrètement sur l’enjeu de séquestration/préservation. Pour d'autres encore à faibles ressources et aux émissions bloquées" (pas propriétaire, pas de moyen pour choisir des voitures bas carbone, etc.) leurs marges de manœuvre pour décarboner sont très faibles et leur faire comprendre/déculpabiliser (en expliquant clairement que leur empreinte diminuera avec la transition du système) me parait essentiel.
Ce que l'on propose : un tableau de bord type NZI
En s’appuyant sur les notions évoquées plus haut et pour reprendre, la position ADEME sur la contribution à la neutralité carbone des organisations, pourquoi ne pas proposer un tableau de bord de la contribution à la neutralité à l’échelle individuelle ?
Encadré rouge = volet Action actuel de NGC Encadré bleu = moi "sensibilisateur" Encadré vert = moi "investisseur" Encadré violet = moi "producteur"
Un besoin de mise en relation
Justification
Le comité scientifique a plusieurs fois mis en avant que l’engagement sur le long terme est très complexe notamment auprès de public peu sensibilisé. Chiffrer l’empreinte et la portée des réductions ne suffit pas pour engager sur le long terme de très nombreuses personnes.
Constat
NGC suit une approche pertinente en favorisant a posteriori l’émergence d’une intelligence collective via une facile transmission du message et des possibilités d’animation simple (via les guides animateurs et les modes sondage/conférence) mais il pourrait aller plus loin dans cette démarche.
Proposition
Qu’en fonction des actions ou dans une catégorie d’action à part entière nous fassions le lien avec le tissu d’acteur engagé dans la transition (ONG, association, défi, application, jeux etc.), notamment afin de réorienter les gens peu sensibilisés vers des moyens d’engagements plus concrets et ludiques.
Liste non-exhaustive d’acteurs :
Un besoin de comparaison aux autres
Justification
Le Comité Scientifique a plusieurs fois remonté que la moyenne n’était pas l’indicateur le plus adaptée pour se comparer. La médiane étant un bien meilleur indicateur pour cela.
Constat
En accord avec cela, l'écran de fin n'affiche plus la moyenne française sans pour autant l'avoir remplacée par un autre moyen de se comparer comme la médiane.
Proposition
Permettre à l’utilisateur de situer son empreinte par rapport à celles des autres.
L’enquête à venir dans les semaines qui viennent semble un bon moyen de mettre en avant une médiane française représentative (et basée sur une approche consommation).
Il pourrait également être proposé de se comparer à des médianes d’autres pays (et donc issues d’autres sources/approches) . Un travail d’analyse méthodologique sera au préalable nécessaire pour analyser les méthodes de calcul et les périmètres ayant permis l’élaboration de ces médianes. Néanmoins, se comparer à d’autres pays européens, ou d’autres grand pays « émetteurs » permettrait de prendre du recul sur la portée de réduction d’émissions de tous et battre en brèche certaines idées reçues.